La CGEM trace ses priorités économiques
La CGEM et le FMI ont échangé sur les priorités économiques du Maroc en mettant l'accent sur la résilience, la durabilité et le rôle du secteur privé dans la transition énergétique et le soutien aux TPME.
Mounia Kabiri Kettani
La CGEM partage les perspectives et priorités du secteur privé avec le Fonds Monétaire International (FMI).
La confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a accueilli une délégation de haut niveau du Fonds Monétaire International (FMI) pour une réunion stratégique présidée par Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations annuelles de l'article IV et de la troisième revue du mécanisme de financement de la Facilité de Résilience et de Durabilité (RSF), dont le Maroc est bénéficiaire.
Transition économique et énergétique
Le RSF, conçu pour accompagner les pays face aux défis structurels comme le changement climatique et la résilience économique, représente une opportunité clé pour le Maroc. Ce mécanisme vise à renforcer les bases économiques et sociales du pays tout en soutenant une transition énergétique durable.
Au cours de cette réunion, la CGEM a partagé une analyse détaillée de l'environnement macroéconomique actuel, en mettant en avant les retombées positives des grands projets nationaux, notamment ceux liés à l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) et de la Coupe du Monde 2030. Ces initiatives, selon elle, insufflent une dynamique économique exemplaire.
Les priorités stratégiques du secteur privé
Face à la délégation du FMI, la CGEM a exposé les priorités économiques stratégiques pour les années à venir, articulées autour de quatre axes clés. Tout d'abord, le développement des énergies renouvelables reste une priorité, avec un objectif ambitieux de 52% de capacité installée dès 2027, où le secteur privé jouera un rôle central. Ensuite, le soutien renforcé aux TPME, moteurs de l'économie nationale, a été mis en avant, notamment en facilitant leur accès au financement et aux opportunités de marché.
Par ailleurs, les dispositifs comme le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et la nouvelle charte d’investissement ont été salués, tout en appelant à leur extension aux TPME pour une croissance plus inclusive. Enfin, l’accent a été mis sur l’emploi et la formation, avec un focus particulier sur l’intégration des jeunes et des femmes, en adaptant les compétences aux besoins évolutifs du marché.
Transition économique et énergétique
Le RSF, conçu pour accompagner les pays face aux défis structurels comme le changement climatique et la résilience économique, représente une opportunité clé pour le Maroc. Ce mécanisme vise à renforcer les bases économiques et sociales du pays tout en soutenant une transition énergétique durable.
Au cours de cette réunion, la CGEM a partagé une analyse détaillée de l'environnement macroéconomique actuel, en mettant en avant les retombées positives des grands projets nationaux, notamment ceux liés à l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) et de la Coupe du Monde 2030. Ces initiatives, selon elle, insufflent une dynamique économique exemplaire.
Les priorités stratégiques du secteur privé
Face à la délégation du FMI, la CGEM a exposé les priorités économiques stratégiques pour les années à venir, articulées autour de quatre axes clés. Tout d'abord, le développement des énergies renouvelables reste une priorité, avec un objectif ambitieux de 52% de capacité installée dès 2027, où le secteur privé jouera un rôle central. Ensuite, le soutien renforcé aux TPME, moteurs de l'économie nationale, a été mis en avant, notamment en facilitant leur accès au financement et aux opportunités de marché.
Par ailleurs, les dispositifs comme le Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et la nouvelle charte d’investissement ont été salués, tout en appelant à leur extension aux TPME pour une croissance plus inclusive. Enfin, l’accent a été mis sur l’emploi et la formation, avec un focus particulier sur l’intégration des jeunes et des femmes, en adaptant les compétences aux besoins évolutifs du marché.