Afrique subsaharienne. L’économie ne bougera pas trop en 2025
L’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance économique à 3,8 % en 2024, en hausse par rapport à la projection d’octobre dernier estimée à 3,6 %.
Lilia Habboul
Selon le dernier rapport « World Economic Outlook January 2025 » publié par le Fonds monétaire international (FMI), pour 2025, les prévisions restent inchangées à 4,2%, conformément aux estimations des rapports d’avril et d’octobre 2024.
Le rapport analyse les perspectives des deux plus grandes économies de la région : le Nigeria et l’Afrique du Sud.
Au Nigeria, la croissance économique attendue en 2024 passe de 2,9% à 3,1%. Il faut souligner que le pays a enregistré une progression notable de sa croissance sur les 3 premiers trimestres de 2024 passant de 2,98% au premier trimestre à 3,46% au troisième trimestre, tirée par les bonnes performances du secteur des services et la hausse de la production de brut.
Cette dynamique a été saluée par le président Bola Tinubu qui a affirmé que ces résultats illustrent la reprise économique du pays, malgré les effets secondaires des réformes économiques engagées par son administration.
En revanche, les prévisions de croissance pour l’Afrique du Sud sont revues à la baisse, passant de 1,1% à 0,8%.
L’Afrique subsaharienne continue de faire face à des obstacles majeurs. Les conflits régionaux, les pressions inflationnistes exacerbées par les perturbations des chaînes d’approvisionnement, ainsi que les effets dévastateurs du changement climatique compliquent les efforts de développement.
Toutefois, le FMI reste optimiste et anticipe une « accélération » de la croissance en 2025. Le Nigeria devrait atteindre une croissance de 3,2%, celle de l’Afrique du Sud devrait s’élever à 1,5% cette année.
Le rapport analyse les perspectives des deux plus grandes économies de la région : le Nigeria et l’Afrique du Sud.
Au Nigeria, la croissance économique attendue en 2024 passe de 2,9% à 3,1%. Il faut souligner que le pays a enregistré une progression notable de sa croissance sur les 3 premiers trimestres de 2024 passant de 2,98% au premier trimestre à 3,46% au troisième trimestre, tirée par les bonnes performances du secteur des services et la hausse de la production de brut.
Cette dynamique a été saluée par le président Bola Tinubu qui a affirmé que ces résultats illustrent la reprise économique du pays, malgré les effets secondaires des réformes économiques engagées par son administration.
En revanche, les prévisions de croissance pour l’Afrique du Sud sont revues à la baisse, passant de 1,1% à 0,8%.
L’Afrique subsaharienne continue de faire face à des obstacles majeurs. Les conflits régionaux, les pressions inflationnistes exacerbées par les perturbations des chaînes d’approvisionnement, ainsi que les effets dévastateurs du changement climatique compliquent les efforts de développement.
Toutefois, le FMI reste optimiste et anticipe une « accélération » de la croissance en 2025. Le Nigeria devrait atteindre une croissance de 3,2%, celle de l’Afrique du Sud devrait s’élever à 1,5% cette année.