Cinema
FIFM. Marrakech rend un vibrant hommage à Sean Penn
Le Festival International du Film de Marrakech a rendu, samedi soir, un hommage émouvant à l’acteur et réalisateur américain Sean Penn, sous les regards admiratifs de ses pairs et du public qui lui ont réservé une longue ovation au Palais des Congrès.
Kawtar Firdaous
Sean Penn et Valeria Golino-FIFM 2024.
Marrakech a célébré ce soir l’un des piliers de l’art dramatique à Hollywood, Sean Penn, connu pour ses rôles légendaires dans des films comme Dead man walking (réalisé par Tim Robbins, 1995), Mystic River (réalisé par Clin Eastwood, 2003) ou Milk (réalisé par Gus Van Sant, 2008), où il a livré un jeu magistral alliant profondeur humaine et conscience politique.
« Je suis chanceux de me tenir devant vous, entouré de tant de créateurs talentueux qui tissent des récits fascinants, a-t-il confié. Ils sont une vraie source d’inspiration ».
Sean Penn a par la même occasion partagé son point de vue sur la liberté d’expression. « Il y a une chose que nous ne devons pas perdre de vue : l’importance de s’exprimer, a-t-il confié. Dans le contexte des courants libéraux actuels, notamment aux États-Unis et à travers le monde, il est essentiel de mettre l’accent sur la diversité, pas seulement celle des comportements ou des idées, mais aussi sur la possibilité d’exprimer ce qui se trouve au fond de nos cœurs. Cela ne doit jamais être oublié ».
L’actrice italienne Valeria Golino et amie de longue date de l’acteur américain lui a remis l’étoile d’honneur du FIFM, symbolisant une carrière marquée par l’exploration de thématiques sociales et humaines profondes. Avec des chefs-d’œuvre tels que La Dernière Marche (1995), Accords et désaccords (2000), ou encore Sam, je suis Sam (2002), Sean Penn qui a plus de 40 de carrière, a multiplié les performances inoubliables, remportant deux Oscars pour ses rôles dans Mystic River (2003) de Clint Eastwood et Harvey Milk (2008) de Gus Van Sant.
Avec plus de 40 ans de carrière, l’acteur et réalisateur américain socialement et politiquement engagé, était regardé à ses débuts comme une version moderne de James Dean. Par la suite, il a su s’imposer à Hollywood ans avec un tempérament artistique bien propre à lui. Le bad boy du cinéma américain a toujours fait l’unanimité auprès des critiques et du public grâce à son talent et à ses choix audacieux, tout en assumant ses prises de position publiques. Rebelle dans l’âme, il n’a jamais hésité à mêler son art à son engagement, au prix de polémiques qui n’ont fait que renforcer sa singularité dans l’industrie.
« Je fais du cinéma pour ceux qui se retirent dans la solitude, submergés par la peur et la douleur dans leur lutte contre le monde. Je veux leur montrer qu'il y en a d'autres comme eux, qu'ils ne sont pas seuls », confie Sean Penn, qui fait toujours sensation à l'écran et ailleurs.
En 1997, il décroche le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes pour She’s So Lovely. L’acteur qui crève l’écran et réputé pour sa capacité à plonger dans l’âme de ses personnages devient au fil des ans, un pionnier de la réinvention du héros tragique dans le cinéma américain.
Il a aussi démontré ses talents de réalisateur. Ses films : Into the Wild, Flag Day, The Indian Runner,... témoignent d’une incroyable sensibilité artistique et d’une volonté de raconter des récits profondément authentiques.
« Je suis chanceux de me tenir devant vous, entouré de tant de créateurs talentueux qui tissent des récits fascinants, a-t-il confié. Ils sont une vraie source d’inspiration ».
Sean Penn a par la même occasion partagé son point de vue sur la liberté d’expression. « Il y a une chose que nous ne devons pas perdre de vue : l’importance de s’exprimer, a-t-il confié. Dans le contexte des courants libéraux actuels, notamment aux États-Unis et à travers le monde, il est essentiel de mettre l’accent sur la diversité, pas seulement celle des comportements ou des idées, mais aussi sur la possibilité d’exprimer ce qui se trouve au fond de nos cœurs. Cela ne doit jamais être oublié ».
L’actrice italienne Valeria Golino et amie de longue date de l’acteur américain lui a remis l’étoile d’honneur du FIFM, symbolisant une carrière marquée par l’exploration de thématiques sociales et humaines profondes. Avec des chefs-d’œuvre tels que La Dernière Marche (1995), Accords et désaccords (2000), ou encore Sam, je suis Sam (2002), Sean Penn qui a plus de 40 de carrière, a multiplié les performances inoubliables, remportant deux Oscars pour ses rôles dans Mystic River (2003) de Clint Eastwood et Harvey Milk (2008) de Gus Van Sant.
Avec plus de 40 ans de carrière, l’acteur et réalisateur américain socialement et politiquement engagé, était regardé à ses débuts comme une version moderne de James Dean. Par la suite, il a su s’imposer à Hollywood ans avec un tempérament artistique bien propre à lui. Le bad boy du cinéma américain a toujours fait l’unanimité auprès des critiques et du public grâce à son talent et à ses choix audacieux, tout en assumant ses prises de position publiques. Rebelle dans l’âme, il n’a jamais hésité à mêler son art à son engagement, au prix de polémiques qui n’ont fait que renforcer sa singularité dans l’industrie.
« Je fais du cinéma pour ceux qui se retirent dans la solitude, submergés par la peur et la douleur dans leur lutte contre le monde. Je veux leur montrer qu'il y en a d'autres comme eux, qu'ils ne sont pas seuls », confie Sean Penn, qui fait toujours sensation à l'écran et ailleurs.
En 1997, il décroche le prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes pour She’s So Lovely. L’acteur qui crève l’écran et réputé pour sa capacité à plonger dans l’âme de ses personnages devient au fil des ans, un pionnier de la réinvention du héros tragique dans le cinéma américain.
Il a aussi démontré ses talents de réalisateur. Ses films : Into the Wild, Flag Day, The Indian Runner,... témoignent d’une incroyable sensibilité artistique et d’une volonté de raconter des récits profondément authentiques.