Kenya. Le vice-président Rigathi Gachagua destitué
Le Parlement kényan a voté mardi la destitution du vice-président Rigathi Gachagua, accusé de corruption et d'incitation à la haine ethnique, a déclaré Moses Wetang'ula, le président de la chambre, ouvrant la voie à l'examen de la motion par le Sénat.
Lilia Habboul
Le vice-président kényan Rigathi Gachagua
La motion a été approuvée par 281 députés sur les 349 membres de l’Assemblée nationale, soit plus des deux tiers requis, a indiqué le président du Parlement Moses Wetangula cité par les médias.
Rigathi Gachagua, qui a nié toutes les accusations, a soutenu le président William Ruto lors de sa victoire aux élections de 2022 et a contribué à obtenir un large bloc de voix dans la région peuplée du centre du Kenya. Mais ces derniers mois, il a évoqué son éloignement. De nombreux médias locaux rapportent qu'il s'est brouillé avec Ruto alors que les alliances politiques ont changé.
«Je me battrai jusqu'au bout», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la veille de la procédure de destitution.
Déposée il y a une semaine par un député de la coalition présidentielle (Kenya Kwanza), la motion liste onze motifs de destitution dont ceux « d'atteinte à l’unité nationale», d'insubordination envers le président ainsi que de nombreuses suspicions de « crimes économiques ».
La motion doit être soumise au Sénat où 45 voix seront nécessaires, alors que 23 voix contre suffiront pour que le vice-président échappe à ladite motion.
Rigathi Gachagua, qui a nié toutes les accusations, a soutenu le président William Ruto lors de sa victoire aux élections de 2022 et a contribué à obtenir un large bloc de voix dans la région peuplée du centre du Kenya. Mais ces derniers mois, il a évoqué son éloignement. De nombreux médias locaux rapportent qu'il s'est brouillé avec Ruto alors que les alliances politiques ont changé.
«Je me battrai jusqu'au bout», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la veille de la procédure de destitution.
Déposée il y a une semaine par un député de la coalition présidentielle (Kenya Kwanza), la motion liste onze motifs de destitution dont ceux « d'atteinte à l’unité nationale», d'insubordination envers le président ainsi que de nombreuses suspicions de « crimes économiques ».
La motion doit être soumise au Sénat où 45 voix seront nécessaires, alors que 23 voix contre suffiront pour que le vice-président échappe à ladite motion.
