GITEX 2025. L’ADD passe à la vitesse supérieure
À l’occasion du GITEX Africa 2025, l’ADD a signé trois conventions clés pour accélérer la digitalisation au Maroc. En Afrique, l’agence entend partager son expertise avec plusieurs pays à travers des projets bilatéraux et initiatives panafricaines.
Mounia Kabiri Kettani
Une convention tripartite pour digitaliser le secteur de l’artisanat.
L’agence de développement du digital, a signé trois conventions clés en marge du Gitex Africa 2025. Du soutien aux startups au renforcement et transformation digitale du secteur de l’artisanat, l'agence veut booster la digitalisation au niveau national et surtout partager son expetise avec plusieurs pays africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud.
Soutenir les startups marocaines
La première convention, signée entre le ministère de la transition numérique, l’ADD et Technopark Morocco, a pour objectif d’unir les forces pour accompagner les porteurs de projets digitaux, stimuler l’émergence de startups innovantes et renforcer l’attractivité du numérique.
Concrètement, ce partenariat vise à faciliter l’accès des startups aux programmes d’accompagnement et aux plateformes numériques existantes, à renforcer les compétences entrepreneuriales par des formations ciblées, et à favoriser la mise en réseau à travers événements, concours et hackathons. Des dispositifs conjoints pour faciliter l’accès des startups aux marchés, au financement, aux programmes d’accélération et à l’internationalisation sont également prévus.
Pour des services publics plus performants
Autre temps fort du Gitex, le renouvellement du mémorandum d’entente entre le Maroc et l’entreprise saoudienne ELM, spécialisée dans les solutions numériques sécurisées. Cette collaboration, amorcée en 2023, prend un nouveau souffle avec une portée élargie et l’implication directe du ministère.
Le nouveau mémorandum, d’une durée de deux ans, vise à approfondir cette collaboration autour de plusieurs axes clés notamment l’organisation d’ateliers techniques conjoints sur la numérisation des services publics, le développement des compétences à travers des programmes de formation et de sensibilisation, ainsi que la conception de solutions numériques pour renforcer la performance administrative.
Le partenariat prévoit également un soutien accru aux startups marocaines à travers des initiatives communes en matière d’accompagnement, de mentorat et d’investissement, tout en explorant des opportunités de collaboration dans le cadre de projets stratégiques de grande envergure.
L’artisanat entre dans l’ère numérique
La troisième convention, signée entre le ministère de la transition numérique, le secrétariat d’état chargé de l’artisanat et l’ADD, vise à digitaliser le secteur de l’artisanat, longtemps resté en marge de la révolution numérique.
Au cœur de cette initiative : la création d’une plateforme nationale unifiée baptisée “E-Artisanat Maroc”, conçue pour simplifier les démarches administratives, offrir des services intégrés et faciliter l’accès des artisans à la formation via Academia Raqmya.
La convention porte notamment sur l’accompagnement du Secrétariat d'État dans le développement d’outils digitaux modernes ainsi que l’exploitation des données ouvertes du secteur pour appuyer la planification publique fondée sur les données.
Elle prévoit également la mise en place d’un comité de pilotage conjoint chargé du suivi de la mise en œuvre des actions issues de cette convention, dans une logique d'efficacité, de coordination et de durabilité.
Ce projet s’inscrit dans une volonté plus large de moderniser l’économie sociale et solidaire, en promouvant l’inclusion digitale et l’exploitation des données ouvertes pour la planification publique.
Une vision panafricaine
Noureddine Lasfar, chef du département transformation digitale de la société chez l’ADD, insiste sur le rôle structurant de l’agence dans le déploiement de la stratégie numérique de l’État. Il rappelle que l’agence agit sur plusieurs fronts : développement de l’e-gouvernement, inclusion digitale, formation aux compétences numériques, et accompagnement des startups. « L’objectif est de toucher toutes les composantes de la société, notamment les citoyens », souligne-t-il. À l’échelle africaine, le Maroc assume un leadership affirmé. En témoigne sa présidence du Conseil des agences africaines du numérique (CAETA) et son adhésion à l’Alliance Smart Africa.
Pour Lasfar, la coopération Sud-Sud est une priorité. Le Maroc multiplie les projets avec des pays africains désireux de s’inspirer de l’expérience marocaine en matière de gouvernance digitale, de cadre juridique et de montée en compétences. « Nous avons déjà lancé plusieurs projets de coopération avec des pays comme la Gambie, le Sénégal, le Rwanda ou le Bénin. Notre approche est basée sur le transfert d’expertise, le partage de bonnes pratiques et la co-construction », conclut Noureddine Lasfar.
Soutenir les startups marocaines
La première convention, signée entre le ministère de la transition numérique, l’ADD et Technopark Morocco, a pour objectif d’unir les forces pour accompagner les porteurs de projets digitaux, stimuler l’émergence de startups innovantes et renforcer l’attractivité du numérique.
Concrètement, ce partenariat vise à faciliter l’accès des startups aux programmes d’accompagnement et aux plateformes numériques existantes, à renforcer les compétences entrepreneuriales par des formations ciblées, et à favoriser la mise en réseau à travers événements, concours et hackathons. Des dispositifs conjoints pour faciliter l’accès des startups aux marchés, au financement, aux programmes d’accélération et à l’internationalisation sont également prévus.
Pour des services publics plus performants
Autre temps fort du Gitex, le renouvellement du mémorandum d’entente entre le Maroc et l’entreprise saoudienne ELM, spécialisée dans les solutions numériques sécurisées. Cette collaboration, amorcée en 2023, prend un nouveau souffle avec une portée élargie et l’implication directe du ministère.
Le nouveau mémorandum, d’une durée de deux ans, vise à approfondir cette collaboration autour de plusieurs axes clés notamment l’organisation d’ateliers techniques conjoints sur la numérisation des services publics, le développement des compétences à travers des programmes de formation et de sensibilisation, ainsi que la conception de solutions numériques pour renforcer la performance administrative.
Le partenariat prévoit également un soutien accru aux startups marocaines à travers des initiatives communes en matière d’accompagnement, de mentorat et d’investissement, tout en explorant des opportunités de collaboration dans le cadre de projets stratégiques de grande envergure.
L’artisanat entre dans l’ère numérique
La troisième convention, signée entre le ministère de la transition numérique, le secrétariat d’état chargé de l’artisanat et l’ADD, vise à digitaliser le secteur de l’artisanat, longtemps resté en marge de la révolution numérique.
Au cœur de cette initiative : la création d’une plateforme nationale unifiée baptisée “E-Artisanat Maroc”, conçue pour simplifier les démarches administratives, offrir des services intégrés et faciliter l’accès des artisans à la formation via Academia Raqmya.
La convention porte notamment sur l’accompagnement du Secrétariat d'État dans le développement d’outils digitaux modernes ainsi que l’exploitation des données ouvertes du secteur pour appuyer la planification publique fondée sur les données.
Elle prévoit également la mise en place d’un comité de pilotage conjoint chargé du suivi de la mise en œuvre des actions issues de cette convention, dans une logique d'efficacité, de coordination et de durabilité.
Ce projet s’inscrit dans une volonté plus large de moderniser l’économie sociale et solidaire, en promouvant l’inclusion digitale et l’exploitation des données ouvertes pour la planification publique.
Une vision panafricaine
Noureddine Lasfar, chef du département transformation digitale de la société chez l’ADD, insiste sur le rôle structurant de l’agence dans le déploiement de la stratégie numérique de l’État. Il rappelle que l’agence agit sur plusieurs fronts : développement de l’e-gouvernement, inclusion digitale, formation aux compétences numériques, et accompagnement des startups. « L’objectif est de toucher toutes les composantes de la société, notamment les citoyens », souligne-t-il. À l’échelle africaine, le Maroc assume un leadership affirmé. En témoigne sa présidence du Conseil des agences africaines du numérique (CAETA) et son adhésion à l’Alliance Smart Africa.
Pour Lasfar, la coopération Sud-Sud est une priorité. Le Maroc multiplie les projets avec des pays africains désireux de s’inspirer de l’expérience marocaine en matière de gouvernance digitale, de cadre juridique et de montée en compétences. « Nous avons déjà lancé plusieurs projets de coopération avec des pays comme la Gambie, le Sénégal, le Rwanda ou le Bénin. Notre approche est basée sur le transfert d’expertise, le partage de bonnes pratiques et la co-construction », conclut Noureddine Lasfar.