Forages illégaux. 475 infractions en 2024.
Au cours d’une seule année, les opérations de surveillance ont permis de dresser plus de 1.000 procès-verbaux pour violation du domaine public hydraulique. Parmi ces infractions, près de la moitié concernent des forages de puits et des perforations d'eau réalisés illégalement.
Mounia Kabiri Kettani
Au cours d’une seule année, les opérations de surveillance ont permis de dresser 1 223 procès-verbaux pour violation du domaine public hydraulique.
En 2024, les opérations de contrôle menées à travers le pays ont abouti à l’enregistrement de 475 infractions relatives à la réalisation de forages illégaux. Les statistiques publiées par le ministère de l’équipement et de l’eau montrent que sur l’année écoulée, la police des eaux a relevé 1 223 contraventions liées à des violations de la propriété publique de l'eau. Parmi ces infractions, le forage non autorisé de puits et de forages d’eau demeure l’une des plus préoccupantes, mettant en péril non seulement la gestion durable de l’eau, mais aussi l’équilibre écologique.
Ces actions s'inscrivent dans un cadre plus large visant à sensibiliser les citoyens à l’importance d’une utilisation rationnelle de l’eau. En effet, la problématique du gaspillage de l’eau et de son exploitation illégale touche particulièrement le secteur de l’irrigation, qui est un des plus grands consommateurs de cette ressource essentielle.
Le ministère, à travers la Police des eaux, œuvre donc pour une gestion plus rigoureuse des ressources hydriques. Celle-ci travaille en coordination avec les agences des bassins hydrauliques, actives dans chaque région, et se concentre sur deux axes majeurs : protéger le domaine public de l'eau et promouvoir une utilisation plus efficiente des ressources. Cela se traduit par une série de mesures visant à limiter le gaspillage et à encourager des pratiques durables dans le cadre du programme national d’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation (2020-2027).
Parallèlement, la montée en puissance de l’éducation et de la sensibilisation autour de la question de l'eau devient une priorité. À travers des campagnes, l’état cherche à alerter la population sur les dangers du forage illégal, en insistant sur la nécessité de respecter les réglementations afin de garantir la pérennité des ressources en eau pour les générations futures.
Ces actions s'inscrivent dans un cadre plus large visant à sensibiliser les citoyens à l’importance d’une utilisation rationnelle de l’eau. En effet, la problématique du gaspillage de l’eau et de son exploitation illégale touche particulièrement le secteur de l’irrigation, qui est un des plus grands consommateurs de cette ressource essentielle.
Le ministère, à travers la Police des eaux, œuvre donc pour une gestion plus rigoureuse des ressources hydriques. Celle-ci travaille en coordination avec les agences des bassins hydrauliques, actives dans chaque région, et se concentre sur deux axes majeurs : protéger le domaine public de l'eau et promouvoir une utilisation plus efficiente des ressources. Cela se traduit par une série de mesures visant à limiter le gaspillage et à encourager des pratiques durables dans le cadre du programme national d’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation (2020-2027).
Parallèlement, la montée en puissance de l’éducation et de la sensibilisation autour de la question de l'eau devient une priorité. À travers des campagnes, l’état cherche à alerter la population sur les dangers du forage illégal, en insistant sur la nécessité de respecter les réglementations afin de garantir la pérennité des ressources en eau pour les générations futures.