Mozambique. La victoire du Frelimo confirmée
La plus haute cour du pays d'Afrique australe a validé lundi la victoire définitive du parti historique au pouvoir, alors que le principal opposant a promis le « chaos » si se confirmait ce scénario.
Lilia Habboul
Le Conseil constitutionnel du Mozambique a confirmé, lundi, les résultats contestés des élections générales du 9 octobre, qui ont donné la victoire au parti au pouvoir, le Frelimo, avec 65,17% des suffrages et à son candidat à la Présidentielle, Daniel Chapo.
Le Conseil constitutionnel du Mozambique a confirmé, lundi, les résultats contestés des élections générales du 9 octobre, qui ont donné la victoire au parti au pouvoir, le Frelimo, avec 65,17% des suffrages et à son candidat à la Présidentielle, Daniel Chapo.
La présidente du Conseil, Lucia da Luz Ribeiro, a proclamé les résultats officiels du scrutin au Centre international de conférences Joaquim Chissano, à Maputo. Elle a déclaré Daniel Francisco Chapo Président de la République du Mozambique, malgré deux mois de manifestations et la contestation des résultats des élections par l’opposition.
Le 24 octobre dernier, la Commission électorale nationale (CNE) a annoncé la victoire du Front de libération du Mozambique (Frelimo, au pouvoir), aux septièmes élections présidentielles et législatives et aux quatrièmes élections provinciales du pays. Le candidat du parti au pouvoir à la Présidentielle, Daniel Chapo, a été élu avec 70,67% des suffrages.
Immédiatement après l’annonce par la CNE des résultats contestés du scrutin, des manifestations et des grèves consécutives ont suivi dans tout le pays, dégénérant en violents affrontements avec la police.
La contestation post électorale sans précédent a déjà fait plus d'une centaine de morts et pourrait encore se durcir après l'ultimatum lancé par Venancio Mondlane, qui revendique la victoire et dénonce des fraudes.
La décision du Conseil constitutionnel conduira « soit à la paix, soit au chaos », avait-il menacé, appelant à un « nouveau soulèvement populaire d'une ampleur inédite ». Il a répété lundi soir que les Mozambicains réclament « la vérité électorale ».
«Nous devons continuer le combat, rester unis et forts », a-t-il appelé sur Facebook.
Avec Faapa et AFP