Don Corleone et la lampe à merveille
Gengis Khan (1158 1227) disait que « la force d’un mur n’est ni plus ni moins que le courage des hommes qui le défendent ».
Le courage, les Marocains, Peuple et Roi, l’ont et l’ont, à plusieurs fois, démontré. Le mur de la Nation est fortement protégé et sa force est intacte malgré les attaques de l’extérieur et de l’intérieur. Cela fait un demi siècle que les attaques se suivent et aucune brique n’a bougé de sa place.
Si on comprend les premières, on s’étonne des deuxièmes. Elles ont pour objectif de fragiliser les structures de la nation. Evidemment, cela facilitera beaucoup le travail des ennemis de l’extérieur qui n’auront presque aucun effort à fournir pour donner le coup de grâce.
Ce que fait le marabout de la lampe est tout simplement anti-patriotique et, disons-le clairement, mafieux. En terrorisant les Marocains, le PJD veut leur dire, acceptez ma protection et il ne vous arrivera rien. C’est le Don Corleone de la politique marocaine.
Il sait pourtant que le mur est fort et que les Marocains sont non seulement déjà très bien protégés mais avancent vers un avenir encore meilleur. Au Maroc qui crée, qui investit, qui grandit, le marabout de la lampe propose un Maroc d’individus soumis à son idéologie qui a échoué lamentablement lors des dernières élections et partout dans le monde où elle a essayé de s’implanter.
Benkirane joue les prolongations en régnant sur un parti qui n’offre aucune vision aux Marocains. A part des luttes idéologiques dangereuses. Le parti n’a jamais, par exemple, proposé d’analyse économique profonde menant à des solutions.
Si on demandait à Benkirane ce qu’il faudrait faire pour améliorer la notation financière du Maroc, il est presque sûr qu’il répondrait c’est quoi une notation. Par contre, il peut répondre à toutes les questions concernant le conflit du Moyen Orient. C’est d’ailleurs facile, puisque ici, les réponses, il suffit de les inventer.
Maintenant, la question est la suivante: Avons-nous besoin, ici au Maroc de telles idéologies? Pourraient-elles nous permettre d’être meilleurs dans les nouvelles technologies, les sciences d’avenir, les industries aéronautiques et automobiles; d’être influents sur les marchés financiers internationaux? Si la réponse est oui, on adopte tout de suite. Sans conditions.
Malheureusement, on est obligés de le dire, l’idéologie derrière l’action politique du PJD ne s’intéresse pas à ces questions vitales et déterminantes pour l’avenir du pays.
Nous n’avons donc aucun mal à la rejeter et à la combattre. Parce qu’elle est le moyen choisi par les islamistes pour faire tomber la forteresse que les Marocains défendent avec leur courage.
Encore une chose. Benkirane s’est discrédité en insultant les Marocains, pour lui des microbes et des ânes. Le respect du drapeau et des Marocains interdit de répondre à ces insultes par d’autres insultes. Le marabout du PJD veut la bagarre médiatique, il l’aura, mais sans la terminologie des voyous. Il veut qu’on l’attaque, qu’on l’insulte de sorte qu’il puisse dire dans ses joutes qu’il a raison et la preuve « vous voyez, ils m’attaquent tous».
Don Corleone peut frotter sa lampe, le mur ne bougera pas.
Laissons Jean Cocteau conclure: « Un général ne se rend jamais, même à l’évidence ». L'évidence c'est que le mur est indestructible.