Societe
Annulation de mariages à cause de la Moudawana, les Adouls démentent
Les Adouls montent au créneau et démentent les fake news circulant sur les réseaux sociaux à propos de l’annulation de plus de 2000 demandes d'autorisation de mariage, suite à l’annonce des nouvelles dispositions de la Moudawana.
Hayat Kamal Idrissi
Renoncer au mariage, simple rumeur et prétendu effet "prématuré"
L’Instance nationale des Adouls vient d’entrer en ligne dans le débat battant son plein à propos de la Moudawana. Réagissant aux rumeurs qui courent depuis deux jours sur les réseaux sociaux et affirmant l’annulation de plus de 2300 demandes d’autorisation de dresser l’acte de mariage, le président de l’instance, Dr Bouchaîb Fadlaoui Idrissi, a catégoriquement démenti « ces allégations ». « De fausses informations et des chiffres erronés. De pures rumeurs nullement basées », affirme le président de l’instance.
Simple rumeur
Rejetant ces fake news circulant ces dernières heures sur les réseaux sociaux, les adouls en appellent les Marocains à vérifier soigneusement les informations avant d’y croire et de les partager. Fadlaoui Idrissi a par ailleurs affirmé que les rumeurs sur l’annulation des rendez-vous pour conclure des contrats de mariage sont « complètement infondées ». Largement partagée, une rumeur a fait le tour des réseaux sociaux en citant une source adoulaire et affirmant que plus de 2300 rendez-vous ont été annulés, juste après l’annonce des nouvelles dispositions de la réforme du Code de la famille.
Une information qui a par ailleurs été reprise par plusieurs pages pour « argumenter le refus de changement » et confirmer la colère et les critiques des anti-réforme. Entre malentendu et manipulation de l'opinion publique, un mouvement "réactionnaire" a vite pris sur les réseaux sociaux pour dénoncer une nouvelle Moudawana « injuste » envers les hommes et qui va, de surplus, à l’encontre des préceptes de l’Islam.
Réactions prématurées
De son côté l’Instance des adouls a noté que les dispositions annoncées lundi à Rabat restent « des propositions qui ont été émises par la commission chargée de la réforme de la Moudawana. Des propositions qui ne seront appliquées qu’après plusieurs mois, une fois le projet de loi finalisé et adopté ». Une échéance que le représentant des adouls fixe pour organiser enfin une conférence pour communiquer avec l’opinion publique. Un rendez-vous qu’il donne après la publication de la version finale du nouveau Code de la Famille.
L’annonce des principaux amendements envisagés pour le Code de la famille a provoqué un large débat passionné sur les réseaux sociaux, dans la rue et dans les différents médias et plateformes. Régissant le mariage, le divorce, la pension alimentaire, la garde des enfants, les droits conjugaux et l’héritage, la réforme du Code de la famille n’a pas que des partisans. Des avis réactionnaires et des opinions récalcitrantes exprimées et largement partagés laissent entrevoir un refus certain du changement et dénotent une mauvaise compréhension des textes proposés.
Simple rumeur
Rejetant ces fake news circulant ces dernières heures sur les réseaux sociaux, les adouls en appellent les Marocains à vérifier soigneusement les informations avant d’y croire et de les partager. Fadlaoui Idrissi a par ailleurs affirmé que les rumeurs sur l’annulation des rendez-vous pour conclure des contrats de mariage sont « complètement infondées ». Largement partagée, une rumeur a fait le tour des réseaux sociaux en citant une source adoulaire et affirmant que plus de 2300 rendez-vous ont été annulés, juste après l’annonce des nouvelles dispositions de la réforme du Code de la famille.
Une information qui a par ailleurs été reprise par plusieurs pages pour « argumenter le refus de changement » et confirmer la colère et les critiques des anti-réforme. Entre malentendu et manipulation de l'opinion publique, un mouvement "réactionnaire" a vite pris sur les réseaux sociaux pour dénoncer une nouvelle Moudawana « injuste » envers les hommes et qui va, de surplus, à l’encontre des préceptes de l’Islam.
Réactions prématurées
De son côté l’Instance des adouls a noté que les dispositions annoncées lundi à Rabat restent « des propositions qui ont été émises par la commission chargée de la réforme de la Moudawana. Des propositions qui ne seront appliquées qu’après plusieurs mois, une fois le projet de loi finalisé et adopté ». Une échéance que le représentant des adouls fixe pour organiser enfin une conférence pour communiquer avec l’opinion publique. Un rendez-vous qu’il donne après la publication de la version finale du nouveau Code de la Famille.
L’annonce des principaux amendements envisagés pour le Code de la famille a provoqué un large débat passionné sur les réseaux sociaux, dans la rue et dans les différents médias et plateformes. Régissant le mariage, le divorce, la pension alimentaire, la garde des enfants, les droits conjugaux et l’héritage, la réforme du Code de la famille n’a pas que des partisans. Des avis réactionnaires et des opinions récalcitrantes exprimées et largement partagés laissent entrevoir un refus certain du changement et dénotent une mauvaise compréhension des textes proposés.