Cinema
FIFM 2024 : Tim Burton entre « classicisme et excentricité »
Venu pour la première fois au Festival international du Film de Marrakech (FIFM), le réalisateur, scénariste et producteur américain Tim Burton a animé une masterclass dans le cadre du programme « Conversations » organisé, samedi 30 novembre, au théâtre Meydene.
Kawtar Firdaous
Le réalisateur américain Tim Burton animant une Masterclass au théâtre Meyden lors de la 21e édition du FIFM.
C’est devant une salle comble que le réalisateur américain Tim Burton s’est exprimé sans retenue sur sa longue carrière cinématographique. Face aux questions du critique français de cinéma Gérard Lefort, la légende américaine est revenue sur son enfance à Burbank en Californie. Tim Burton a expliqué que ses premières influences cinématographiques venaient de films atypiques, loin des productions primées aux Oscars.
Il a par la même occasion cité les classiques de l’horreur de l’Universal, qu’il percevait comme des contes de fées modernes, imprégnés d’une esthétique à la fois fascinante et inquiétante. « Petit, je ne lisais pas, a-t-il confié. Je regardais surtout des films de monstres. C’était mes Contes de Grimm à moi ».
Le cinéaste américain s’est ainsi exprimé sur l’ambiguïté qui caractérise son univers, souvent décrit comme « un mélange de lumière et d’obscurité », à l’image des contes des frères Grimm. Pour lui, ces histoires, avec leurs images marquantes et parfois effrayantes, ont une résonance universelle, transcendant les notions de public adulte ou enfantin.
Tim Burton est également revenu sur son expérience avec l’acteur Paul Reubens dans l’un de ses premiers films : « Pee-wee’s Big Adventure » et le fait de lui avoir proposé un rôle dans « Batman » bien qu’il ait été boycotté par Hollywood. « Connu avant d’être éloigné, Paul Reubens m’a soutenu, il m’a fait confiance alors que je démarrais ma carrière », se souvient-il.
Magie et humanité
Définissant son style comme « une alliance entre classicisme et excentricité », Tim Burton a également partagé son attachement à l’œuvre d’Edgar Allan Poe, qu’il considère comme « une source d’inspiration importante ». Pour lui, la poésie et la dimension abstraite de l’auteur nourrissent son imaginaire sans jamais s’imposer de manière littérale, mais en touchant des couches plus profondes et subconscientes de sa créativité.
Cette rencontre, ponctuée d’extraits de films emblématiques comme le mythique « Edward aux mains d’argent », a plongé le public dans l’univers atypique de Tim Burton, où s’entremêlent horreur et comique pour conter des histoires empreintes de magie et d’humanité.
Le cinéaste a aussi évoqué son histoire avec Disney pour qui il a réalisé plusieurs films dont « Alice au Pays des merveilles » et « Dumbo ». « Je n’ai jamais été un fan de Disney », a-t-il précisé. Disney est comme une grande famille. Et dans une grande famille, il y a toujours une brebis galeuse ou un mouton noir. C’est moi ».
Pour le réalisateur de « Mars Attack », les films doivent être réalisés « avec passion ». « Je n’ai jamais fait d’école de cinéma, a-t-il confié. La clé, c’est la passion ». L’as de l’humour noir a aussi précisé que ses enfants ne regardaient pas ses films et « qu’ils ne demandent pas à en voir ».
Pour ce qui est du Maroc, il avoue « adorer le design du pays, son histoire de l’art, ... c’est très inspirant », a-t-il conclu.
Il a par la même occasion cité les classiques de l’horreur de l’Universal, qu’il percevait comme des contes de fées modernes, imprégnés d’une esthétique à la fois fascinante et inquiétante. « Petit, je ne lisais pas, a-t-il confié. Je regardais surtout des films de monstres. C’était mes Contes de Grimm à moi ».
Le cinéaste américain s’est ainsi exprimé sur l’ambiguïté qui caractérise son univers, souvent décrit comme « un mélange de lumière et d’obscurité », à l’image des contes des frères Grimm. Pour lui, ces histoires, avec leurs images marquantes et parfois effrayantes, ont une résonance universelle, transcendant les notions de public adulte ou enfantin.
Tim Burton est également revenu sur son expérience avec l’acteur Paul Reubens dans l’un de ses premiers films : « Pee-wee’s Big Adventure » et le fait de lui avoir proposé un rôle dans « Batman » bien qu’il ait été boycotté par Hollywood. « Connu avant d’être éloigné, Paul Reubens m’a soutenu, il m’a fait confiance alors que je démarrais ma carrière », se souvient-il.
Magie et humanité
Définissant son style comme « une alliance entre classicisme et excentricité », Tim Burton a également partagé son attachement à l’œuvre d’Edgar Allan Poe, qu’il considère comme « une source d’inspiration importante ». Pour lui, la poésie et la dimension abstraite de l’auteur nourrissent son imaginaire sans jamais s’imposer de manière littérale, mais en touchant des couches plus profondes et subconscientes de sa créativité.
Cette rencontre, ponctuée d’extraits de films emblématiques comme le mythique « Edward aux mains d’argent », a plongé le public dans l’univers atypique de Tim Burton, où s’entremêlent horreur et comique pour conter des histoires empreintes de magie et d’humanité.
Le cinéaste a aussi évoqué son histoire avec Disney pour qui il a réalisé plusieurs films dont « Alice au Pays des merveilles » et « Dumbo ». « Je n’ai jamais été un fan de Disney », a-t-il précisé. Disney est comme une grande famille. Et dans une grande famille, il y a toujours une brebis galeuse ou un mouton noir. C’est moi ».
Pour le réalisateur de « Mars Attack », les films doivent être réalisés « avec passion ». « Je n’ai jamais fait d’école de cinéma, a-t-il confié. La clé, c’est la passion ». L’as de l’humour noir a aussi précisé que ses enfants ne regardaient pas ses films et « qu’ils ne demandent pas à en voir ».
Pour ce qui est du Maroc, il avoue « adorer le design du pays, son histoire de l’art, ... c’est très inspirant », a-t-il conclu.