Finance verte. Les banques sont-elles frileuses?
À Tanger, la CGEM a insisté sur la nécessité d'un financement accru des projets verts, pointant la réticence des banques à soutenir ces initiatives essentielles.
Mounia Kabiri Kettani
La section régionale de la CGEM a lancé un appel fort à la mobilisation des banques pour soutenir les projets verts.
Lors d’une rencontre organisée récemment à Tanger, la section régionale de la CGEM a lancé un appel fort à la mobilisation des banques pour soutenir les projets verts. L’objectif : permettre aux entreprises de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima de mieux financer leurs initiatives liées aux énergies renouvelables, au moment où l’Union européenne impose des normes environnementales de plus en plus strictes.
Le président de la CGEM Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Adil Rais, a mis l’accent sur la frilosité des banques face au financement des projets verts. Selon lui, ces projets sont pourtant essentiels, notamment dans un secteur industriel du nord du Maroc, largement tourné vers l’exportation, en particulier vers l’Europe. Il a ajouté que la mise en place de la taxe carbone par l’UE l’an dernier et l’extension de cette politique de durabilité nécessitent un accompagnement financier adapté, sans lequel les entreprises locales risquent de se retrouver pénalisées.
Au-delà des projets verts, les difficultés économiques persistent pour de nombreuses entreprises, surtout les PME. Nombre d’entre elles ont encore du mal à rembourser les crédits accordés durant la pandémie, et malgré la reprise, la pression financière demeure.
Des solutions concrètes pour les entreprises
Dans ce contexte, des solutions de financement ont été présentées lors de cette rencontre, notamment par Tamwilcom et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Tamwilcom a détaillé ses produits financiers comme le « Damane Tasdir », destiné aux entreprises marocaines actives dans l’exportation, ainsi que le produit « Ilayki Invest », dédié aux femmes entrepreneures. Ce dernier permet de financer jusqu’à 40 % des projets portés par des entreprises dirigées par des femmes.
Le Fonds Mohammed VI a, quant à lui, proposé des dispositifs comme le « CapAccess » et le « Cap Hospitality ». Le premier, destiné aux entreprises marocaines, offre un financement complémentaire aux crédits bancaires, tandis que le second soutient les établissements touristiques dans leur rénovation, avec des aides pour couvrir les intérêts des crédits.
Le président de la CGEM Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Adil Rais, a mis l’accent sur la frilosité des banques face au financement des projets verts. Selon lui, ces projets sont pourtant essentiels, notamment dans un secteur industriel du nord du Maroc, largement tourné vers l’exportation, en particulier vers l’Europe. Il a ajouté que la mise en place de la taxe carbone par l’UE l’an dernier et l’extension de cette politique de durabilité nécessitent un accompagnement financier adapté, sans lequel les entreprises locales risquent de se retrouver pénalisées.
Au-delà des projets verts, les difficultés économiques persistent pour de nombreuses entreprises, surtout les PME. Nombre d’entre elles ont encore du mal à rembourser les crédits accordés durant la pandémie, et malgré la reprise, la pression financière demeure.
Des solutions concrètes pour les entreprises
Dans ce contexte, des solutions de financement ont été présentées lors de cette rencontre, notamment par Tamwilcom et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement. Tamwilcom a détaillé ses produits financiers comme le « Damane Tasdir », destiné aux entreprises marocaines actives dans l’exportation, ainsi que le produit « Ilayki Invest », dédié aux femmes entrepreneures. Ce dernier permet de financer jusqu’à 40 % des projets portés par des entreprises dirigées par des femmes.
Le Fonds Mohammed VI a, quant à lui, proposé des dispositifs comme le « CapAccess » et le « Cap Hospitality ». Le premier, destiné aux entreprises marocaines, offre un financement complémentaire aux crédits bancaires, tandis que le second soutient les établissements touristiques dans leur rénovation, avec des aides pour couvrir les intérêts des crédits.