Al Hoceima veut attirer les touristes toute l’année
Si l’été demeure la saison phare pour le tourisme à Al Hoceima, de nombreux défis persistent pour en faire une destination attractive tout au long de l’année. Ahmed Oualyad, responsable commercial de l’hôtel Radisson Blu de la ville reste convaincu que la Coupe du Monde 2030 pourrait représenter une opportunité exceptionnelle pour revitaliser l’activité touristique hors saison.
Mounia Kabiri Kettani
Al Hoceima possède un potentiel naturel et culturel encore largement sous-exploité.
L’été 2024 n’a pas répondu aux attentes avec un démarrage tardif des activités estivales. « Nous avons constaté une baisse de 40 % de fréquentation en juillet par rapport à l’année précédente », explique Ahmed Oualyad. Cette chute s’explique par plusieurs facteurs, notamment la concurrence accrue des destinations étrangères comme l’Espagne et l’attrait des vols low-cost proposés par des compagnies telles que Ryanair, avec des tarifs accessibles dès 25 €.
Malgré ce démarrage difficile, le mois d’août a permis un redressement notable, avec des taux de remplissage atteignant entre 82 % et 85 %. « Le marché marocain reste prépondérant, représentant 80 % de notre clientèle, mais nous collaborons également avec des opérateurs spécialisés sur les marchés portugais et tchèque », ajoute Oualyad.
Connectivité insuffisante
Malgré ses paysages exceptionnels, Al Hoceima souffre d’un manque criant d’infrastructures et de connectivité. Actuellement, seule la Royal Air Maroc relie Casablanca à la ville, avec trois vols hebdomadaires subventionnés. « C’est un début encourageant, mais insuffisant pour garantir une stabilité touristique. L’arrivée de vols charters serait essentielle pour rendre la destination accessible toute l’année », estime le responsable.
L’ouverture récente d’un grand stade, sélectionné pour les préparatifs de la Coupe du Monde 2030 et l’accueil de compétitions internationales, ouvre néanmoins de nouvelles perspectives. "Ces infrastructures peuvent positionner Al Hoceima comme un hub de loisirs et de sport. Cependant, leur impact dépendra d’un effort coordonné entre les acteurs locaux et nationaux", insiste-t-il.
Cependant, pour exploiter pleinement cette opportunité, le professionnel rste convaincu que "la ville doit investir dans le développement d’infrastructures modernes, diversifier son offre touristique et renforcer la promotion de ses richesses locales. Cela inclut la mise en avant de son patrimoine culturel, de sa gastronomie et de ses paysages, tout en créant des activités adaptées à toutes les saisons.
Manque de main d’œuvre qualifiée
L’une des principales contraintes reste le manque de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur hôtelier. « La pandémie de COVID-19 a exacerbé ce problème, de nombreux professionnels ayant quitté le secteur pour d’autres opportunités », explique Oualyad. Il appelle à la création de centres de formation dédiés, capables de transmettre une réelle passion du métier aux jeunes et de les inciter à s’y engager pleinement.
Potentiel sous-exploité
Al Hoceima possède un potentiel naturel et culturel encore largement sous-exploité. « Au-delà de ses plages, la ville a une histoire riche et des monuments qui méritent d’être mis en valeur. Le rôle du ministère de la Culture est crucial pour promouvoir ce patrimoine », souligne-t-il.
Des initiatives comme le récent Masterclass culinaire, qui a réuni neuf chefs marocains de renom pour former les jeunes locaux, illustrent cette volonté de diversifier l’offre touristique. "Aujourd’hui, beaucoup de jeunes choisissent la cuisine comme métier, mais sans réelle vision pour l’avenir. Il est essentiel de leur montrer les opportunités qu’offre ce secteur et de les encourager à s’y investir pleinement", affirme Oualyad.
Perspectives prometteuses
Avec l’arrivée d’une nouvelle direction générale, l’hôtel Radisson Al Hoceima déploie une stratégie ambitieuse pour stabiliser ses équipes et instaurer une culture d’entreprise forte. « Notre priorité est de construire une équipe homogène et stable, capable de répondre aux attentes variées de nos clients. Cela implique une amélioration des conditions de travail et une réduction significative du turnover », note le responsable.
Par ailleurs, le segment de l’événementiel représente un axe de développement stratégique pour l’hôtel. Mais pour exploiter pleinement ce potentiel, une meilleure accessibilité de la région reste incontournable. Ce défi, s’il est relevé, pourrait positionner Al Hoceima comme une destination incontournable, non seulement pour le tourisme estival, mais tout au long de l’année.
Malgré ce démarrage difficile, le mois d’août a permis un redressement notable, avec des taux de remplissage atteignant entre 82 % et 85 %. « Le marché marocain reste prépondérant, représentant 80 % de notre clientèle, mais nous collaborons également avec des opérateurs spécialisés sur les marchés portugais et tchèque », ajoute Oualyad.
Connectivité insuffisante
Malgré ses paysages exceptionnels, Al Hoceima souffre d’un manque criant d’infrastructures et de connectivité. Actuellement, seule la Royal Air Maroc relie Casablanca à la ville, avec trois vols hebdomadaires subventionnés. « C’est un début encourageant, mais insuffisant pour garantir une stabilité touristique. L’arrivée de vols charters serait essentielle pour rendre la destination accessible toute l’année », estime le responsable.
L’ouverture récente d’un grand stade, sélectionné pour les préparatifs de la Coupe du Monde 2030 et l’accueil de compétitions internationales, ouvre néanmoins de nouvelles perspectives. "Ces infrastructures peuvent positionner Al Hoceima comme un hub de loisirs et de sport. Cependant, leur impact dépendra d’un effort coordonné entre les acteurs locaux et nationaux", insiste-t-il.
Cependant, pour exploiter pleinement cette opportunité, le professionnel rste convaincu que "la ville doit investir dans le développement d’infrastructures modernes, diversifier son offre touristique et renforcer la promotion de ses richesses locales. Cela inclut la mise en avant de son patrimoine culturel, de sa gastronomie et de ses paysages, tout en créant des activités adaptées à toutes les saisons.
Manque de main d’œuvre qualifiée
L’une des principales contraintes reste le manque de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur hôtelier. « La pandémie de COVID-19 a exacerbé ce problème, de nombreux professionnels ayant quitté le secteur pour d’autres opportunités », explique Oualyad. Il appelle à la création de centres de formation dédiés, capables de transmettre une réelle passion du métier aux jeunes et de les inciter à s’y engager pleinement.
Potentiel sous-exploité
Al Hoceima possède un potentiel naturel et culturel encore largement sous-exploité. « Au-delà de ses plages, la ville a une histoire riche et des monuments qui méritent d’être mis en valeur. Le rôle du ministère de la Culture est crucial pour promouvoir ce patrimoine », souligne-t-il.
Des initiatives comme le récent Masterclass culinaire, qui a réuni neuf chefs marocains de renom pour former les jeunes locaux, illustrent cette volonté de diversifier l’offre touristique. "Aujourd’hui, beaucoup de jeunes choisissent la cuisine comme métier, mais sans réelle vision pour l’avenir. Il est essentiel de leur montrer les opportunités qu’offre ce secteur et de les encourager à s’y investir pleinement", affirme Oualyad.
Perspectives prometteuses
Avec l’arrivée d’une nouvelle direction générale, l’hôtel Radisson Al Hoceima déploie une stratégie ambitieuse pour stabiliser ses équipes et instaurer une culture d’entreprise forte. « Notre priorité est de construire une équipe homogène et stable, capable de répondre aux attentes variées de nos clients. Cela implique une amélioration des conditions de travail et une réduction significative du turnover », note le responsable.
Par ailleurs, le segment de l’événementiel représente un axe de développement stratégique pour l’hôtel. Mais pour exploiter pleinement ce potentiel, une meilleure accessibilité de la région reste incontournable. Ce défi, s’il est relevé, pourrait positionner Al Hoceima comme une destination incontournable, non seulement pour le tourisme estival, mais tout au long de l’année.