Société
Le Maroc avorte une tentative algérienne d’usurpation du caftan N’taâ à l’UNESCO
Nouvelle victoire pour le Maroc qui a réussi mercredi à déjouer une tentative algérienne d’appropriation du caftan « N’taâ » lors d’une réunion de la commission gouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.
Le caftan N'taâ un patrimoine précieux jalousement gardé
C’était lors de la 19ème session de la Commission gouvernementale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, qui s’est tenue, mercredi 4 décembre à la capitale paraguayenne. Le Maroc a réussi à intercepter une nouvelle tentative d’usurpation du caftan de Fès brodé au fil d’or (N’taâ) dont la photo a été incluse dans un dossier présentant des habits algériens.
La délégation marocaine a aussitôt réagi en soumettant une objection officielle, appuyée de preuves. La représentation permanente du Maroc auprès de l’UNESCO, a précisé que l’image utilisée dans le dit dossier ainsi que son objet était d’origine marocaine. Elle a renforcé son argumentaire par des données précises collectées par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en collaboration avec la mission permanente du Maroc auprès de l’UNESCO.
Aux aguets
« Le Royaume du Maroc, tout en adhérant pleinement à l’esprit d’ouverture et de paix dont la sacralité prime et transcende les frontières, réaffirme que notre Convention ne doit aucunement faire l'objet d'exploitation à des fins d'usurpation culturelle ou d'instrumentalisation politique comme le stipule l'acte constitutif de notre Organisation », souligne l’ambassadeur marocain à l’UNESCO en insistant sur la préservation de « la souveraineté et l’intégrité culturelles des nations et la spécificité identitaire des communautés ».
Revenant à la charge, l’ambassadeur a cité «l’exemple du Caftan emblématique Ntaâ de la ville de Fès avec ses multiples broderies animalières et florales dont la photo a été introduite de manière inexpliquée et vicieuse dans le dossier de l'État soumissionnaire et en déconnexion avec l’élément présenté pour inscription». Il a rappelé par ailleurs que ce caftan fait justement l'objet d'une candidature marocaine d'inscription au titre du cycle 2025. « Mondialement reconnu pour sa beauté et le savoir-faire unique qui le façonne depuis plusieurs siècles, ce caftan fait malheureusement l'objet de tentatives d‘appropriation au même titre que d'autres éléments du patrimoine vivant marocain », insiste le représentant marocain.
Marquant une première dans l’histoire de la commission, l’objection officielle marocaine a été acceptée et la commission a décidé de retirer l’image du caftan marocain du dossier algérien. Elément emblématique de l’artisanat national et du patrimoine ancestral marocain, le Caftan est au cœur d’un projet de labellisation porté par le ministère du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire. Une initiative lancée pour faire face aux tentatives d’usurpation du Caftan par la création d’un label et d’une marque collective de certification. Un acte qui facilitera la commercialisation du caftan à l'échelle nationale et internationale avec la garantie de son authenticité.
La délégation marocaine a aussitôt réagi en soumettant une objection officielle, appuyée de preuves. La représentation permanente du Maroc auprès de l’UNESCO, a précisé que l’image utilisée dans le dit dossier ainsi que son objet était d’origine marocaine. Elle a renforcé son argumentaire par des données précises collectées par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, en collaboration avec la mission permanente du Maroc auprès de l’UNESCO.
Aux aguets
« Le Royaume du Maroc, tout en adhérant pleinement à l’esprit d’ouverture et de paix dont la sacralité prime et transcende les frontières, réaffirme que notre Convention ne doit aucunement faire l'objet d'exploitation à des fins d'usurpation culturelle ou d'instrumentalisation politique comme le stipule l'acte constitutif de notre Organisation », souligne l’ambassadeur marocain à l’UNESCO en insistant sur la préservation de « la souveraineté et l’intégrité culturelles des nations et la spécificité identitaire des communautés ».
Revenant à la charge, l’ambassadeur a cité «l’exemple du Caftan emblématique Ntaâ de la ville de Fès avec ses multiples broderies animalières et florales dont la photo a été introduite de manière inexpliquée et vicieuse dans le dossier de l'État soumissionnaire et en déconnexion avec l’élément présenté pour inscription». Il a rappelé par ailleurs que ce caftan fait justement l'objet d'une candidature marocaine d'inscription au titre du cycle 2025. « Mondialement reconnu pour sa beauté et le savoir-faire unique qui le façonne depuis plusieurs siècles, ce caftan fait malheureusement l'objet de tentatives d‘appropriation au même titre que d'autres éléments du patrimoine vivant marocain », insiste le représentant marocain.
Marquant une première dans l’histoire de la commission, l’objection officielle marocaine a été acceptée et la commission a décidé de retirer l’image du caftan marocain du dossier algérien. Elément emblématique de l’artisanat national et du patrimoine ancestral marocain, le Caftan est au cœur d’un projet de labellisation porté par le ministère du tourisme, de l'artisanat et de l'économie sociale et solidaire. Une initiative lancée pour faire face aux tentatives d’usurpation du Caftan par la création d’un label et d’une marque collective de certification. Un acte qui facilitera la commercialisation du caftan à l'échelle nationale et internationale avec la garantie de son authenticité.