Canada. Les libéraux triomphent de…Trump
Le Premier ministre libéral Mark Carney a remporté les élections, promettant de triompher des États-Unis dans la guerre commerciale lancée par Donald Trump et de ne jamais oublier la "trahison" américaine.

Les libéraux pourraient toutefois échouer de peu à obtenir une majorité au Parlement et donc être contraints de gouverner avec l'appui d'un autre parti. Le dépouillement était encore en cours dans certaines régions.
Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir de Justin Trudeau.
Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.
Devant ses partisans dans la nuit de lundi à mardi, Mark Carney a estimé que l'"ancienne relation avec les États-Unis était terminée".
Le "président Trump tente de nous briser pour nous posséder", a-t-il ajouté, appelant le pays à l'unité pour les "difficiles mois à venir qui exigeront des sacrifices".
Dans un discours reconnaissant sa défaite, son principal opposant, M. Poilievre, a promis de travailler avec Mark Carney et de placer l'intérêt du pays avant les luttes partisanes face aux "menaces irresponsables" du président américain.
Un peu plus tôt dans l'aréna de hockey où étaient réunis les supporters libéraux, l'annonce de la victoire avait provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.
Pour le ministre de la Culture Steven Guilbeault, "les nombreuses attaques du président Trump sur l'économie canadienne, mais aussi sur notre souveraineté et notre identité même, ont vraiment mobilisé les Canadiens", a-t-il déclaré sur la chaine publique CBC.
Et les électeurs "ont vu que le Premier ministre Carney avait de l'expérience sur la scène mondiale".
À 60 ans, Mark Carney, économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et la souveraineté du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le Canada en ces temps troublés.
Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.
"Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump", a-t-il expliqué pendant la campagne.
Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seraient en place.
Mais aussi de développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.
Avec AFP
Il y a quelques mois encore, la voie semblait toute tracée pour permettre aux conservateurs canadiens emmenés par Pierre Poilievre de revenir aux affaires, après dix ans de pouvoir de Justin Trudeau.
Mais le retour de Donald Trump à la Maison Blanche et son offensive inédite contre le Canada, à coups de droits de douane et de menaces d'annexion, ont changé la donne.
Devant ses partisans dans la nuit de lundi à mardi, Mark Carney a estimé que l'"ancienne relation avec les États-Unis était terminée".
Le "président Trump tente de nous briser pour nous posséder", a-t-il ajouté, appelant le pays à l'unité pour les "difficiles mois à venir qui exigeront des sacrifices".
Dans un discours reconnaissant sa défaite, son principal opposant, M. Poilievre, a promis de travailler avec Mark Carney et de placer l'intérêt du pays avant les luttes partisanes face aux "menaces irresponsables" du président américain.
Un peu plus tôt dans l'aréna de hockey où étaient réunis les supporters libéraux, l'annonce de la victoire avait provoqué une salve d'applaudissements et des cris enthousiastes.
Pour le ministre de la Culture Steven Guilbeault, "les nombreuses attaques du président Trump sur l'économie canadienne, mais aussi sur notre souveraineté et notre identité même, ont vraiment mobilisé les Canadiens", a-t-il déclaré sur la chaine publique CBC.
Et les électeurs "ont vu que le Premier ministre Carney avait de l'expérience sur la scène mondiale".
À 60 ans, Mark Carney, économiste reconnu, a su convaincre une population inquiète pour l'avenir économique et la souveraineté du pays qu'il était la bonne personne pour piloter le Canada en ces temps troublés.
Cet ancien gouverneur de la banque du Canada et de Grande-Bretagne n'a cessé de rappeler pendant la campagne que la menace américaine est réelle pour le Canada.
"Le chaos est entré dans nos vies. C'est une tragédie, mais c'est aussi une réalité. La question clé de cette élection est de savoir qui est le mieux placé pour s'opposer au président Trump", a-t-il expliqué pendant la campagne.
Pour faire face, il a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seraient en place.
Mais aussi de développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.
Avec AFP