Science Week 2025. L’IA au cœur des révolutions scientifiques
La Science Week 2025 de l’UM6P a exploré les avancées en intelligence artificielle et ses implications dans divers domaines comme la médecine et l’agriculture. Les experts soulignent la nécessité d’une synergie entre recherche et industrie pour relever les défis actuels. L’édition 2026 mettra l’accent sur les « convergences ».
Mounia Kabiri Kettani
Hicham El Habti, président de l’UM6P.
L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) a clôturé la cinquième édition de la Science Week, qui s’est tenue du 17 au 23 février sous le thème “Shaping the Future”. L’événement a réuni plus de 4 500 participants, dont des étudiants issus de diverses universités, 90 experts internationaux et de nombreux experts du monde scientifique et industriel.
Avec 45 conférences et 30 ateliers, cette édition a abordé diverses thématiques telles que l’intelligence artificielle, la souveraineté scientifique en Afrique, les défis énergétiques et miniers, ainsi que l’innovation en agriculture et en santé. Au-delà des débats, elle a renforcé la nécessité d’une synergie entre recherche, industrie et institutions publiques. « La science n’est pas une abstraction confinée aux laboratoires et aux publications. C’est une force en mouvement, un levier qui transforme nos sociétés, nos économies et nos manières d’appréhender le monde », a souligné Hicham El Habti, président de l’UM6P.
Des thématiques cruciales pour l’avenir
L’un des sujets phares de cette édition a été l’hydrogène vert, avec un focus sur l’importance d’infrastructures adaptées et de chaînes de valeur industrialisées. Philippe Esposito, co-fondateur de DH2 Energy, a insisté sur la nécessité d’un cadre réglementaire clair pour sécuriser les investissements et favoriser l’essor de cette filière.
La session “Mining the Future” a mis en lumière les défis de l’exploitation des ressources minérales dans un monde en transition. Richard Lilly, géologue d’exploration, a évoqué les avancées en automatisation et gestion optimisée des ressources, tandis que Toufik Ait Ettajer, conseiller en stratégie chez Repsol, a plaidé pour une extraction plus durable et neutre en carbone.
Dans le domaine agricole, Jacob Jones, directeur du Centre STEPS, a souligné l’importance d’une meilleure gestion du phosphore, un élément essentiel pour la fertilisation des sols. Parallèlement, les avancées en édition génétique et biotechnologies ont été mises en avant pour répondre aux défis alimentaires et environnementaux.
L’impact de l’intelligence artificielle en médecine a suscité un débat animé. Choukri Ben Mamoun, professeur à l’Université de Yale, a mis en avant les progrès en médecine prédictive, tout en alertant sur les limites actuelles des modèles d’IA. Intissar Haddiya, professeure de néphrologie, a insisté sur l’importance d’un encadrement rigoureux pour garantir une complémentarité entre IA et expertise humaine.
Un laboratoire d’innovations et de créativité
Parmi les projets novateurs dévoilés cette année, AlgaTech, un robot capable de recycler les algues pour produire des biocarburants et des engrais naturels, et Ecolink, une plateforme numérique connectant entreprises et recycleurs pour une gestion optimisée des déchets, ont particulièrement marqué les esprits.
Le Village Scientifique a offert une immersion interactive aux participants, avec des démonstrations de pointe et des ateliers pratiques. L’événement a également accueilli l’exposition “Le 5e Élément”, célébrant le patrimoine naturel à travers l’art et la science, avec des œuvres d’artistes africains renommés comme Barthélémy Toguo et Jems Koko Bi.
L’édition 2026 de la Science Week explorera le thème “Convergence(s)”, mettant en lumière l’interconnexion croissante entre disciplines et la nécessité d’une synergie entre savoirs et innovations.
Avec 45 conférences et 30 ateliers, cette édition a abordé diverses thématiques telles que l’intelligence artificielle, la souveraineté scientifique en Afrique, les défis énergétiques et miniers, ainsi que l’innovation en agriculture et en santé. Au-delà des débats, elle a renforcé la nécessité d’une synergie entre recherche, industrie et institutions publiques. « La science n’est pas une abstraction confinée aux laboratoires et aux publications. C’est une force en mouvement, un levier qui transforme nos sociétés, nos économies et nos manières d’appréhender le monde », a souligné Hicham El Habti, président de l’UM6P.
Des thématiques cruciales pour l’avenir
L’un des sujets phares de cette édition a été l’hydrogène vert, avec un focus sur l’importance d’infrastructures adaptées et de chaînes de valeur industrialisées. Philippe Esposito, co-fondateur de DH2 Energy, a insisté sur la nécessité d’un cadre réglementaire clair pour sécuriser les investissements et favoriser l’essor de cette filière.
La session “Mining the Future” a mis en lumière les défis de l’exploitation des ressources minérales dans un monde en transition. Richard Lilly, géologue d’exploration, a évoqué les avancées en automatisation et gestion optimisée des ressources, tandis que Toufik Ait Ettajer, conseiller en stratégie chez Repsol, a plaidé pour une extraction plus durable et neutre en carbone.
Dans le domaine agricole, Jacob Jones, directeur du Centre STEPS, a souligné l’importance d’une meilleure gestion du phosphore, un élément essentiel pour la fertilisation des sols. Parallèlement, les avancées en édition génétique et biotechnologies ont été mises en avant pour répondre aux défis alimentaires et environnementaux.
L’impact de l’intelligence artificielle en médecine a suscité un débat animé. Choukri Ben Mamoun, professeur à l’Université de Yale, a mis en avant les progrès en médecine prédictive, tout en alertant sur les limites actuelles des modèles d’IA. Intissar Haddiya, professeure de néphrologie, a insisté sur l’importance d’un encadrement rigoureux pour garantir une complémentarité entre IA et expertise humaine.
Un laboratoire d’innovations et de créativité
Parmi les projets novateurs dévoilés cette année, AlgaTech, un robot capable de recycler les algues pour produire des biocarburants et des engrais naturels, et Ecolink, une plateforme numérique connectant entreprises et recycleurs pour une gestion optimisée des déchets, ont particulièrement marqué les esprits.
Le Village Scientifique a offert une immersion interactive aux participants, avec des démonstrations de pointe et des ateliers pratiques. L’événement a également accueilli l’exposition “Le 5e Élément”, célébrant le patrimoine naturel à travers l’art et la science, avec des œuvres d’artistes africains renommés comme Barthélémy Toguo et Jems Koko Bi.
L’édition 2026 de la Science Week explorera le thème “Convergence(s)”, mettant en lumière l’interconnexion croissante entre disciplines et la nécessité d’une synergie entre savoirs et innovations.