Afrique. Le nombre de déplacés internes a triplé en 15 ans
Les déplacements dus aux catastrophes naturelles, en particulier aux inondations, sont en hausse en Afrique.
Lilia Habboul
En Afrique, les conflits, violences et catastrophes naturelles ont fait grimper le nombre de personnes forcées de quitter leur foyer de manière considérable. L’on compte 35 millions de déplacés dans leur propre pays à la fin de l'année dernière, selon un observatoire international.
Les déplacés internes (PDI) africains représentaient à eux seuls près de la moitié de tous ceux qui, dans le monde, ont été forcés de fuir leur foyer pour trouver refuge ailleurs dans leur pays, explique à l'AFP Alexandra Bilak, directrice du Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC).
«Nous avons constaté un triplement du nombre de PDI sur le continent africain au cours des 15 dernières années », souligne-t-elle, ajoutant que « la majorité de ces déplacements internes sont causés par les conflits et la violence, mais sont également déclenchés de plus en plus par des catastrophes naturelles».
Si les PDI reçoivent généralement moins d'attention que les réfugiés qui eux cherchent à se mettre à l'abri dans un autre pays, ils sont beaucoup plus nombreux et leur vie est tout aussi bouleversée.
Le déplacement perturbe les moyens de subsistance, l'identité culturelle et les liens sociaux de communautés entières, les rendant plus vulnérables, a souligné l'IDMC dans un rapport.
Ces déplacements peuvent aussi chambouler les programmes de développement d'un pays en empêchant les déplacés de générer des revenus, de payer leur loyer ou leurs impôts, alors que dans le même temps, les autorités locales ou nationales doivent fournir des logements supplémentaires, des soins de santé, une éducation et une protection. Autant d'éléments qui génèrent des coûts supplémentaires.
Le rapport montre que l'augmentation des niveaux de conflit et de violence est responsable du déplacement interne de 32,5 millions de personnes en Afrique.
80% pour cent d'entre elles ont été déplacées dans cinq pays à savoir la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, le Nigeria, la Somalie et le Soudan.
Par ailleurs, les déplacements dus aux catastrophes naturelles sont également en hausse en Afrique.
Le nombre de fois où les gens ont été contraints de fuir des catastrophes a été multiplié par six entre 2009 et 2023, passant de 1,1 million de déplacements par an à 6,3 millions, selon l'IDMC.
Les inondations ont déclenché plus des trois quarts de ces mouvements, tandis que les sécheresses ont représenté 11% supplémentaires, selon le rapport.
Avec AFP
Les déplacés internes (PDI) africains représentaient à eux seuls près de la moitié de tous ceux qui, dans le monde, ont été forcés de fuir leur foyer pour trouver refuge ailleurs dans leur pays, explique à l'AFP Alexandra Bilak, directrice du Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC).
«Nous avons constaté un triplement du nombre de PDI sur le continent africain au cours des 15 dernières années », souligne-t-elle, ajoutant que « la majorité de ces déplacements internes sont causés par les conflits et la violence, mais sont également déclenchés de plus en plus par des catastrophes naturelles».
Si les PDI reçoivent généralement moins d'attention que les réfugiés qui eux cherchent à se mettre à l'abri dans un autre pays, ils sont beaucoup plus nombreux et leur vie est tout aussi bouleversée.
Le déplacement perturbe les moyens de subsistance, l'identité culturelle et les liens sociaux de communautés entières, les rendant plus vulnérables, a souligné l'IDMC dans un rapport.
Ces déplacements peuvent aussi chambouler les programmes de développement d'un pays en empêchant les déplacés de générer des revenus, de payer leur loyer ou leurs impôts, alors que dans le même temps, les autorités locales ou nationales doivent fournir des logements supplémentaires, des soins de santé, une éducation et une protection. Autant d'éléments qui génèrent des coûts supplémentaires.
Le rapport montre que l'augmentation des niveaux de conflit et de violence est responsable du déplacement interne de 32,5 millions de personnes en Afrique.
80% pour cent d'entre elles ont été déplacées dans cinq pays à savoir la République démocratique du Congo, l'Éthiopie, le Nigeria, la Somalie et le Soudan.
Par ailleurs, les déplacements dus aux catastrophes naturelles sont également en hausse en Afrique.
Le nombre de fois où les gens ont été contraints de fuir des catastrophes a été multiplié par six entre 2009 et 2023, passant de 1,1 million de déplacements par an à 6,3 millions, selon l'IDMC.
Les inondations ont déclenché plus des trois quarts de ces mouvements, tandis que les sécheresses ont représenté 11% supplémentaires, selon le rapport.
Avec AFP