Cosumar. 600 000 tonnes de sucre local dès 2026
Cosumar vise 600 000 tonnes de sucre local d’ici 2026, en misant sur les technologies agricoles, la mobilisation des agriculteurs et l’amélioration des ressources hydriques pour renforcer la souveraineté alimentaire du Maroc.
Mounia Kabiri Kettani
Pour 2025/2026,Cosumar vise une extension à 68 500 hectares et un retour à un niveau record de 600 000 tonnes, comme en 2016
Dans un contexte de pression hydrique et de volatilité des marchés, Cosumar accélère sa transition vers une agriculture sucrière de haute performance. Grâce aux technologies agricoles de pointe et à une dynamique partenariale solide, la filière a su rebondir en 2024/2025, avec 40 000 hectares emblavés et une production attendue de 330 000 tonnes de sucre blanc.
Pour 2025/2026, le groupe vise une extension à 68 500 hectares et un retour à un niveau record de 600 000 tonnes, comme en 2016. Derrière cette ambition, une stratégie intégrée alliant irrigation de précision, fertilisation raisonnée et digitalisation des pratiques agricoles permet d’optimiser les rendements tout en réduisant les intrants. Les résultats sont au rendez-vous : jusqu’à 55 % d’économies d’eau, 30 % de réduction d’engrais, et des rendements en nette amélioration. L’irrigation goutte-à-goutte, désormais généralisée, symbolise cette transition vers une production plus économe et durable.
La souveraineté alimentaire en ligne de mire
Pour Cosumar, cette stratégie ne se limite pas à un objectif de performance. Il s’agit avant tout de sécuriser l’approvisionnement du marché marocain, alors que le Royaume est encore dépendant des importations pour répondre à la demande nationale.
Avec un objectif d’un million de tonnes exportées chaque année à l’horizon 2026, le sucre marocain entend aussi reconquérir les marchés extérieurs. Mais cette ambition repose sur un facteur clé : la disponibilité de l’eau.
Des barrages mieux remplis, un espoir pour l’agriculture
Sur ce front, les nouvelles sont encourageantes. Les barrages qui alimentent les zones sucrières affichent des taux de remplissage en nette amélioration. En parallèle, les projets de dessalement lancés par l’État avancent à grand pas. Leur effet est double : ils soulagent la pression sur les ressources en eau douce et garantissent un accès plus stable à l’irrigation pour les zones agricoles stratégiques.
Dans un pays confronté à un stress hydrique chronique, cette coordination entre filière privée et politiques publiques devient essentielle. Et la trajectoire empruntée par COSUMAR pourrait bien servir de modèle
Pour 2025/2026, le groupe vise une extension à 68 500 hectares et un retour à un niveau record de 600 000 tonnes, comme en 2016. Derrière cette ambition, une stratégie intégrée alliant irrigation de précision, fertilisation raisonnée et digitalisation des pratiques agricoles permet d’optimiser les rendements tout en réduisant les intrants. Les résultats sont au rendez-vous : jusqu’à 55 % d’économies d’eau, 30 % de réduction d’engrais, et des rendements en nette amélioration. L’irrigation goutte-à-goutte, désormais généralisée, symbolise cette transition vers une production plus économe et durable.
La souveraineté alimentaire en ligne de mire
Pour Cosumar, cette stratégie ne se limite pas à un objectif de performance. Il s’agit avant tout de sécuriser l’approvisionnement du marché marocain, alors que le Royaume est encore dépendant des importations pour répondre à la demande nationale.
Avec un objectif d’un million de tonnes exportées chaque année à l’horizon 2026, le sucre marocain entend aussi reconquérir les marchés extérieurs. Mais cette ambition repose sur un facteur clé : la disponibilité de l’eau.
Des barrages mieux remplis, un espoir pour l’agriculture
Sur ce front, les nouvelles sont encourageantes. Les barrages qui alimentent les zones sucrières affichent des taux de remplissage en nette amélioration. En parallèle, les projets de dessalement lancés par l’État avancent à grand pas. Leur effet est double : ils soulagent la pression sur les ressources en eau douce et garantissent un accès plus stable à l’irrigation pour les zones agricoles stratégiques.
Dans un pays confronté à un stress hydrique chronique, cette coordination entre filière privée et politiques publiques devient essentielle. Et la trajectoire empruntée par COSUMAR pourrait bien servir de modèle