CGEM. Relance des conseils d'affaires face aux défis mondiaux
La CGEM a réuni ses conseils d'affaires pour redynamiser leur rôle dans la promotion du Maroc à l'international face aux enjeux géostratégiques. Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l'Investissement met l'accent sur les opportunités liées aux crises mondiales dans plusieurs secteurs clés comme l'énergie verte et la mobilité.
Mounia Kabiri Kettani
Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l'Investissement.
La confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a réuni, au siège de Casablanca, les présidents de ses conseils d’affaires pour une rencontre stratégique. Sous la présidence de Chakib Alj, Président de la CGEM, et Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l'Investissement, cette rencontre avait pour objectif de réaffirmer le rôle des Conseils d'Affaires dans la promotion de l'attractivité du Maroc à l'international.
Un élan renouvelé pour les conseils d'affaires
Avec 66 conseils d'affaires en activité, la CGEM s’impose comme un acteur clé dans la dynamisation des investissements et le renforcement des relations commerciales du Maroc à l’étranger. « Ces conseils sont les véritables ambassadeurs du secteur privé marocain », a déclaré Chakib Alj, mettant en avant leur importance stratégique dans un contexte marqué par des mutations géopolitiques et économiques majeures. Ces conseils contribuent à positionner le Maroc comme un pôle stable et attractif pour les investisseurs.
Saisir les opportunités des crises mondiales
Mohcine Jazouli a quant à lui souligné l’importance de ces conseillers dans le contexte actuel. « Le monde fait face à des défis colossaux, qu'il s'agisse des tensions géopolitiques ou de la crise climatique. Mais ces menaces peuvent être transformées en opportunités ». Il a rappelé comment le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a su saisir ces occasions, notamment à travers la reconfiguration des chaînes de valeur après la pandémie de COVID-19 et la crise ukrainienne. « Les opérateurs ont rapproché leurs chaînes d’approvisionnement vers des pays stables, et le Maroc en a tiré parti », a-t-il ajouté, en citant des exemples dans les secteurs des dispositifs médicaux et de l’aéronautique.
Le Maroc, acteur majeur des énergies vertes
Parallèlement, la crise ukrainienne a catalysé le développement des énergies renouvelables au Maroc, en particulier l’hydrogène vert et la mobilité électrique. « Le Maroc s’impose comme un leader dans cette chaîne de valeur », a affirmé Jazouli, insistant sur le rôle stratégique du pays en tant que "connecteur" dans les relations internationales, notamment entre les États-Unis, l’Europe et la Chine.
Opportunités africaines
Enfin, Jazouli a mis en avant les opportunités qu’offre l’Afrique. "Le Maroc, fort de son empreinte continentale, peut devenir un acteur clé pour relier l’Afrique et le Nord, notamment dans les secteurs de la mobilité électrique et de l’hydrogène", a-t-il expliqué, évoquant des partenariats stratégiques avec des pays comme la Mauritanie pour créer des corridors économiques autour de ces secteurs d’avenir.
Un élan renouvelé pour les conseils d'affaires
Avec 66 conseils d'affaires en activité, la CGEM s’impose comme un acteur clé dans la dynamisation des investissements et le renforcement des relations commerciales du Maroc à l’étranger. « Ces conseils sont les véritables ambassadeurs du secteur privé marocain », a déclaré Chakib Alj, mettant en avant leur importance stratégique dans un contexte marqué par des mutations géopolitiques et économiques majeures. Ces conseils contribuent à positionner le Maroc comme un pôle stable et attractif pour les investisseurs.
Saisir les opportunités des crises mondiales
Mohcine Jazouli a quant à lui souligné l’importance de ces conseillers dans le contexte actuel. « Le monde fait face à des défis colossaux, qu'il s'agisse des tensions géopolitiques ou de la crise climatique. Mais ces menaces peuvent être transformées en opportunités ». Il a rappelé comment le Maroc, sous la conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a su saisir ces occasions, notamment à travers la reconfiguration des chaînes de valeur après la pandémie de COVID-19 et la crise ukrainienne. « Les opérateurs ont rapproché leurs chaînes d’approvisionnement vers des pays stables, et le Maroc en a tiré parti », a-t-il ajouté, en citant des exemples dans les secteurs des dispositifs médicaux et de l’aéronautique.
Le Maroc, acteur majeur des énergies vertes
Parallèlement, la crise ukrainienne a catalysé le développement des énergies renouvelables au Maroc, en particulier l’hydrogène vert et la mobilité électrique. « Le Maroc s’impose comme un leader dans cette chaîne de valeur », a affirmé Jazouli, insistant sur le rôle stratégique du pays en tant que "connecteur" dans les relations internationales, notamment entre les États-Unis, l’Europe et la Chine.
Opportunités africaines
Enfin, Jazouli a mis en avant les opportunités qu’offre l’Afrique. "Le Maroc, fort de son empreinte continentale, peut devenir un acteur clé pour relier l’Afrique et le Nord, notamment dans les secteurs de la mobilité électrique et de l’hydrogène", a-t-il expliqué, évoquant des partenariats stratégiques avec des pays comme la Mauritanie pour créer des corridors économiques autour de ces secteurs d’avenir.