GITEX Africa 2025 . Visa connecte sport et innovation
Présent au GITEX Africa 2025, Visa Maroc met en avant ses dernières innovations en matière de paiement, pensées pour accompagner les grands événements sportifs à venir. Pour Sami Romdhane, Country Manager Maroc, le paiement digital doit s’imposer comme une infrastructure essentielle, au même titre que l’eau ou l’Internet.
Mounia Kabiri Kettani
Sami Romdhane, Country Manager Maroc de Visa.
À l’occasion du GITEX Africa 2025, Visa a présenté sa vision de l’avenir du paiement numérique, à travers des solutions technologiques innovantes et une stratégie résolument ancrée dans les grands rendez-vous sportifs à venir. L’entreprise, partenaire officiel de la FIFA et de la CAF, veut faire du Maroc un hub de référence en matière de paiement électronique.
« Le GITEX Africa est sans conteste l’événement fintech de l’année sur le continent. Il rassemble un nombre croissant d’exposants, d’intervenants et de visiteurs, preuve de l’intérêt grandissant pour les technologies de paiement », explique Sami Romdhane, Country Manager Maroc de Visa. Pour cette édition, le groupe a décidé de lier technologie et sport, en misant sur l’engouement que suscitera l’organisation par le Maroc des deux Coupes d’Afrique des Nations – féminine en juillet, masculine en décembre – en prélude à la Coupe du Monde 2030.
Sous le thème du football, Visa met en avant des innovations pensées pour accompagner les fans tout au long de leur expérience : de la mobilité urbaine aux paiements dans les cafés, en passant par les stades. L’un des concepts phares : les cashless stadiums, des enceintes 100 % sans espèces, où l’accès comme les achats se font uniquement par paiement digital.
Parmi les nouveautés présentées, la solution Tap to Phone suscite l’intérêt. Elle permet à un simple smartphone Android de se transformer en terminal de paiement, sans équipement supplémentaire. « C’est une révolution pour les commerçants de proximité et les professionnels mobiles. Nous la déployons actuellement avec plusieurs acteurs du marché », précise Sami Romdhane.
Un changement structurel
Pour Visa, le paiement ne relève plus du confort, mais de l’infrastructure. « Il est aussi essentiel que l’eau ou qu’internet. Il doit être intégré aux feuilles de route stratégiques du pays pour permettre une adoption large des technologies financières », soutient le responsable. Et cette adoption est déjà bien engagée : la solution de paiement sans contact, introduite en 2018, s’est généralisée en quelques années, aussi bien chez les commerçants que les consommateurs.
Au-delà de la simplicité, Visa mise également sur la sécurité, notamment à travers la tokenisation, une technologie qui remplace les données sensibles de la carte par des jetons numériques à usage unique. C’est sur cette base que reposent des services comme Apple Pay ou Google Pay, désormais proposés par plusieurs banques marocaines.
Le potentiel reste énorme
Visa suit de près un indicateur stratégique : la part des paiements électroniques dans les dépenses des ménages (Personal Consumption Expenditure). « Aujourd’hui, seuls 8 à 9 % de ces dépenses sont réalisées via des paiements digitaux au Maroc, contre 50 % dans les pays du Golfe et plus de 90 % dans les pays scandinaves », souligne Sami Romdhane. Pourtant, le Maroc figure parmi les pays africains les plus avancés dans ce domaine. Le potentiel est là, et les ambitions aussi.
Selon lui, la généralisation des paiements numériques aura des retombées positives pour l’ensemble de l’économie : transparence, traçabilité, inclusion financière... autant de leviers de modernisation que Visa souhaite accompagner activement.
« Le GITEX Africa est sans conteste l’événement fintech de l’année sur le continent. Il rassemble un nombre croissant d’exposants, d’intervenants et de visiteurs, preuve de l’intérêt grandissant pour les technologies de paiement », explique Sami Romdhane, Country Manager Maroc de Visa. Pour cette édition, le groupe a décidé de lier technologie et sport, en misant sur l’engouement que suscitera l’organisation par le Maroc des deux Coupes d’Afrique des Nations – féminine en juillet, masculine en décembre – en prélude à la Coupe du Monde 2030.
Sous le thème du football, Visa met en avant des innovations pensées pour accompagner les fans tout au long de leur expérience : de la mobilité urbaine aux paiements dans les cafés, en passant par les stades. L’un des concepts phares : les cashless stadiums, des enceintes 100 % sans espèces, où l’accès comme les achats se font uniquement par paiement digital.
Parmi les nouveautés présentées, la solution Tap to Phone suscite l’intérêt. Elle permet à un simple smartphone Android de se transformer en terminal de paiement, sans équipement supplémentaire. « C’est une révolution pour les commerçants de proximité et les professionnels mobiles. Nous la déployons actuellement avec plusieurs acteurs du marché », précise Sami Romdhane.
Un changement structurel
Pour Visa, le paiement ne relève plus du confort, mais de l’infrastructure. « Il est aussi essentiel que l’eau ou qu’internet. Il doit être intégré aux feuilles de route stratégiques du pays pour permettre une adoption large des technologies financières », soutient le responsable. Et cette adoption est déjà bien engagée : la solution de paiement sans contact, introduite en 2018, s’est généralisée en quelques années, aussi bien chez les commerçants que les consommateurs.
Au-delà de la simplicité, Visa mise également sur la sécurité, notamment à travers la tokenisation, une technologie qui remplace les données sensibles de la carte par des jetons numériques à usage unique. C’est sur cette base que reposent des services comme Apple Pay ou Google Pay, désormais proposés par plusieurs banques marocaines.
Le potentiel reste énorme
Visa suit de près un indicateur stratégique : la part des paiements électroniques dans les dépenses des ménages (Personal Consumption Expenditure). « Aujourd’hui, seuls 8 à 9 % de ces dépenses sont réalisées via des paiements digitaux au Maroc, contre 50 % dans les pays du Golfe et plus de 90 % dans les pays scandinaves », souligne Sami Romdhane. Pourtant, le Maroc figure parmi les pays africains les plus avancés dans ce domaine. Le potentiel est là, et les ambitions aussi.
Selon lui, la généralisation des paiements numériques aura des retombées positives pour l’ensemble de l’économie : transparence, traçabilité, inclusion financière... autant de leviers de modernisation que Visa souhaite accompagner activement.