2023, une année de chaleur record au Maroc
En 2023, le Maroc a traversé son année la plus chaude, marquée par des vagues de chaleur extrêmes et une sécheresse persistante, affectant gravement l'agriculture et les ressources en eau, selon un rapport de l'organisation météorologique mondiale (OMM).
Mounia Kabiri Kettani
L’année 2023 est reconnue comme la plus chaude jamais enregistrée au Maroc.
L’année 2023 est désormais reconnue comme la plus chaude jamais enregistrée au Maroc, selon un rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), avec des pics de température atteignant 50,4°C à Agadir dépassant la moyenne de 1991-2020 de 1,25°C. Ces conditions extrêmes sont principalement attribuées au changement climatique, avec des vagues de chaleur particulièrement sévères observées en juillet et août.
Ce phénomène s'est accompagné d'un déficit pluviométrique, aggravant la crise hydrique déjà préoccupante. Les répercussions sur les barrages, dont celui d'Al Massira qui a atteint un niveau historiquement bas avec seulement 6 % de sa capacité remplie en 2023, contre 99 % en 2013.
Aussi, la sécheresse persistante, exacerbée par des précipitations largement insuffisantes durant la saison 2022/2023, a entraîné une baisse significative de la production agricole, avec une chute de 30 % pour les céréales. Par ailleurs, les impacts économiques des événements climatiques sont lourds, coûtant jusqu'à 5 % du PIB annuel des pays africains et menaçant d'exposer 118 millions de personnes à ces conditions d'ici 2030, sans action urgente.
Ce phénomène s'est accompagné d'un déficit pluviométrique, aggravant la crise hydrique déjà préoccupante. Les répercussions sur les barrages, dont celui d'Al Massira qui a atteint un niveau historiquement bas avec seulement 6 % de sa capacité remplie en 2023, contre 99 % en 2013.
Aussi, la sécheresse persistante, exacerbée par des précipitations largement insuffisantes durant la saison 2022/2023, a entraîné une baisse significative de la production agricole, avec une chute de 30 % pour les céréales. Par ailleurs, les impacts économiques des événements climatiques sont lourds, coûtant jusqu'à 5 % du PIB annuel des pays africains et menaçant d'exposer 118 millions de personnes à ces conditions d'ici 2030, sans action urgente.