Santé. Akdital révèle ses ambitions
Le groupe Akdital boucle une année 2024 exceptionnelle et dévoile sa feuille de route à l’horizon 2030, mêlant expansion territoriale, conquête à l’international, innovation médicale et engagement sociétal.
Mounia Kabiri Kettani
D’ici 2030, Aktidal prévoit de lancer quatre projets hospitaliers au Moyen-Orient, notamment aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.
L’année 2024 s’achève sur de bonnes performances pour Akdital. Le groupe marocain de santé privée affiche un chiffre d’affaires de 2 300 MDH en hausse de 55 % par rapport à 2023. Le résultat net, lui, bondit de plus de 75 %, une performance qui dépasse les prévisions internes et vient renforcer la confiance du marché avec une capacité installée qui atteindra 2 800 lits d’ici fin 2025, et une présence dans les 12 régions. « Ce sont des résultats impressionnants qui dépassent largement nos projections initiales », déclare Rochdi Talib, président-directeur général du groupe Akdital. « Et malgré cette forte croissance, nous restons fidèles à notre politique de distribution : le dividende passe à 10 dirhams par action, contre 6 dirhams l’an dernier. C’est aussi une manière de remercier nos actionnaires et de rassurer le grand public qui nous fait confiance », ajoute-t-il.
Objectif 2030 : expansion territoriale et hôpitaux premium
Mais au-delà de cette performance financière, c’est surtout la vision à long terme d’Akdital qui a marqué les esprits lors de la présentation du plan stratégique 2025-2030. Le groupe entend consolider son ancrage territorial en atteignant une couverture complète du Royaume, avec une présence dans les 12 régions du pays dès juillet 2025, à travers un réseau hospitalier étoffé et modernisé.
« Nous allons lancer une nouvelle génération d’établissements : les Prime Hospitals », annonce Rochdi Talib, président-directeur général d’Akdital. « Il s’agit d’hôpitaux de dernière génération, conçus pour répondre aux standards internationaux, que nous implanterons dans les grandes métropoles marocaines, en particulier celles appelées à accueillir la Coupe du Monde 2030. Le premier ouvrira ses portes à Casablanca en septembre, suivi de Fès, Marrakech, Agadir et Tanger. Notre objectif est que l’ensemble de ces unités soient opérationnelles avant 2027 », précise-t-il.
Sur le plan opérationnel, le cap est clair : 47 établissements devraient être opérationnels d’ici fin 2025, un chiffre qui passera à 62 d’ici 2027, grâce à des projets en phase avancée de sécurisation foncière.
Soins de proximité : 200 centres de diagnostic prévus
Akdital s’engage également sur le terrain de la santé de proximité. Le groupe lancera 200 centres de diagnostic dits “Smart 4.0”, dans des villes de taille moyenne, entre 40 000 et 100 000 habitants.
« Chaque centre sera doté d’un médecin urgentiste ou généraliste pour assurer la gestion des urgences vitales et le dépistage de maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires » a détaillé Talib. « Et pour les cas graves, nous déploierons des ambulances médicalisées capables de transférer les patients vers l’hôpital le plus proche, dans un rayon de 100 km ».
Conquête à l’international
Akdital ne cache plus ses ambitions internationales. D’ici 2030, quatre projets hospitaliers verront le jour au Moyen-Orient, avec une première vague attendue aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.
Pourquoi ces destinations ? « Parce qu’elles cumulent tous les ingrédients d’un écosystème hospitalier prometteur : une classe moyenne en quête de soins de qualité, une main-d’œuvre médicale qualifiée, des coûts d’exploitation maîtrisés et une demande croissante pour des services de santé modernes », a confié Talib.
Cette expansion n’est pas seulement géographique, elle est aussi stratégique. Le groupe table sur une rentabilité élevée et anticipe que ses activités à l’étranger représenteront jusqu’à 20 % de son chiffre d’affaires dans les trois premières années d’exploitation.
Objectif 2030 : expansion territoriale et hôpitaux premium
Mais au-delà de cette performance financière, c’est surtout la vision à long terme d’Akdital qui a marqué les esprits lors de la présentation du plan stratégique 2025-2030. Le groupe entend consolider son ancrage territorial en atteignant une couverture complète du Royaume, avec une présence dans les 12 régions du pays dès juillet 2025, à travers un réseau hospitalier étoffé et modernisé.
« Nous allons lancer une nouvelle génération d’établissements : les Prime Hospitals », annonce Rochdi Talib, président-directeur général d’Akdital. « Il s’agit d’hôpitaux de dernière génération, conçus pour répondre aux standards internationaux, que nous implanterons dans les grandes métropoles marocaines, en particulier celles appelées à accueillir la Coupe du Monde 2030. Le premier ouvrira ses portes à Casablanca en septembre, suivi de Fès, Marrakech, Agadir et Tanger. Notre objectif est que l’ensemble de ces unités soient opérationnelles avant 2027 », précise-t-il.
Sur le plan opérationnel, le cap est clair : 47 établissements devraient être opérationnels d’ici fin 2025, un chiffre qui passera à 62 d’ici 2027, grâce à des projets en phase avancée de sécurisation foncière.
Soins de proximité : 200 centres de diagnostic prévus
Akdital s’engage également sur le terrain de la santé de proximité. Le groupe lancera 200 centres de diagnostic dits “Smart 4.0”, dans des villes de taille moyenne, entre 40 000 et 100 000 habitants.
« Chaque centre sera doté d’un médecin urgentiste ou généraliste pour assurer la gestion des urgences vitales et le dépistage de maladies chroniques comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires » a détaillé Talib. « Et pour les cas graves, nous déploierons des ambulances médicalisées capables de transférer les patients vers l’hôpital le plus proche, dans un rayon de 100 km ».
Conquête à l’international
Akdital ne cache plus ses ambitions internationales. D’ici 2030, quatre projets hospitaliers verront le jour au Moyen-Orient, avec une première vague attendue aux Émirats arabes unis et en Arabie saoudite.
Pourquoi ces destinations ? « Parce qu’elles cumulent tous les ingrédients d’un écosystème hospitalier prometteur : une classe moyenne en quête de soins de qualité, une main-d’œuvre médicale qualifiée, des coûts d’exploitation maîtrisés et une demande croissante pour des services de santé modernes », a confié Talib.
Cette expansion n’est pas seulement géographique, elle est aussi stratégique. Le groupe table sur une rentabilité élevée et anticipe que ses activités à l’étranger représenteront jusqu’à 20 % de son chiffre d’affaires dans les trois premières années d’exploitation.