Cinema
Cinéma : « The Wound » en compétition au Beirut Women Film Festival
Le premier long-métrage de la réalisatrice marocaine Seloua El Gouni, qui aborde sans détour les blessures intimes des femmes, est sélectionné au Beirut Women Film Festival, dédié aux voix féminines du cinéma.
Kawtar Firdaous
Extrait du film The Wound de Seloua El Gouni.
Après avoir marqué les esprits à l’international, le film The Wound de la réalisatrice marocaine Seloua El Gouni s’apprête à conquérir le Liban. Le film a été sélectionné en compétition officielle au Beirut Women Film Festival 2025, où il fera sa première régionale le 1er mai prochain.
Tourné à Casablanca en octobre 2023, ce drame explore avec beaucoup de pudeur la l’histoire de Leila, une jeune femme marocaine confrontée à une grossesse non désirée dans un pays où l’avortement est encore interdit. Un récit pudique et puissant sur le tiraillement entre liberté individuelle et pression sociale, incarné par une distribution sensible : Oumaima Barid, Amal Ayouch, Mansour Badri, Brice Bexter El Glaoui, Sami Fekkak et Soraya Azzabi.
Plutôt que de sombrer dans le pathos ou la dénonciation frontale, Seloua El Gouni a choisi d'approcher son sujet par l'intériorité, le silence et les regards, captant la tension invisible qui traverse les corps et les esprits.
Le scénario, signé Taha Benghalem, Brice Bexter El Glaoui et Brian Bexter El Glaoui, conjugue douleur intime et portée sociétale, dans une mise en scène sublimée par la lumière du directeur de la photographie Travis Tips, deux fois primé aux Emmy Awards.
À travers ce film, Seloua El Gouni – qui a œuvré sur des productions internationales comme The Forgiven ou The Wheel of Time – s’impose comme une voix montante du 7e art marocain.
Tourné à Casablanca en octobre 2023, ce drame explore avec beaucoup de pudeur la l’histoire de Leila, une jeune femme marocaine confrontée à une grossesse non désirée dans un pays où l’avortement est encore interdit. Un récit pudique et puissant sur le tiraillement entre liberté individuelle et pression sociale, incarné par une distribution sensible : Oumaima Barid, Amal Ayouch, Mansour Badri, Brice Bexter El Glaoui, Sami Fekkak et Soraya Azzabi.
Plutôt que de sombrer dans le pathos ou la dénonciation frontale, Seloua El Gouni a choisi d'approcher son sujet par l'intériorité, le silence et les regards, captant la tension invisible qui traverse les corps et les esprits.
Le scénario, signé Taha Benghalem, Brice Bexter El Glaoui et Brian Bexter El Glaoui, conjugue douleur intime et portée sociétale, dans une mise en scène sublimée par la lumière du directeur de la photographie Travis Tips, deux fois primé aux Emmy Awards.
À travers ce film, Seloua El Gouni – qui a œuvré sur des productions internationales comme The Forgiven ou The Wheel of Time – s’impose comme une voix montante du 7e art marocain.