France-Maroc. Emmanuel Macron réaffirme la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Dans son discours prononcé, mardi 29 octobre, devant les membres de la Chambre des représentants et les conseillers de la deuxième Chambre au siège du parlement à Rabat, le président Emmanuel Macron a réaffirmé, formellement et solennellement, que "le présent et l'avenir" du Sahara occidental "s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine". Une déclaration qui a été chaleureusement applaudi par l’audience dont font partie des ministres des gouvernements marocain et français et les membres de la délégation accompagnant le président français dans voyage d’Etat au Maroc, entamé lundi 28 octobre et que se terminera mercredi 30 octobre.

"Et je le dis ici aussi avec beaucoup de force, nos opérateurs et nos entreprises accompagneront le développement de ces territoires (Provinces du sud du Maroc) au travers d'investissements, d'initiatives durables et solidaires au bénéfice des populations locales", a-t-il ajouté.

Pour rappel, le 30 juillet dernier, Emmanuel Macron a adressé une lettre à SM le Roi Mohammed VI assurant que l'avenir du Sahara occidental s'inscrit "dans le cadre de la souveraineté marocaine". Cette reconnaissance a ouvert la voie à la «refondation» en cours de la relation franco-marocaine dont Emmanuel Macron a rappelé la profondeur historique et la nécessité stratégique.

"Ancrée dans l'histoire, respectueuse des réalités et prometteuse pour l'avenir, cette position est celle que la France mettra en œuvre pour accompagner le Maroc dans les instances internationales", a annoncé le président français. Et Emmanuel Macron d’ajouter : "elle permet d'ouvrir une nouvelle page", y compris "avec tous ceux qui veulent agir dans un cadre de coopération régionale en Méditerranée avec les pays voisins du Maroc et avec l'Union européenne".

La France "a été accusée par certains de tous les maux, bien injustement, car pendant une décennie, elle a évité l'effondrement de plusieurs Etats face au terrorisme et à des califats territoriaux", a déploré le président français. Il a assuré vouloir, "avec humilité", "bâtir une stratégie partenariale nouvelle" dans la région.