GITEX Africa 2025 : L’Afrique prend le contrôle de son avenir numérique
À l'occasion de la troisième édition de GITEX Africa à Marrakech, le continent se réunit autour d'un objectif commun : prendre le contrôle de sa révolution numérique. L'événement marque une nouvelle ère pour l'Afrique qui ne se contente plus de suivre, mais forge son avenir technologique, avec une vision inclusive, souveraine et résolument tournée vers l'innovation.
Mounia Kabiri Kettani
Le GITEX Africa se veut l’épicentre de l’intelligence africaine de demain.
À Marrakech, le GITEX Africa 2025 sonne l’heure de la maturité numérique du continent. C’est dans une atmosphère vibrante et ambitieuse que s’est ouverte ce lundi la troisième édition du ce rendez-vous, qui s’affirme comme la vitrine d’une Afrique numérique en pleine ascension, déterminée à ne plus subir les révolutions technologiques, mais à les façonner.
Un tournant stratégique pour le continent
Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture, le Chef du Gouvernement Aziz Akhannouch, a mis l’accent sur la portée géopolitique et sociale de cette transformation : « GITEX Africa est aujourd’hui le cœur battant de l’innovation sur le continent. L’Afrique ne peut se contenter d’être spectatrice. Elle doit être actrice, productrice et décisionnaire dans le domaine du numérique et de l’intelligence artificielle. »
Dans un monde où l’IA redéfinit les équilibres économiques, sociaux et politiques, le Maroc mise sur une stratégie de souveraineté numérique. Cette dernière repose sur la protection des données personnelles, le renforcement de la cybersécurité, et une gouvernance inclusive de la technologie. « Il ne s’agit pas seulement d’innover, mais de le faire de manière éthique, équitable et sécurisée », a-t-il martelé.
Pour Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l’heure est à la rupture. Aujourd’hui, c’est l’ère de l’IA générative et multimodale. Demain, ce seront des intelligences capables d’agir, de raisonner, d’apprendre seules. Il est impératif que l’Afrique anticipe et participe à cette bascule. » Elle a rappelé qu’aujourd’hui, près de 40 % des startups africaines intègrent déjà des briques d’IA dans leurs services, preuve de la mutation en cours.
L’avenir digital passe par la jeunesse
Au cœur de cette dynamique continentale, le Maroc déploie une stratégie résolument tournée vers l’avenir : Maroc Digital 2030. Ce plan national ambitieux vise à former 100 000 talents numériques par an, à étendre la couverture 5G à 70 % de la population et à soutenir l’essor des startups, de l’idéation aux levées de fonds internationales.
Pour Chakib Alj, président de la CGEM, GITEX Africa incarne un tournant majeur : « Avec plus de 1 500 exposants et 800 startups, cette édition montre que l’Afrique ne se contente plus de rattraper son retard technologique. Elle innove, elle construit, elle exporte. »
Des secteurs clés comme la fintech, l’agritech ou l’edtech sont en pleine expansion. « La révolution fintech a permis de démocratiser l’accès au crédit et à l’assurance. Désormais, l’enjeu est de reproduire cette dynamique dans l’agriculture et l’éducation », souligne-t-il.
L’ambition est claire : positionner l’Afrique comme un acteur compétitif dans des domaines stratégiques tels que l’intelligence artificielle, le cloud, la cybersécurité ou l’Internet des objets, des marchés qui devraient dépasser 14 000 milliards de dollars à l’horizon 2030.
À cette échéance, l’Afrique comptera 1,4 milliard d’habitants, dont plus de 60 % auront moins de 25 ans. En 2050, cette population atteindra 2,6 milliards. « Si nous ne voulons pas devenir de simples consommateurs passifs de technologies importées, nous devons, dès aujourd’hui, former notre jeunesse aux compétences numériques. L’edtech est une voie rapide, efficace et scalable pour préparer la prochaine génération aux métiers du digital », conclut le patron des patrons.
Le Maroc, carrefour numérique africain
Pour Sidi Mohammed Drissi Melyani, directeur général de l’Agence du développement du Digital (ADD), GITEX Africa s’impose désormais comme bien plus qu’une simple vitrine technologique. « Ce salon est devenu un levier stratégique d’intégration numérique. Il connecte les écosystèmes africains, tisse des ponts entre gouvernements, startups et investisseurs, et façonne une économie numérique continentale cohérente », souligne-t-il.
Les chiffres confirment cette montée en puissance : plus de 1 500 exposants venus de 140 pays, 800 startups, 130 délégations officielles et 350 investisseurs présents à Marrakech. « Ce ne sont pas de simples statistiques. Ce sont les marqueurs tangibles d’un Maroc désormais positionné comme hub digital majeur et moteur de la coopération Sud-Sud », précise Melyani.
Le virage tech du sport
Cette édition 2025 accorde une place stratégique aux thématiques d’avenir : cybersécurité, e-gouvernement, santé numérique, IA dans l’éducation et l’industrie. Le SportTech est également mis à l’honneur, en perspective de la co-organisation par le Maroc de la Coupe du Monde 2030. « La SportTech, un axe essentiel pour développer l’écosystème sportif national, renforcer les infrastructures et les services liés au sport et accompagner la dynamique globale que connaît le Maroc dans la perspective de cet événement planétaire », insiste le DG de l’ADD.
Startups, l’avant-garde de la transformation
Le GITEX met aussi en lumière la jeunesse entrepreneuriale africaine, avec une forte présence de startups marocaines et subsahariennes. « Cet écosystème dynamique incarne l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat, avec la participation de centaines de jeunes entreprises issues de divers pays, aux côtés de startups marocaines de premier plan ayant démontré leur forte compétitivité dans des secteurs technologiques variés », précise Sidi Mohammed Drissi Melyani. Il ajoute que « le salon leur offre une plateforme stratégique pour présenter leurs projets, conclure des partenariats avec des investisseurs, et s’ouvrir à de nouveaux marchés ».
Un tournant stratégique pour le continent
Prenant la parole lors de la cérémonie d’ouverture, le Chef du Gouvernement Aziz Akhannouch, a mis l’accent sur la portée géopolitique et sociale de cette transformation : « GITEX Africa est aujourd’hui le cœur battant de l’innovation sur le continent. L’Afrique ne peut se contenter d’être spectatrice. Elle doit être actrice, productrice et décisionnaire dans le domaine du numérique et de l’intelligence artificielle. »
Dans un monde où l’IA redéfinit les équilibres économiques, sociaux et politiques, le Maroc mise sur une stratégie de souveraineté numérique. Cette dernière repose sur la protection des données personnelles, le renforcement de la cybersécurité, et une gouvernance inclusive de la technologie. « Il ne s’agit pas seulement d’innover, mais de le faire de manière éthique, équitable et sécurisée », a-t-il martelé.
Pour Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l’heure est à la rupture. Aujourd’hui, c’est l’ère de l’IA générative et multimodale. Demain, ce seront des intelligences capables d’agir, de raisonner, d’apprendre seules. Il est impératif que l’Afrique anticipe et participe à cette bascule. » Elle a rappelé qu’aujourd’hui, près de 40 % des startups africaines intègrent déjà des briques d’IA dans leurs services, preuve de la mutation en cours.
L’avenir digital passe par la jeunesse
Au cœur de cette dynamique continentale, le Maroc déploie une stratégie résolument tournée vers l’avenir : Maroc Digital 2030. Ce plan national ambitieux vise à former 100 000 talents numériques par an, à étendre la couverture 5G à 70 % de la population et à soutenir l’essor des startups, de l’idéation aux levées de fonds internationales.
Pour Chakib Alj, président de la CGEM, GITEX Africa incarne un tournant majeur : « Avec plus de 1 500 exposants et 800 startups, cette édition montre que l’Afrique ne se contente plus de rattraper son retard technologique. Elle innove, elle construit, elle exporte. »
Des secteurs clés comme la fintech, l’agritech ou l’edtech sont en pleine expansion. « La révolution fintech a permis de démocratiser l’accès au crédit et à l’assurance. Désormais, l’enjeu est de reproduire cette dynamique dans l’agriculture et l’éducation », souligne-t-il.
L’ambition est claire : positionner l’Afrique comme un acteur compétitif dans des domaines stratégiques tels que l’intelligence artificielle, le cloud, la cybersécurité ou l’Internet des objets, des marchés qui devraient dépasser 14 000 milliards de dollars à l’horizon 2030.
À cette échéance, l’Afrique comptera 1,4 milliard d’habitants, dont plus de 60 % auront moins de 25 ans. En 2050, cette population atteindra 2,6 milliards. « Si nous ne voulons pas devenir de simples consommateurs passifs de technologies importées, nous devons, dès aujourd’hui, former notre jeunesse aux compétences numériques. L’edtech est une voie rapide, efficace et scalable pour préparer la prochaine génération aux métiers du digital », conclut le patron des patrons.
Le Maroc, carrefour numérique africain
Pour Sidi Mohammed Drissi Melyani, directeur général de l’Agence du développement du Digital (ADD), GITEX Africa s’impose désormais comme bien plus qu’une simple vitrine technologique. « Ce salon est devenu un levier stratégique d’intégration numérique. Il connecte les écosystèmes africains, tisse des ponts entre gouvernements, startups et investisseurs, et façonne une économie numérique continentale cohérente », souligne-t-il.
Les chiffres confirment cette montée en puissance : plus de 1 500 exposants venus de 140 pays, 800 startups, 130 délégations officielles et 350 investisseurs présents à Marrakech. « Ce ne sont pas de simples statistiques. Ce sont les marqueurs tangibles d’un Maroc désormais positionné comme hub digital majeur et moteur de la coopération Sud-Sud », précise Melyani.
Le virage tech du sport
Cette édition 2025 accorde une place stratégique aux thématiques d’avenir : cybersécurité, e-gouvernement, santé numérique, IA dans l’éducation et l’industrie. Le SportTech est également mis à l’honneur, en perspective de la co-organisation par le Maroc de la Coupe du Monde 2030. « La SportTech, un axe essentiel pour développer l’écosystème sportif national, renforcer les infrastructures et les services liés au sport et accompagner la dynamique globale que connaît le Maroc dans la perspective de cet événement planétaire », insiste le DG de l’ADD.
Startups, l’avant-garde de la transformation
Le GITEX met aussi en lumière la jeunesse entrepreneuriale africaine, avec une forte présence de startups marocaines et subsahariennes. « Cet écosystème dynamique incarne l’esprit d’innovation et d’entrepreneuriat, avec la participation de centaines de jeunes entreprises issues de divers pays, aux côtés de startups marocaines de premier plan ayant démontré leur forte compétitivité dans des secteurs technologiques variés », précise Sidi Mohammed Drissi Melyani. Il ajoute que « le salon leur offre une plateforme stratégique pour présenter leurs projets, conclure des partenariats avec des investisseurs, et s’ouvrir à de nouveaux marchés ».