Zambie. L'agriculture en proie aux ravages d'El Niño
Le Millennium Challenge Corporation (MCC) a approuvé le programme « Farm-to-Market Compact » en Zambie.
Lilia Habboul
Ce programme doté d’un budget de 458 millions de dollars financé par le MCC, et le gouvernement zambien, est destiné à favoriser une croissance économique inclusive dans les secteurs de l’agriculture et de la transformation agroalimentaire.
Il vise à réduire les coûts de transport des marchandises vers les marchés, améliorer l'accès aux équipements pour les petits et moyens agriculteurs et transformateurs. Il permettra également d’augmenter le financement des projets d’infrastructures agricoles et de mener des réformes dans le secteur afin d’attirer davantage d’investissements privés.
Ce programme intervient alors que depuis le début de cette année, la Zambie fait face aux conséquences du phénomène climatique El Niño qui a entraîné une vague de sécheresse dans 84 des 116 districts du pays.
Une situation qui a conduit à une baisse de 54% de la production de maïs à seulement 1,5 million de tonnes en 2023/2024, son plus bas niveau en 16 ans.
Selon la BAD, la contribution de l'agriculture au PIB a diminué, passant de 9,3% en 2012 à 3,3% en 2022. Le secteur emploie 24% de la main-d’œuvre.
Il vise à réduire les coûts de transport des marchandises vers les marchés, améliorer l'accès aux équipements pour les petits et moyens agriculteurs et transformateurs. Il permettra également d’augmenter le financement des projets d’infrastructures agricoles et de mener des réformes dans le secteur afin d’attirer davantage d’investissements privés.
Ce programme intervient alors que depuis le début de cette année, la Zambie fait face aux conséquences du phénomène climatique El Niño qui a entraîné une vague de sécheresse dans 84 des 116 districts du pays.
Une situation qui a conduit à une baisse de 54% de la production de maïs à seulement 1,5 million de tonnes en 2023/2024, son plus bas niveau en 16 ans.
Selon la BAD, la contribution de l'agriculture au PIB a diminué, passant de 9,3% en 2012 à 3,3% en 2022. Le secteur emploie 24% de la main-d’œuvre.
LIRE AUSSI
