Dossier Agriculture alternative. Les premières graines ont bien pris 

« Ce n’est pas parce que le mois de mars a été pluvieux que nous devons oublier que nous avons frôlé la catastrophe, après plus de six ans d’une sécheresse qui restera menaçante. » Ce cri du cœur revient spontanément dans les déclarations recueillies par L’Observateur du Maroc et d’Afrique auprès de quatre fellahs de nouvelle génération : Samera Boubakry, de la province de Taroudant, et Youssef Tamk, d’Assa-Zag, deux passionnés de moringa ; Souhad Azennoud, pionnière du petit épeautre dans l’arrière-pays de Taounate ; et Abdelaziz El Kayn, précurseur de la culture du quinoa dans la province de Rehamna. Pour ces agriculteurs pas comme les autres, ne pas oublier la sécheresse, c’est d’abord repenser les pratiques agricoles dominantes et faire de l’agriculture alternative un sillon d’avenir dont ils sont parmi les porte-flambeaux.