Contribution carbone. Le Gabon taxe les compagnies aériennes et maritimes en transit
Les compagnies aériennes et maritimes en transit vont bientôt être taxées au Gabon.
Lilia Habboul
Cette information a été donnée à l’issue d’une récente audience entre le président de la transition Brice Oligui Nguema et Scyrielle Sende Etali, Directrice générale adjointe du Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS).
Selon une note de la présidence de la République rendue publique au terme de cette audience, des démarches sont déjà en cours avec des partenaires Djiboutiens pour la mise en place du cadre juridique de la mesure.
«En effet, cette contribution, issue du principe "pollueur payeur" appliquée en Europe, sera désormais versée à notre pays grâce à la mise en place de cette législation. L'État gabonais aspire ainsi à percevoir les fonds correspondant aux émissions polluantes générées par les compagnies opérant sur son territoire », indique la présidence de la République.
Cette initiative pourrait augmenter les recettes budgétaires de l’État tout en soutenant les efforts de réduction de l’empreinte carbone du Gabon.
Toutefois, elle risque d’alourdir les coûts d’exploitation pour les transporteurs, ce qui pourrait se traduire par une hausse des tarifs des billets d’avion et des coûts d’importation pour les armateurs.
Ces augmentations pourraient, à leur tour, provoquer une inflation sur certains produits de consommation sur le marché local.
Selon une note de la présidence de la République rendue publique au terme de cette audience, des démarches sont déjà en cours avec des partenaires Djiboutiens pour la mise en place du cadre juridique de la mesure.
«En effet, cette contribution, issue du principe "pollueur payeur" appliquée en Europe, sera désormais versée à notre pays grâce à la mise en place de cette législation. L'État gabonais aspire ainsi à percevoir les fonds correspondant aux émissions polluantes générées par les compagnies opérant sur son territoire », indique la présidence de la République.
Cette initiative pourrait augmenter les recettes budgétaires de l’État tout en soutenant les efforts de réduction de l’empreinte carbone du Gabon.
Toutefois, elle risque d’alourdir les coûts d’exploitation pour les transporteurs, ce qui pourrait se traduire par une hausse des tarifs des billets d’avion et des coûts d’importation pour les armateurs.
Ces augmentations pourraient, à leur tour, provoquer une inflation sur certains produits de consommation sur le marché local.