Présidence marocaine du Conseil des Droits de l’Homme. Mission accomplie

Ce bilan est aussi une consécration de la confiance bien méritée dont jouit le Royaume auprès de ce Conseil, dont 30 membres avaient appuyé sa candidature à la présidence, le 10 janvier dernier, contre seulement 17 pour celle de l’Afrique du Sud, malgré une campagne acharnée menée par les adversaires du Maroc.
Fidèle à la ligne tenue par le Maroc au cours de ses trois mandats au sein du CDH, privilégiant dialogue, rassemblement et consensus, l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès de l’Office de l’ONU à Genève, Omar Zniber s’est efforcé, dans l’exercice de sa responsabilité à la tête du CDH, à “respecter les équilibres et les règles en vigueur, à faire preuve d’impartialité et d’intégrité, mais aussi et surtout à être à l'écoute de chacun”.
Tout au long de l’année écoulée, le Palais des Nations à Genève a été témoin du travail de la présidence marocaine et les multiples initiatives qu’elle a lancées sur la voie de la rationalisation et de l’efficience du Conseil tout en ouvrant son champs d’action sur des domaines jusque-là délaissés.
C’est dans ce cadre que la présidence marocaine a organisé une réunion internationale sur l’impact de l’intelligence artificielle sur la jouissance des droits de l’Homme, qui s’est focalisée sur les aspects éthiques de cette problématiques ainsi que sur le fossé digital à l’origine de fortes inquiétudes qu’elle engendre.
Le Maroc a également organisé une réunion importante autour des changements climatiques, une autre thématique érigée en priorité par la présidence marocaine, au vu de son impact sur la vie des gens et la mobilité internationale.
Encore une autre initiative importante, celle de la création d’un Conseil consultatif sur l’égalité de genre au sein du CDH, saluée comme une "première historique" par les acteurs du CDH et la société civile à Genève. Cette nouvelle structure a pour mission de renforcer les discussions et l’action du CDH en matière d’égalité et de parité entre les genres, et plus largement de faire en sorte que cette question, qui est au centre des préoccupations des droits de l’Homme, devienne une réalité au niveau international.
Partant des principes et valeurs impulsés par SM le Roi Mohammed VI, qui a fait le choix irréversible de la consécration de l’État de Droit et du respect des droits de l’Homme, la présidence marocaine du CDH a aussi été l’occasion idéale pour mettre en exergue les étapes franchies par le Maroc dans ce domaine et surtout de partager avec le monde son expérience hors pair de justice transitionnelle, lors d’un séminaire organisé fin septembre au Palais des Nations pour célébrer le 20è anniversaire de l’Instance Equité et Réconciliation (IER).
Par ailleurs, la présidence marocaine a emmené l’ensemble des membres du Conseil des droits de l’Homme et du Haut commissariat aux droits de l’Homme pour une retraite fin novembre à Rabat. Ce cadre informel propice à la réflexion a été l’occasion pour débattre des principaux défis et enjeux en matière de promotion et de protection des droits de l’Homme et explorer les voies de la réforme du Conseil.
Avec MAP