Kenya. La croissance se contracte en 2024
L’économie kényane a enregistré une croissance de 4% au troisième trimestre de 2024, contre 6% au même trimestre de 2023, indique le Bureau national des statistiques du Kenya (KNBS).
Lilia Habboul
Nairobi, Kenya
Dans son rapport trimestriel sur la performance économique, le KNBS attribue cette décélération de la croissance à des contractions dans les secteurs de la construction et de l’exploitation minière, qui ont respectivement enregistré des baisses de 2% et 11,1%.
Toutefois, plusieurs secteurs ont soutenu la performance économique, notamment l’agriculture (4,2%), le transport (5,2%) et les services d’hébergement et de restauration (13,7%).
Le rapport souligne également une amélioration de la stabilité macroéconomique avec une inflation moyenne de 4,08% au troisième trimestre 2024, en baisse par rapport à 6,93% enregistrée durant la même période de 2023.
L’analyse du secteur agricole, forestier et de la pêche révèle une croissance de 4,2%, soutenue par des conditions climatiques favorables, bien que la production de thé ait diminué de 12,2%.
De son côté, le secteur manufacturier a enregistré une croissance de 2,3%, principalement grâce à la production de sucre et de boissons, malgré une baisse de la production de ciment et d’assemblage de véhicules, alors que le secteur financier et des assurances a vu sa croissance ralentir à 4,7% contre 15,5% un an plus tôt, avec une hausse des taux d’intérêt sur les prêts bancaires et des rendements des bons du Trésor.
Toutefois, plusieurs secteurs ont soutenu la performance économique, notamment l’agriculture (4,2%), le transport (5,2%) et les services d’hébergement et de restauration (13,7%).
Le rapport souligne également une amélioration de la stabilité macroéconomique avec une inflation moyenne de 4,08% au troisième trimestre 2024, en baisse par rapport à 6,93% enregistrée durant la même période de 2023.
L’analyse du secteur agricole, forestier et de la pêche révèle une croissance de 4,2%, soutenue par des conditions climatiques favorables, bien que la production de thé ait diminué de 12,2%.
De son côté, le secteur manufacturier a enregistré une croissance de 2,3%, principalement grâce à la production de sucre et de boissons, malgré une baisse de la production de ciment et d’assemblage de véhicules, alors que le secteur financier et des assurances a vu sa croissance ralentir à 4,7% contre 15,5% un an plus tôt, avec une hausse des taux d’intérêt sur les prêts bancaires et des rendements des bons du Trésor.