République centrafricaine. Révision à la baisse de la croissance
Le Fonds monétaire international (FMI) a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la République centrafricaine (RCA) à 1% pour l’année en cours, contre 1,3% envisagé à l’issue de sa dernière mission en avril dernier.
Lilia Habboul
Bangui, République centrafricaine
Selon l’institution financière, malgré les progrès dans le maintien de la paix, les perspectives de la relance économique en République centrafricaine restent soumises à de nombreux défis.
Par ailleurs, en dépit de l’augmentation des recettes intérieures de la RCA, qui ont atteint près de 80 milliards de FCFA fin juin 2024, une aggravation du déficit primaire public a été constatée sur la même période.
«Les autorités se sont engagées à mettre en œuvre une série de mesures d’urgence, y compris la suspension des exonérations douanières exceptionnelles dans le cadre d’un collectif budgétaire afin de tenir leurs objectifs de déficit public pour l’année 2024 », a déclaré Albert Touna Mama, chef de la mission du FMI, ajoutant qu’une amélioration significative à court terme des recettes intérieures ne sera possible qu’avec une contribution plus élevée de la fiscalité pétrolière, dont les performances actuelles (environ 9% des recettes intérieures totales en 2024) sont largement en deçà de leurs niveaux historiques (entre 20-25%).
Le FMI estime que le gouvernement centrafricain devra s’assurer de la mise en œuvre de ses engagements de réformes dans le secteur des produits pétroliers, afin de réduire les coûts d’importation, d’augmenter les recettes de l’Etat et d’alléger les coûts pour la population et les entreprises du pays.
Par ailleurs, en dépit de l’augmentation des recettes intérieures de la RCA, qui ont atteint près de 80 milliards de FCFA fin juin 2024, une aggravation du déficit primaire public a été constatée sur la même période.
«Les autorités se sont engagées à mettre en œuvre une série de mesures d’urgence, y compris la suspension des exonérations douanières exceptionnelles dans le cadre d’un collectif budgétaire afin de tenir leurs objectifs de déficit public pour l’année 2024 », a déclaré Albert Touna Mama, chef de la mission du FMI, ajoutant qu’une amélioration significative à court terme des recettes intérieures ne sera possible qu’avec une contribution plus élevée de la fiscalité pétrolière, dont les performances actuelles (environ 9% des recettes intérieures totales en 2024) sont largement en deçà de leurs niveaux historiques (entre 20-25%).
Le FMI estime que le gouvernement centrafricain devra s’assurer de la mise en œuvre de ses engagements de réformes dans le secteur des produits pétroliers, afin de réduire les coûts d’importation, d’augmenter les recettes de l’Etat et d’alléger les coûts pour la population et les entreprises du pays.