Africa Investment Forum. Financer l’Afrique de demain
Lors de la 5ᵉ édition de l’Africa Investment Forum (AIF), à Rabat, la ministre de l’économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, a lancé un appel pour une mobilisation collective visant à transformer l’accès au financement en Afrique.
Mounia Kabiri Kettani
Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’économie et des finances lors de la 5ᵉ édition de l’Africa Investment Forum (AIF).
Dans un contexte marqué par des défis structurels et des opportunités uniques, lors de la 5ᵉ édition de l’Africa Investment Forum (AIF) la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui a plaidé pour des réformes ambitieuses et des partenariats innovants capables de répondre aux besoins croissants du continent.
Dans son discours d’ouverture, la ministre a insisté sur l’importance de cette édition pour bâtir une Afrique prospère : « L’essor tant attendu de notre continent repose sur la sécurisation des financements. Nous devons agir collectivement pour y parvenir », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté « Je suis profondément convaincue que l’Africa Investment Forum 2024 offrira une opportunité unique d’enrichir notre réflexion commune, d’explorer des solutions innovantes aux défis persistants et de renforcer les partenariats solides pour concrétiser nos aspirations ».
Financer l’avenir de l’Afrique : une urgence
Placée sous le thème « Tirer parti de partenariats innovants pour passer à l’échelle supérieure », cette édition réunit plus de 500 dirigeants d’entreprises et PME pour discuter de l’attrait croissant de l’Afrique. Avec 39 % de la population mondiale âgée de moins de 20 ans et un marché de 2,5 milliards de consommateurs d’ici 2050, l’Afrique s’affirme comme une destination incontournable pour les investissements présents et futurs.
Cependant, malgré ses immenses potentialités, le continent reste confronté à un déficit chronique de financement pour atteindre ses Objectifs de développement durable (ODD) et concrétiser les ambitions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Lors de son intervention, Nadia Fettah a insisté sur la nécessité de mobiliser des ressources substantielles pour relever des défis tels que la pauvreté, le chômage, ou encore le manque d’infrastructures.
Elle a notamment souligné l’importance de préparer des projets viables et attractifs, tout en appelant à des mécanismes financiers globaux capables de garantir un accès rapide aux liquidités pour les économies africaines en difficulté.
Le Maroc, un acteur clé pour l’intégration régionale
Fidèle à sa vision panafricaine, le Maroc s’affirme comme un levier stratégique pour la coopération régionale et le développement du continent. Parmi les initiatives phares, le Gazoduc Africain Atlantique et l’initiative royale pour l’Atlantique incarnent l’engagement du Royaume en faveur de projets transformateurs.
Ces efforts s’accompagnent d’investissements majeurs dans les infrastructures nationales, comme le port de Dakhla Atlantique ou la Ligne à Grande Vitesse Kenitra-Marrakech, renforçant ainsi la position du Maroc comme un hub entre l’Afrique, l’Europe, et le Moyen-Orient.
Un partenariat global pour transformer l’Afrique
En conclusion, Nadia Fettah a appelé les partenaires au développement et les investisseurs à intensifier leurs efforts pour libérer le potentiel économique africain. La ministre a rappelé que des plateformes comme l’Africa Investment Forum, qui a déjà suscité près de 180 milliards de dollars d’intérêts d’investissement depuis 2018, jouent un rôle clé dans cette transformation.
Dans son discours d’ouverture, la ministre a insisté sur l’importance de cette édition pour bâtir une Afrique prospère : « L’essor tant attendu de notre continent repose sur la sécurisation des financements. Nous devons agir collectivement pour y parvenir », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté « Je suis profondément convaincue que l’Africa Investment Forum 2024 offrira une opportunité unique d’enrichir notre réflexion commune, d’explorer des solutions innovantes aux défis persistants et de renforcer les partenariats solides pour concrétiser nos aspirations ».
Financer l’avenir de l’Afrique : une urgence
Placée sous le thème « Tirer parti de partenariats innovants pour passer à l’échelle supérieure », cette édition réunit plus de 500 dirigeants d’entreprises et PME pour discuter de l’attrait croissant de l’Afrique. Avec 39 % de la population mondiale âgée de moins de 20 ans et un marché de 2,5 milliards de consommateurs d’ici 2050, l’Afrique s’affirme comme une destination incontournable pour les investissements présents et futurs.
Cependant, malgré ses immenses potentialités, le continent reste confronté à un déficit chronique de financement pour atteindre ses Objectifs de développement durable (ODD) et concrétiser les ambitions de l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Lors de son intervention, Nadia Fettah a insisté sur la nécessité de mobiliser des ressources substantielles pour relever des défis tels que la pauvreté, le chômage, ou encore le manque d’infrastructures.
Elle a notamment souligné l’importance de préparer des projets viables et attractifs, tout en appelant à des mécanismes financiers globaux capables de garantir un accès rapide aux liquidités pour les économies africaines en difficulté.
Le Maroc, un acteur clé pour l’intégration régionale
Fidèle à sa vision panafricaine, le Maroc s’affirme comme un levier stratégique pour la coopération régionale et le développement du continent. Parmi les initiatives phares, le Gazoduc Africain Atlantique et l’initiative royale pour l’Atlantique incarnent l’engagement du Royaume en faveur de projets transformateurs.
Ces efforts s’accompagnent d’investissements majeurs dans les infrastructures nationales, comme le port de Dakhla Atlantique ou la Ligne à Grande Vitesse Kenitra-Marrakech, renforçant ainsi la position du Maroc comme un hub entre l’Afrique, l’Europe, et le Moyen-Orient.
Un partenariat global pour transformer l’Afrique
En conclusion, Nadia Fettah a appelé les partenaires au développement et les investisseurs à intensifier leurs efforts pour libérer le potentiel économique africain. La ministre a rappelé que des plateformes comme l’Africa Investment Forum, qui a déjà suscité près de 180 milliards de dollars d’intérêts d’investissement depuis 2018, jouent un rôle clé dans cette transformation.