Agriedge. L’irrigation passe à l'IA
Agriedge a profité du SIAM 2025 pour lancer Aquaedge Plus, une application d’irrigation de précision dopée à l’intelligence artificielle. Objectif : économiser jusqu’à 35 % d’eau grâce à la data et faciliter la prise de décision via WhatsApp. Une innovation conçue au Maroc qui sera déployée en Afrique. Explications de Faissal Sehbaoui, directeur général de l’entreprise
Mounia Kabiri Kettani
Faissal Sehbaoui, directeur général de Agriedge.
A l’occasion du SIAM 2025, Agriedge Business Unit de l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), spécialisée dans l'agriculture de précision lance officiellement Aquaedge Plus, nouvelle version de son application d’irrigation intelligente.
L’eau, au cœur du dispositif
« Ce que nous faisons, c’est utiliser la donnée – issue de satellites, de capteurs au sol – pour la transformer en information décisionnelle grâce à l’intelligence artificielle », explique le Directeur Général d’Agriedge, Faissal Sehbaoui. Objectif : aider les agriculteurs à irriguer mieux, en consommant moins. Un enjeu critique à l’heure où l’eau devient la variable la plus limitante de la production agricole.
Déjà, la version initiale de l’application Aquaedge permettait jusqu’à 30 % d’économies d’eau. Aquaedge Plus promet d’aller plus loin, en intégrant des images satellites pour mesurer l’homogénéité de l’irrigation au sein des parcelles. À la clé, jusqu’à 35 % d’économies d’eau – et autant de réduction de l’énergie utilisée pour le pompage.
Un agriculteur, un téléphone, une décision
L’autre force d’Agriedge, c’est l’accessibilité. « L’agriculteur n’a plus besoin de maîtriser une interface complexe. Il reçoit directement les recommandations via WhatsApp, ou consulte les plateformes web et mobiles », explique le DG. À l’ère des incertitudes climatiques, l’idée est simple : faire du téléphone portable un véritable centre de commandement agricole.
La nouvelle application ne vient pas seule. Elle s’inscrit dans une initiative plus large baptisée Ag4Water, qui vise à démocratiser les pratiques d’irrigation de précision. En ligne de mire : la formation de 250 cadres agronomes et la sensibilisation de 10 000 agriculteurs.
Une ambition continentale
Déjà implantée dans 14 pays africains – du Sénégal à la Côte d’Ivoire, en passant par la Tunisie et le Mali – Agriedge adapte systématiquement ses solutions aux contextes locaux. « On ne peut pas dupliquer une technologie d’un pays à l’autre sans adaptation. Chaque solution doit être calibrée avec les acteurs du terrain », insiste le dirigeant.
Au-delà de l’irrigation, Agriedge propose aussi des outils pour la fertilisation, la protection phytosanitaire et le pilotage global des cultures. Une approche intégrée, qui préfigure l’agriculture de demain : connectée, durable, et pilotée par la donnée. « Demain, l’agriculteur commencera sa journée non plus dans son champ, mais sur son téléphone. Parce que les saisons ne se ressemblent plus, parce que l’agriculture de répétition n’est plus possible, parce que seule la donnée peut guider les bonnes décisions au bon moment», conclut Faissal Sehbaoui.
L’eau, au cœur du dispositif
« Ce que nous faisons, c’est utiliser la donnée – issue de satellites, de capteurs au sol – pour la transformer en information décisionnelle grâce à l’intelligence artificielle », explique le Directeur Général d’Agriedge, Faissal Sehbaoui. Objectif : aider les agriculteurs à irriguer mieux, en consommant moins. Un enjeu critique à l’heure où l’eau devient la variable la plus limitante de la production agricole.
Déjà, la version initiale de l’application Aquaedge permettait jusqu’à 30 % d’économies d’eau. Aquaedge Plus promet d’aller plus loin, en intégrant des images satellites pour mesurer l’homogénéité de l’irrigation au sein des parcelles. À la clé, jusqu’à 35 % d’économies d’eau – et autant de réduction de l’énergie utilisée pour le pompage.
Un agriculteur, un téléphone, une décision
L’autre force d’Agriedge, c’est l’accessibilité. « L’agriculteur n’a plus besoin de maîtriser une interface complexe. Il reçoit directement les recommandations via WhatsApp, ou consulte les plateformes web et mobiles », explique le DG. À l’ère des incertitudes climatiques, l’idée est simple : faire du téléphone portable un véritable centre de commandement agricole.
La nouvelle application ne vient pas seule. Elle s’inscrit dans une initiative plus large baptisée Ag4Water, qui vise à démocratiser les pratiques d’irrigation de précision. En ligne de mire : la formation de 250 cadres agronomes et la sensibilisation de 10 000 agriculteurs.
Une ambition continentale
Déjà implantée dans 14 pays africains – du Sénégal à la Côte d’Ivoire, en passant par la Tunisie et le Mali – Agriedge adapte systématiquement ses solutions aux contextes locaux. « On ne peut pas dupliquer une technologie d’un pays à l’autre sans adaptation. Chaque solution doit être calibrée avec les acteurs du terrain », insiste le dirigeant.
Au-delà de l’irrigation, Agriedge propose aussi des outils pour la fertilisation, la protection phytosanitaire et le pilotage global des cultures. Une approche intégrée, qui préfigure l’agriculture de demain : connectée, durable, et pilotée par la donnée. « Demain, l’agriculteur commencera sa journée non plus dans son champ, mais sur son téléphone. Parce que les saisons ne se ressemblent plus, parce que l’agriculture de répétition n’est plus possible, parce que seule la donnée peut guider les bonnes décisions au bon moment», conclut Faissal Sehbaoui.