MEDays 2024. Souveraineté et résilience au cœur des débats
Décideurs politiques, experts et leaders d'opinion se réunissent pendant quatre jours à Tanger pour discuter des enjeux de souveraineté, de résilience et d’équilibre mondial lors de la 16e édition du Forum MEDays.
Mounia Kabiri Kettani
Le coup d'envoi de la 16e édition du Forum MEDays a été donné ce mercredi 27 novembre à Tanger.
Le coup d'envoi de la 16e édition du Forum MEDays a été donné ce mercredi 27 novembre à Tanger. Prévu jusqu'au 30 novembre, cet événement organisé par l’institut Amadeus se déroule pour la première fois au Palais des Arts et de la Culture de la perle du Nord, en présence de nombreuses personnalités internationales, parmi lesquelles le président de l'Union des Comores, Azali Assoumani, le Premier ministre de la Guinée, Amadou Oury Bah, la Première ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, et le Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe, Patrice Trovoada. Ces dirigeants, aux côtés d'experts, de représentants de la société civile et de leaders d'opinion venus des quatre coins du monde, se réunissent pour débattre, en particulier, des enjeux liés à la souveraineté, à la résilience et à l'équilibre mondial.
Dans son allocution inaugurale, Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus, « ce forum n’est pas simplement une tribune pour débattre, mais un véritable acteur dans le processus de transformation de l’Afrique et du monde ».
Souvraineté et résilience
Le thème de cette année, "Souverainetés et Résiliences : Vers un nouvel équilibre mondial", résonne comme une promesse de renouvellement et de reconstruction face aux défis globaux. Selon Brahim Fassi Fihri, la souveraineté et la résilience sont des concepts essentiels, porteurs d’espoir dans un monde fragmenté par les crises géopolitiques, économiques, climatiques et sanitaires. « La souveraineté, ce n’est pas seulement une question de frontières. C’est la capacité, pour chaque nation, de décider par elle-même, de choisir ses alliances, de bâtir son avenir sans dépendre de la volonté d’autrui », a-t-il déclaré. Il a également souligné que la résilience est l'art de se réinventer, de trouver des opportunités dans l’adversité.
De son côté le président Azali Assoumani, a rappelé l’urgence de renforcer la souveraineté des États africains face aux pressions externes et internes. Il a appelé à une collaboration internationale pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire, à la transition énergétique, à l’éducation technologique et à la gestion des crises environnementales.
Sahara marocain. Un pilier stratégique pour l'Afrique
L'un des points forts de l’intervention de Brahim Fassi Fihri a été sa référence à la politique de souveraineté du Maroc concernant le Sahara. « Le Maroc a su transformer son Sahara en un pilier stratégique, non seulement sur le plan diplomatique, mais également en matière de développement régional et continental intégré », a-t-il relevé. Il a rappelé que les Provinces du Sud du Maroc sont en pleine transformation grâce à une vision royale ambitieuse. Les investissements massifs dans les infrastructures, tels que le port de Dakhla Atlantique et les zones franches, témoignent de la volonté du Royaume de faire de cette région un hub de développement pour toute l’Afrique.
Fassi Fihri a également mis en avant l’élan de soutien international croissant en faveur de la marocanité du Sahara, avec la reconnaissance de la souveraineté marocaine par des puissances mondiales comme les États-Unis, l’Espagne et la France. Il a ajouté que l’ouverture de consulats à Laâyoune et à Dakhla par des pays africains et arabes prouve l’ampleur de cette légitimité sur la scène mondiale.
MEDays. Une voix du Sud pour le monde
Dans un contexte mondial marqué par des crises économiques, sanitaires, et climatiques, Fassi Fihri a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération internationale pour faire face à ces défis. Il a décrit le forum comme un lieu où le Sud et le Nord peuvent dialoguer et élaborer des solutions concrètes pour un monde plus stable et équilibré. Il a affirmé avec conviction : « MEDays est devenu ce pont essentiel entre le Sud et le Nord, un lieu où nous échangeons, nous comprenons et, surtout, où nous construisons ensemble. » Il a souligné que le Forum est l’expression de l’intelligence collective, capable de surmonter les crises en réunissant les forces et les visions des peuples du Sud et du Nord.
Le président du forum a également mis l'accent sur le rôle actif du Sud dans la résolution des crises mondiales. « Plus que jamais, nous affirmons que le Sud n’est pas un spectateur passif des décisions prises ailleurs. Le Sud est un acteur, une force motrice, un partenaire indispensable pour relever les défis mondiaux », a-t-il conclu.
Dans son allocution inaugurale, Brahim Fassi Fihri, président de l’Institut Amadeus, « ce forum n’est pas simplement une tribune pour débattre, mais un véritable acteur dans le processus de transformation de l’Afrique et du monde ».
Souvraineté et résilience
Le thème de cette année, "Souverainetés et Résiliences : Vers un nouvel équilibre mondial", résonne comme une promesse de renouvellement et de reconstruction face aux défis globaux. Selon Brahim Fassi Fihri, la souveraineté et la résilience sont des concepts essentiels, porteurs d’espoir dans un monde fragmenté par les crises géopolitiques, économiques, climatiques et sanitaires. « La souveraineté, ce n’est pas seulement une question de frontières. C’est la capacité, pour chaque nation, de décider par elle-même, de choisir ses alliances, de bâtir son avenir sans dépendre de la volonté d’autrui », a-t-il déclaré. Il a également souligné que la résilience est l'art de se réinventer, de trouver des opportunités dans l’adversité.
De son côté le président Azali Assoumani, a rappelé l’urgence de renforcer la souveraineté des États africains face aux pressions externes et internes. Il a appelé à une collaboration internationale pour relever les défis liés à la sécurité alimentaire, à la transition énergétique, à l’éducation technologique et à la gestion des crises environnementales.
Sahara marocain. Un pilier stratégique pour l'Afrique
L'un des points forts de l’intervention de Brahim Fassi Fihri a été sa référence à la politique de souveraineté du Maroc concernant le Sahara. « Le Maroc a su transformer son Sahara en un pilier stratégique, non seulement sur le plan diplomatique, mais également en matière de développement régional et continental intégré », a-t-il relevé. Il a rappelé que les Provinces du Sud du Maroc sont en pleine transformation grâce à une vision royale ambitieuse. Les investissements massifs dans les infrastructures, tels que le port de Dakhla Atlantique et les zones franches, témoignent de la volonté du Royaume de faire de cette région un hub de développement pour toute l’Afrique.
Fassi Fihri a également mis en avant l’élan de soutien international croissant en faveur de la marocanité du Sahara, avec la reconnaissance de la souveraineté marocaine par des puissances mondiales comme les États-Unis, l’Espagne et la France. Il a ajouté que l’ouverture de consulats à Laâyoune et à Dakhla par des pays africains et arabes prouve l’ampleur de cette légitimité sur la scène mondiale.
MEDays. Une voix du Sud pour le monde
Dans un contexte mondial marqué par des crises économiques, sanitaires, et climatiques, Fassi Fihri a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération internationale pour faire face à ces défis. Il a décrit le forum comme un lieu où le Sud et le Nord peuvent dialoguer et élaborer des solutions concrètes pour un monde plus stable et équilibré. Il a affirmé avec conviction : « MEDays est devenu ce pont essentiel entre le Sud et le Nord, un lieu où nous échangeons, nous comprenons et, surtout, où nous construisons ensemble. » Il a souligné que le Forum est l’expression de l’intelligence collective, capable de surmonter les crises en réunissant les forces et les visions des peuples du Sud et du Nord.
Le président du forum a également mis l'accent sur le rôle actif du Sud dans la résolution des crises mondiales. « Plus que jamais, nous affirmons que le Sud n’est pas un spectateur passif des décisions prises ailleurs. Le Sud est un acteur, une force motrice, un partenaire indispensable pour relever les défis mondiaux », a-t-il conclu.