Budget 2024. 299 milliards de dirhams de recettes fiscales
Les recettes fiscales ont atteint 299 milliards de dirhams en 2024, avec une hausse de 11% par an depuis 2020. Cette croissance est attribuée aux réformes fiscales et à un contrôle fiscal renforcé, permettant de financer des projets sociaux importants. Le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa fait le point.
Mounia Kabiri Kettani
Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du budget.
« De 2020 à 2024, les recettes fiscales sont passées de 199 milliards de dirhams à 299 milliards de dirhams », a révélé le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, lors de la séance hebdomadaire des questions orales à la chambre des représentants.
Il a attribué cette progression à une série de réformes fiscales, dont une réduction de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises de taille moyenne et une réforme de la TVA visant à simplifier le système. Parmi les mesures notables, une réduction de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises de taille moyenne, passant de 30% à 20%, a été mise en place en 2023. Cependant, pour les grandes entreprises générant des bénéfices supérieurs à 100 millions de dirhams, l’impôt a été augmenté, atteignant 35%, et pour les établissements financiers, cette imposition a grimpé à 40%.
Par ailleurs, une réforme importante de l’impôt sur le revenu (IR) est prévue pour 2025, avec l’objectif d'augmenter le taux d’exonération des salaires, passant de 71% à 84%. Selon cette réforme, les salaires inférieurs à 6.000 dirhams seront exonérés, et 70% des allocations financières liées à l’IR bénéficieront aux rémunérations inférieures à 15.000 dirhams, ce qui représente un coût estimé à 8,5 milliards de dirhams.
Fouzi Lekjaa a également détaillé les mesures visant les retraités, avec l’exemption de l’impôt sur le revenu pour 16.744 bénéficiaires, dont la grande majorité (84%) provient du secteur public.
En parallèle, le ministre a précisé que « le contrôle fiscal a contribué de manière significative à cette évolution, générant des recettes supplémentaires de 17,77 milliards de dirhams en 2024, une hausse de 26,4% par rapport à 2023 ».
Lekjaa a indiqué que « cette amélioration des recettes fiscales a permis au gouvernement de financer des projets sociaux importants ». Dans le détail, en 2024, 44 milliards de dirhams ont été alloués au dialogue social, 35 milliards à l’aide directe et 9,5 milliards pour l’AMO Tadamon.
Il a attribué cette progression à une série de réformes fiscales, dont une réduction de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises de taille moyenne et une réforme de la TVA visant à simplifier le système. Parmi les mesures notables, une réduction de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises de taille moyenne, passant de 30% à 20%, a été mise en place en 2023. Cependant, pour les grandes entreprises générant des bénéfices supérieurs à 100 millions de dirhams, l’impôt a été augmenté, atteignant 35%, et pour les établissements financiers, cette imposition a grimpé à 40%.
Par ailleurs, une réforme importante de l’impôt sur le revenu (IR) est prévue pour 2025, avec l’objectif d'augmenter le taux d’exonération des salaires, passant de 71% à 84%. Selon cette réforme, les salaires inférieurs à 6.000 dirhams seront exonérés, et 70% des allocations financières liées à l’IR bénéficieront aux rémunérations inférieures à 15.000 dirhams, ce qui représente un coût estimé à 8,5 milliards de dirhams.
Fouzi Lekjaa a également détaillé les mesures visant les retraités, avec l’exemption de l’impôt sur le revenu pour 16.744 bénéficiaires, dont la grande majorité (84%) provient du secteur public.
En parallèle, le ministre a précisé que « le contrôle fiscal a contribué de manière significative à cette évolution, générant des recettes supplémentaires de 17,77 milliards de dirhams en 2024, une hausse de 26,4% par rapport à 2023 ».
Lekjaa a indiqué que « cette amélioration des recettes fiscales a permis au gouvernement de financer des projets sociaux importants ». Dans le détail, en 2024, 44 milliards de dirhams ont été alloués au dialogue social, 35 milliards à l’aide directe et 9,5 milliards pour l’AMO Tadamon.