Cybersécurité. « Il faut contrer l’IA... par l’IA », selon Amine Hilmi
Dans un contexte de transformation numérique accélérée, la cybersécurité ne peut plus être une réflexion secondaire. C’est le message fort qu’a voulu faire passer Amine Hilmi, directeur général de LMPS Group. Il reste convaincu que l’IA ne doit pas être considérée uniquement comme une menace, mais comme une arme de riposte.
Mounia Kabiri Kettani
En marge du Gitex Africa 2025, LMPS Group, spécialiste en cybersécurité et Gear9, expert en transformation digitale, ont annoncé un partenariat stratégique.
En marge du Gitex Africa 2025, LMPS Group, spécialiste en cybersécurité et Gear9, expert en transformation digitale, ont annoncé un partenariat stratégique. « Ce partenariat n’est pas le fruit du hasard. Cela fait un moment que nous avons entamé cette réflexion, convaincus que toute transformation digitale s’accompagne inévitablement de nouveaux risques, notamment ceux liés à la cybersécurité. Il est donc essentiel d’intégrer ces considérations dès les premières phases de conception, et non de les traiter a posteriori, une fois les services en ligne déjà lancés », explique Amine Hilmi, directeur général de LMPS group.
L’IA, alliée et menace à la fois
Le patron de LMPS insiste sur l’accélération du niveau de sophistication des attaques, notamment grâce aux outils d’intelligence artificielle. « On voit émerger des campagnes de phishing d’un réalisme saisissant. Il devient difficile, même pour un œil averti, de faire la différence entre un message frauduleux et un message légitime. »
Pour Hilmi, l’IA ne doit pas être considérée uniquement comme une menace, mais comme une arme de riposte. « Il faut contrer l’intelligence artificielle... par l’intelligence artificielle. C’est un atout majeur à intégrer dans notre approche de cyberdéfense. Elle permet de renforcer les capacités d’analyse, d’automatiser la détection d’anomalies et de donner à nos experts les bons outils. »
Un enjeu national, une vigilance quotidienne
Le DG de LMPS salue les progrès réalisés au Maroc dans le domaine. « Notre pays a légiféré, les infrastructures critiques ont pris conscience du sujet, et les niveaux de maturité sont globalement satisfaisants. » Mais il met en garde contre tout excès de confiance. « La cybersécurité n’est pas un chantier qu’on clôt. C’est un effort continu, quotidien. Il ne faut pas attendre qu’un scandale éclate pour s’en préoccuper. »
Avec plus de quinze ans d’expérience dans le domaine, LMPS milite pour une approche systémique et proactive, intégrant l’ensemble des parties prenantes : entreprises, institutions, startups, développeurs, mais aussi utilisateurs finaux. Une vision résolument moderne de la cybersécurité, à l’heure où le numérique devient le socle de la souveraineté économique.
L’IA, alliée et menace à la fois
Le patron de LMPS insiste sur l’accélération du niveau de sophistication des attaques, notamment grâce aux outils d’intelligence artificielle. « On voit émerger des campagnes de phishing d’un réalisme saisissant. Il devient difficile, même pour un œil averti, de faire la différence entre un message frauduleux et un message légitime. »
Pour Hilmi, l’IA ne doit pas être considérée uniquement comme une menace, mais comme une arme de riposte. « Il faut contrer l’intelligence artificielle... par l’intelligence artificielle. C’est un atout majeur à intégrer dans notre approche de cyberdéfense. Elle permet de renforcer les capacités d’analyse, d’automatiser la détection d’anomalies et de donner à nos experts les bons outils. »
Un enjeu national, une vigilance quotidienne
Le DG de LMPS salue les progrès réalisés au Maroc dans le domaine. « Notre pays a légiféré, les infrastructures critiques ont pris conscience du sujet, et les niveaux de maturité sont globalement satisfaisants. » Mais il met en garde contre tout excès de confiance. « La cybersécurité n’est pas un chantier qu’on clôt. C’est un effort continu, quotidien. Il ne faut pas attendre qu’un scandale éclate pour s’en préoccuper. »
Avec plus de quinze ans d’expérience dans le domaine, LMPS milite pour une approche systémique et proactive, intégrant l’ensemble des parties prenantes : entreprises, institutions, startups, développeurs, mais aussi utilisateurs finaux. Une vision résolument moderne de la cybersécurité, à l’heure où le numérique devient le socle de la souveraineté économique.