Transport urbain. Un plan de modernisation à 11 MMDH
Le transport urbain au Maroc amorce une nouvelle ère avec le lancement d’un ambitieux programme national de renouvellement des bus, annoncé par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit.
Mounia Kabiri Kettani
Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur.
Doté d’une enveloppe de 11 milliards de dirhams, ce projet, couvrant la période 2025-2029, a pour ambition de révolutionner le service en instaurant un modèle plus performant et mieux structuré. Ce plan prévoit l’acquisition de 3.746 bus afin d’améliorer la mobilité urbaine dans plusieurs grandes villes. Pour garantir une gestion plus efficace, l’État se chargera désormais de l’investissement initial et de l’entretien du parc, tandis que l’exploitation sera confiée aux entreprises privées selon un modèle qui vise à garantir un service plus efficace et durable.
Des villes pilotes et un déploiement progressif
Les premières étapes du programme sont déjà en marche. Des appels d’offres ont été lancés pour 1.317 bus destinés aux villes de Fès, Marrakech, Tanger, Tétouan, Agadir et Benslimane. L’ouverture des plis est prévue pour le 15 mars et une mise en service des premiers véhicules est attendue avant la fin de l’année. L’objectif est d’avoir l’ensemble du parc opérationnel d’ici 2026.
En outre, la digitalisation sera au cœur du suivi des contrats et de la gestion du parc, grâce à l’adoption de plateformes numériques permettant un contrôle en temps réel. Cette modernisation vise à assurer une meilleure qualité de service aux usagers, tout en optimisant la rentabilité et la transparence du secteur.
Des villes pilotes et un déploiement progressif
Les premières étapes du programme sont déjà en marche. Des appels d’offres ont été lancés pour 1.317 bus destinés aux villes de Fès, Marrakech, Tanger, Tétouan, Agadir et Benslimane. L’ouverture des plis est prévue pour le 15 mars et une mise en service des premiers véhicules est attendue avant la fin de l’année. L’objectif est d’avoir l’ensemble du parc opérationnel d’ici 2026.
En outre, la digitalisation sera au cœur du suivi des contrats et de la gestion du parc, grâce à l’adoption de plateformes numériques permettant un contrôle en temps réel. Cette modernisation vise à assurer une meilleure qualité de service aux usagers, tout en optimisant la rentabilité et la transparence du secteur.