Incendies de forêt. Forte baisse en 2024.
En 2024, les incendies de forêt au Maroc ont fortement diminué, avec 382 feux et 874 hectares brûlés. Cette amélioration résulte d’une meilleure prévention et coordination. Un budget de 160 millions de dirhams est prévu pour 2025.
Mounia Kabiri Kettani
En 2024, les incendies de forêt au Maroc ont fortement diminué, avec 382 feux et 874 hectares brûlés.
Après plusieurs années marquées par des incendies dévastateurs, l’Agence nationale des eaux et forêts vient de livrer un bilan encourageant pour la saison 2024. Sur l’ensemble du territoire national, 382 incendies ont été recensés en 2024, dévastant 874 hectares, contre 6 426 hectares partis en fumée en 2023 soit, une baisse importante de 86 %.
L’Agence nationale des eaux et forêts renvoie cela à plusieurs facteurs clés : des conditions climatiques plus clémentes durant l’été, une vigilance accrue grâce à un dispositif de surveillance renforcé, et surtout, une stratégie d’intervention précoce bien rodée qui a permis de maîtriser 95 % des incendies avant qu’ils ne dépassent les 5 hectares.
Sur le terrain, ce travail de prévention et de réaction rapide mobilise une armada de partenaires : ministère de l’Intérieur, protection civile, forces armées royales, et bien sûr les agents forestiers, souvent en première ligne face au danger. Une coordination exemplaire qui commence à porter ses fruits.
La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima en tête
Pourtant, la répartition géographique des feux invite à la prudence. La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima concentre 32 % des incendies, tandis que la région Fès-Meknès affiche le triste record de la plus grande superficie brûlée (357 hectares). Deux incendies majeurs, ont chacun ravagé plus de 150 hectares.
À côté des opérations d’extinction, la sensibilisation prend une place grandissante. Plus de 27 000 élèves et visiteurs ont été touchés par des campagnes d’éducation à travers tout le pays, notamment lors de la Journée nationale de prévention des incendies. Un travail de fond essentiel pour changer durablement les comportements.
En regardant vers 2025, l’Agence ne ménage pas ses efforts. Avec un budget de 160 millions de dirhams dédié à la prévention et à la lutte, l’accent sera mis sur la modernisation des équipements, le renforcement des patrouilles, et l’entretien des infrastructures forestières ( pistes, pare-feux, points d’eau) pour garantir une réponse rapide et efficace aux prochains départs de feu.
L’Agence nationale des eaux et forêts renvoie cela à plusieurs facteurs clés : des conditions climatiques plus clémentes durant l’été, une vigilance accrue grâce à un dispositif de surveillance renforcé, et surtout, une stratégie d’intervention précoce bien rodée qui a permis de maîtriser 95 % des incendies avant qu’ils ne dépassent les 5 hectares.
Sur le terrain, ce travail de prévention et de réaction rapide mobilise une armada de partenaires : ministère de l’Intérieur, protection civile, forces armées royales, et bien sûr les agents forestiers, souvent en première ligne face au danger. Une coordination exemplaire qui commence à porter ses fruits.
La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima en tête
Pourtant, la répartition géographique des feux invite à la prudence. La région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima concentre 32 % des incendies, tandis que la région Fès-Meknès affiche le triste record de la plus grande superficie brûlée (357 hectares). Deux incendies majeurs, ont chacun ravagé plus de 150 hectares.
À côté des opérations d’extinction, la sensibilisation prend une place grandissante. Plus de 27 000 élèves et visiteurs ont été touchés par des campagnes d’éducation à travers tout le pays, notamment lors de la Journée nationale de prévention des incendies. Un travail de fond essentiel pour changer durablement les comportements.
En regardant vers 2025, l’Agence ne ménage pas ses efforts. Avec un budget de 160 millions de dirhams dédié à la prévention et à la lutte, l’accent sera mis sur la modernisation des équipements, le renforcement des patrouilles, et l’entretien des infrastructures forestières ( pistes, pare-feux, points d’eau) pour garantir une réponse rapide et efficace aux prochains départs de feu.