Feux de forêt. Forte réduction en 2024
En 2024, le Maroc a enregistré une nette réduction des incendies de forêt, avec seulement 780 hectares brûlés, soit sept fois moins qu'en 2023, grâce à des conditions météorologiques favorables et une stratégie de prévention renforcée.
Mounia Kabiri Kettani
En 2024, le Maroc a enregistré une nette réduction des incendies de forêt, avec seulement 780 hectares brûlés.
En 2024, le Maroc a enregistré une baisse importante des feux de forêt et des surfaces brûlées. Selon l'Agence Nationale des Eaux et Forêts (ANEF), seulement 780 hectares ont été touchés cette année, contre 6 100 hectares en 2023, marquant une réduction de plus de sept fois.
Entre janvier et août 2024, 270 incendies ont été enregistrés à l’échelle nationale, affectant en moyenne 2,9 hectares par sinistre. Parmi ces surfaces, 55 % étaient des zones forestières arborées, et 45 % étaient constituées d’essences secondaires et de formations herbacées. Comparé aux années précédentes, le nombre de départs de feu a considérablement diminué, avec une baisse de 40 % par rapport à 2022 et de 15 % par rapport à la moyenne décennale.
Des stratégies efficaces
Cette nette amélioration est attribuée à plusieurs facteurs. D’une part, des conditions météorologiques moins propices aux incendies ont joué un rôle crucial dans la réduction des sinistres. D’autre part, l’adoption d’une stratégie d’attaque précoce des feux par les différentes parties prenantes, y compris le ministère de l’Intérieur, la Protection Civile, et les Forces Armées Royales, a permis de maîtriser 80 % des départs de feu avant qu’ils ne dépassent un hectare.
En termes de superficie brûlée, l’année 2024 affiche des résultats encourageants, avec une réduction de près de 29 fois par rapport à 2022, où un record de 22 490 hectares détruits avait été atteint. Des efforts concertés ont permis de limiter les grands incendies, avec seuls deux sinistres dépassant 100 hectares, à Taza et à Tétouan.
Entre janvier et août 2024, 270 incendies ont été enregistrés à l’échelle nationale, affectant en moyenne 2,9 hectares par sinistre. Parmi ces surfaces, 55 % étaient des zones forestières arborées, et 45 % étaient constituées d’essences secondaires et de formations herbacées. Comparé aux années précédentes, le nombre de départs de feu a considérablement diminué, avec une baisse de 40 % par rapport à 2022 et de 15 % par rapport à la moyenne décennale.
Des stratégies efficaces
Cette nette amélioration est attribuée à plusieurs facteurs. D’une part, des conditions météorologiques moins propices aux incendies ont joué un rôle crucial dans la réduction des sinistres. D’autre part, l’adoption d’une stratégie d’attaque précoce des feux par les différentes parties prenantes, y compris le ministère de l’Intérieur, la Protection Civile, et les Forces Armées Royales, a permis de maîtriser 80 % des départs de feu avant qu’ils ne dépassent un hectare.
En termes de superficie brûlée, l’année 2024 affiche des résultats encourageants, avec une réduction de près de 29 fois par rapport à 2022, où un record de 22 490 hectares détruits avait été atteint. Des efforts concertés ont permis de limiter les grands incendies, avec seuls deux sinistres dépassant 100 hectares, à Taza et à Tétouan.