CAM. Deux accords pour une agriculture en mutation
À l’occasion du SIAM, le Crédit Agricole du Maroc renforce son engagement en faveur d’une agriculture durable et digitalisée. Il signe deux conventions majeures : l’une pour la dématérialisation des cautions bancaires à l’import via PORTNET, l’autre pour promouvoir l’agriculture régénératrice avec Tourba.
Mounia Kabiri Kettani
CAM a signé à Meknès une convention tripartite avec l'ONICL et Portnet.
Le groupe Crédit Agricole du Maroc (CAM) a profité de la 17ᵉ édition du Salon International de l’Agriculture au Maroc pour franchir deux nouvelles étapes majeures dans sa stratégie d’accompagnement du monde agricole. Digitalisation des cautions bancaires à l’import et soutien à l’agriculture régénératrice : deux chantiers d’avenir au service d’une agriculture plus efficiente, durable et connectée.
Dématérialisation des cautions bancaires
Dans une optique de modernisation et de simplification des procédures commerciales, CAM a signé à Meknès une convention tripartite avec l’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL) et Portnet, le guichet unique national du commerce extérieur. L’objectif : dématérialiser intégralement la gestion des cautions bancaires liées aux opérations d’importation de céréales et légumineuses.
La digitalisation de cette étape cruciale dans les opérations d’import-export permet désormais un échange informatisé et sécurisé des données via la plateforme Portnet. Elle devrait engendrer des gains significatifs en matière de délais de traitement, de réduction des coûts opérationnels et de fiabilité des données échangées.
Tourba et CAM. Une alliance pour l’agriculture du futur
Sur un autre front, CAM a signé une convention de partenariat avec la société Tourba, filiale de l’incubateur INNOVX, pour appuyer le développement de l’agriculture régénératrice au Maroc. L’accord, conclu en présence du ministre de l’Agriculture Ahmed El Bouari et du président du directoire du CAM, Mohammed Fikrat, vise à accompagner les agriculteurs dans le financement de semoirs pour le semis direct, une technique clé du "carbon farming".
Cette initiative s’inscrit dans le programme Istidama porté par le Crédit Agricole du Maroc, qui soutient une agriculture résiliente face aux changements climatiques. En encourageant des pratiques comme la rotation des cultures, la gestion des résidus et la réduction du travail du sol, ce modèle de production durable permet de préserver la fertilité des sols, de mieux gérer l’eau et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Dématérialisation des cautions bancaires
Dans une optique de modernisation et de simplification des procédures commerciales, CAM a signé à Meknès une convention tripartite avec l’Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL) et Portnet, le guichet unique national du commerce extérieur. L’objectif : dématérialiser intégralement la gestion des cautions bancaires liées aux opérations d’importation de céréales et légumineuses.
La digitalisation de cette étape cruciale dans les opérations d’import-export permet désormais un échange informatisé et sécurisé des données via la plateforme Portnet. Elle devrait engendrer des gains significatifs en matière de délais de traitement, de réduction des coûts opérationnels et de fiabilité des données échangées.
Tourba et CAM. Une alliance pour l’agriculture du futur
AM a signé une convention de partenariat avec la société Tourba, filiale de l’incubateur INNOVX.
Sur un autre front, CAM a signé une convention de partenariat avec la société Tourba, filiale de l’incubateur INNOVX, pour appuyer le développement de l’agriculture régénératrice au Maroc. L’accord, conclu en présence du ministre de l’Agriculture Ahmed El Bouari et du président du directoire du CAM, Mohammed Fikrat, vise à accompagner les agriculteurs dans le financement de semoirs pour le semis direct, une technique clé du "carbon farming".
Cette initiative s’inscrit dans le programme Istidama porté par le Crédit Agricole du Maroc, qui soutient une agriculture résiliente face aux changements climatiques. En encourageant des pratiques comme la rotation des cultures, la gestion des résidus et la réduction du travail du sol, ce modèle de production durable permet de préserver la fertilité des sols, de mieux gérer l’eau et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.