La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris était un défi incommensurable. Pour la première fois, elle se déroulait en dehors de l’enceinte sportive, dans la ville. Le défilé fluvial des 7000 athlètes devait traverser la Seine sur 8 km, dans une région pétrie d’histoire, sous les regards et les ovations de 300.000 spectateurs. C’était une gageure en termes d’organisation, surtout sur le plan sécuritaire. Mais les responsables français affirmaient depuis des semaines qu’ils étaient prêts, et effectivement ils l’étaient.
Le plus grand défi, c’était le contenu. Certains s’attacheront au spectacle grandiose, avec les plus grandes stars mondiales, éclectiques et parfaitement mises en scène. Mais une cérémonie d’ouverture est surtout faite pour mettre en exergue la culture du pays, une partie de son histoire, ce qui fonde sa Nation, son héritage fondateur, son ADN en somme.
Et là, c’était réussi d’une façon unique dans les annales des Jeux.
Le choix du site a été déterminant car il permettait un voyage unique dans l’histoire de France. Les organisateurs ont choisi d’y ajouter une touche : les valeurs de la France.
Le respect de l’histoire a été méthodique. La Révolution française, malgré ses excès, et auparavant la royauté, la chrétienté ont été présentés. Une grande Nation ne renie pas son passé, elle l’assume entièrement. Et la France est une grande Nation.
Cela a permis de mettre en exergue la culture de Molière, le Paris des années 30 et à travers cela, les valeurs d’inclusion de la France qui ont permis à ce pays de transcender les changements de société sans jamais renier le socle, les valeurs de la France éternelle, celle qu’on aime.
