Agriculture. Nouveau plan d'action pour stabiliser les prix
Le gouvernement met en place un plan d'action pour relancer le secteur agricole, affecté par cinq années consécutives de sécheresse. L’ambition est de redonner au secteur agricole sa pleine capacité tout en garantissant une stabilité des prix pour les années à venir.
Mounia Kabiri Kettani
Agriculture. Un nouveau plan d'action pour booster la production et réduire les prix.
Lors d'une réunion tenue le 10 octobre 2024 à Rabat, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a détaillé une série de mesures urgentes visant à promouvoir la production agricole et à garantir un approvisionnement suffisant des marchés nationaux, tout en s'attaquant à la question cruciale de la baisse des prix.
Mesures prioritaires
Le plan se concentre sur plusieurs actions destinées à renforcer la résilience du secteur agricole face aux défis climatiques et à la rareté des ressources en eau. Parmi les priorités, la protection et la reconstitution du patrimoine animalier occupent une place centrale. Le gouvernement s'engage à accompagner les professionnels des filières laitière, des viandes rouges, et avicole pour équilibrer la production et éviter les fluctuations de prix.
En ce qui concerne les cultures, le soutien aux filières végétales telles que l'oléiculture, l’agrumiculture, la production de dattes et les légumineuses est également au cœur du dispositif. Ces filières clés, aux côtés des semences, céréales, et produits sucriers, bénéficieront d'un suivi rapproché pour assurer une production stable et accessible.
7,3 MMDH mobilisés
Pour garantir l'efficacité de ce plan, le gouvernement mobilise un budget prévisionnel de 7,3 MMDH. Ce financement est destiné à appuyer les mesures urgentes et à restaurer progressivement l'équilibre au sein des différentes filières productives, tout en améliorant la gestion des intrants agricoles pour maximiser les rendements.
L’une des priorités affichées par le gouvernement est de garantir la baisse des prix des produits agricoles pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Cette démarche, combinée à un approvisionnement continu et suffisant des marchés nationaux, permettra de répondre aux besoins des consommateurs tout en soutenant les producteurs locaux.
Akhannouch a rappelé l’importance des investissements réalisés dans le cadre de la stratégie Génération Green, lancée en 2023. Ce programme vise la modernisation et le développement des filières agricoles marocaines, avec un budget global de plus de 110 milliards de dirhams sur dix ans. Parmi ces fonds, 42 milliards de dirhams proviennent directement de l'État par le biais du fonds de développement agricole.
Collaboration entre acteurs clés
La réunion a réuni plusieurs acteurs essentiels, Mohammed Sadiki, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des Eaux et forêts, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, Noureddine Bensouda, trésorier général du Royaume, Mohamed El Kharmoudi, directeur des domaines de l’Etat, Abdellatif Amrani, directeur général de l’administration des douanes et impôts indirects, Mohamed Fikrat, président du directoire du Crédit Agricole du Maroc, Abdallah Janati, directeur général de l’ONSSA, ainsi que les représentants des filières agricoles et des professionnels du secteur. Leur coordination est cruciale pour la mise en œuvre rapide et efficace des mesures prises. Ensemble, ils visent à construire un secteur agricole plus résilient, capable de s'adapter aux défis actuels tout en assurant la sécurité alimentaire du pays.
Mesures prioritaires
Le plan se concentre sur plusieurs actions destinées à renforcer la résilience du secteur agricole face aux défis climatiques et à la rareté des ressources en eau. Parmi les priorités, la protection et la reconstitution du patrimoine animalier occupent une place centrale. Le gouvernement s'engage à accompagner les professionnels des filières laitière, des viandes rouges, et avicole pour équilibrer la production et éviter les fluctuations de prix.
En ce qui concerne les cultures, le soutien aux filières végétales telles que l'oléiculture, l’agrumiculture, la production de dattes et les légumineuses est également au cœur du dispositif. Ces filières clés, aux côtés des semences, céréales, et produits sucriers, bénéficieront d'un suivi rapproché pour assurer une production stable et accessible.
7,3 MMDH mobilisés
Pour garantir l'efficacité de ce plan, le gouvernement mobilise un budget prévisionnel de 7,3 MMDH. Ce financement est destiné à appuyer les mesures urgentes et à restaurer progressivement l'équilibre au sein des différentes filières productives, tout en améliorant la gestion des intrants agricoles pour maximiser les rendements.
L’une des priorités affichées par le gouvernement est de garantir la baisse des prix des produits agricoles pour protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Cette démarche, combinée à un approvisionnement continu et suffisant des marchés nationaux, permettra de répondre aux besoins des consommateurs tout en soutenant les producteurs locaux.
Akhannouch a rappelé l’importance des investissements réalisés dans le cadre de la stratégie Génération Green, lancée en 2023. Ce programme vise la modernisation et le développement des filières agricoles marocaines, avec un budget global de plus de 110 milliards de dirhams sur dix ans. Parmi ces fonds, 42 milliards de dirhams proviennent directement de l'État par le biais du fonds de développement agricole.
Collaboration entre acteurs clés
La réunion a réuni plusieurs acteurs essentiels, Mohammed Sadiki, ministre de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des Eaux et forêts, Fouzi Lekjaa, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, Noureddine Bensouda, trésorier général du Royaume, Mohamed El Kharmoudi, directeur des domaines de l’Etat, Abdellatif Amrani, directeur général de l’administration des douanes et impôts indirects, Mohamed Fikrat, président du directoire du Crédit Agricole du Maroc, Abdallah Janati, directeur général de l’ONSSA, ainsi que les représentants des filières agricoles et des professionnels du secteur. Leur coordination est cruciale pour la mise en œuvre rapide et efficace des mesures prises. Ensemble, ils visent à construire un secteur agricole plus résilient, capable de s'adapter aux défis actuels tout en assurant la sécurité alimentaire du pays.