Societe
Fièvre aphteuse : Un premier vaccin marocain
Véritable avancée pharmaceutique marocaine : Le premier vaccin quadrivalent contre la fièvre aphteuse développé par une société marocaine a été enregistré en août dernier dans le cadre du Projet "AgResults FMD Challenge" de la FAO.
Hayat Kamal Idrissi
Le premier vaccin marocain contre la fièvre aphteuse signé par Biopharma
L’annonce a été faite en marge de la 1ère Conférence mondiale de la l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) sur l’innovation en santé animale, tenue du 23 au 25 septembre. C’est ce qu’indique un communiqué de Biopharma, le laboratoire qui est derrière ce premier vaccin quadrivalent contre la fièvre aphteuse de production marocaine.
Biopharma s’est qualifié en effet comme premier concurrent dans le cadre du Projet "AgResults FMD Challenge" de la FAO. Ceci après avoir réussi à s’enregistrer dans l’un des six pays cibles (Rwanda, Ouganda, Éthiopie, Burundi, Tanzanie et Kenya) et en répondant au profil de produit cible (PPC) du projet, note la même source. Le projet " AgResults FMD Vaccine Challenge" avait par ailleurs officiellement lancé sa phase de partage des coûts de distribution du vaccin.
« Lancé en février 2020, ce projet est une compétition dotée d’un prix de 17,34 millions de dollars sur huit ans, gérée par GALVmed (Alliance mondiale pour les médicaments vétérinaires) qui soutient le développement et l’adoption des vaccins quadrivalents de haute qualité contre la fièvre aphteuse, adaptés aux besoins de l’Afrique de l’Est », détaille Biopharma.
Le laboratoire nous apprend que ce projet se décline en deux phases : La phase de développement pendant laquelle les fabricants participants travaillent à la création d’un vaccin contre la fièvre aphteuse pertinent pour la région. Ce dernier doit répondre à certains critères prédéfinis. « C’est au cours de cette phase que Biopharma, qui est une entreprise publique sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, a suivi les processus nécessaires pour développer et enregistrer un vaccin quadrivalent spécifique à la région au Rwanda, conforme au profil de produit cible (PPC) du projet », explique le laboratoire.
La seconde phase de partage des coûts de distribution du vaccin a officiellement débuté le 1er octobre. D’après la même source, le projet utilise un mécanisme favorisant l’adoption et la distribution de vaccins de haute qualité contre la fièvre aphteuse. Un mécanisme qui vise à réduire le coût par dose pour les acheteurs afin de permettant aux acteurs des secteurs public et privé de mieux lutter contre cette maladie grâce à l’accès aux vaccins les plus efficaces.
Biopharma s’est qualifié en effet comme premier concurrent dans le cadre du Projet "AgResults FMD Challenge" de la FAO. Ceci après avoir réussi à s’enregistrer dans l’un des six pays cibles (Rwanda, Ouganda, Éthiopie, Burundi, Tanzanie et Kenya) et en répondant au profil de produit cible (PPC) du projet, note la même source. Le projet " AgResults FMD Vaccine Challenge" avait par ailleurs officiellement lancé sa phase de partage des coûts de distribution du vaccin.
« Lancé en février 2020, ce projet est une compétition dotée d’un prix de 17,34 millions de dollars sur huit ans, gérée par GALVmed (Alliance mondiale pour les médicaments vétérinaires) qui soutient le développement et l’adoption des vaccins quadrivalents de haute qualité contre la fièvre aphteuse, adaptés aux besoins de l’Afrique de l’Est », détaille Biopharma.
Le laboratoire nous apprend que ce projet se décline en deux phases : La phase de développement pendant laquelle les fabricants participants travaillent à la création d’un vaccin contre la fièvre aphteuse pertinent pour la région. Ce dernier doit répondre à certains critères prédéfinis. « C’est au cours de cette phase que Biopharma, qui est une entreprise publique sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, a suivi les processus nécessaires pour développer et enregistrer un vaccin quadrivalent spécifique à la région au Rwanda, conforme au profil de produit cible (PPC) du projet », explique le laboratoire.
La seconde phase de partage des coûts de distribution du vaccin a officiellement débuté le 1er octobre. D’après la même source, le projet utilise un mécanisme favorisant l’adoption et la distribution de vaccins de haute qualité contre la fièvre aphteuse. Un mécanisme qui vise à réduire le coût par dose pour les acheteurs afin de permettant aux acteurs des secteurs public et privé de mieux lutter contre cette maladie grâce à l’accès aux vaccins les plus efficaces.