Société
Inégalités économiques : Les recommandations des Assises du Féminisme
A l’issue des 2ᵉ Assises du Féminisme axées sur la lutte contre les violences économiques basées sur le genre, dix recommandations clés ont été formulées pour faire de l’égalité une réalité concrète. Une feuille de route multidimensionnelle pour tracer la voie.
Hayat Kamal Idrissi
Une feuille de route à l'objectif clair: instaurer l'égalité économique
Pour faire face aux violences économiques freinant l’émancipation des femmes marocaines, les 2ᵉ Assises du Féminisme, tenues à Rabat, ont tracé une voie claire : Comprendre les mécanismes d’inégalités, les nommer et surtout y répondre par l’action. Organisée à l’initiative de l’Association pour la promotion de la culture de l’égalité (APCE), cette rencontre a abouti à dix recommandations concrètes, « pensées comme une feuille de route urgente pour une égalité réelle et inclusive », note un communiqué de l’APCE.
Placée sous le thème : « Violences et inégalités économiques : comprendre, analyser, agir », cette journée d’échanges a su réunir des voix plurielles autour d’un même constat : les inégalités économiques qui constituent une forme persistante de violence systémique envers les femmes. Les discussions ont permis d’établir un état des lieux sans complaisance, tout en ouvrant des perspectives concrètes. À l’issue des travaux, dix recommandations majeures ont été formulées :
• Mettre en place une stratégie nationale multisectorielle et « genrée » dotée de moyens financiers réels.
• Reconnaitre et valoriser le travail domestique et informel dans les politiques publiques.
• Assurer l’accès à des infrastructures de soutien à l’emploi des femmes : crèches, transport sécurisé, logements décents.
• Réserver une part des marchés publics et aides économiques aux initiatives portées par des femmes.
• Créer un guichet unique pour simplifier les démarches administratives et fiscales des femmes entrepreneures.
• Faciliter l’accès au foncier, au crédit et aux ressources économiques pour les femmes, notamment rurales.
• Renforcer la protection des travailleuses dans les secteurs informels et précaires.
• Doter les collectivités locales de moyens pour soutenir l’économie féminine locale.
• Appuyer les associations féminines et les nouvelles formes de militantisme, notamment les jeunes et les territoires marginalisés.
• Instaurer des données genrées publiques pour piloter les politiques et en évaluer l’impact.
« Ces 10 recommandations représentent une feuille de route essentielle pour transformer les défis actuels en opportunités d'émancipation pour les femmes... car la pleine participation économique des femmes est non seulement un droit fondamental, mais aussi un moteur indispensable pour le progrès de toutes et tous », conclut le communiqué de l'APCE .
Placée sous le thème : « Violences et inégalités économiques : comprendre, analyser, agir », cette journée d’échanges a su réunir des voix plurielles autour d’un même constat : les inégalités économiques qui constituent une forme persistante de violence systémique envers les femmes. Les discussions ont permis d’établir un état des lieux sans complaisance, tout en ouvrant des perspectives concrètes. À l’issue des travaux, dix recommandations majeures ont été formulées :
• Mettre en place une stratégie nationale multisectorielle et « genrée » dotée de moyens financiers réels.
• Reconnaitre et valoriser le travail domestique et informel dans les politiques publiques.
• Assurer l’accès à des infrastructures de soutien à l’emploi des femmes : crèches, transport sécurisé, logements décents.
• Réserver une part des marchés publics et aides économiques aux initiatives portées par des femmes.
• Créer un guichet unique pour simplifier les démarches administratives et fiscales des femmes entrepreneures.
• Faciliter l’accès au foncier, au crédit et aux ressources économiques pour les femmes, notamment rurales.
• Renforcer la protection des travailleuses dans les secteurs informels et précaires.
• Doter les collectivités locales de moyens pour soutenir l’économie féminine locale.
• Appuyer les associations féminines et les nouvelles formes de militantisme, notamment les jeunes et les territoires marginalisés.
• Instaurer des données genrées publiques pour piloter les politiques et en évaluer l’impact.
« Ces 10 recommandations représentent une feuille de route essentielle pour transformer les défis actuels en opportunités d'émancipation pour les femmes... car la pleine participation économique des femmes est non seulement un droit fondamental, mais aussi un moteur indispensable pour le progrès de toutes et tous », conclut le communiqué de l'APCE .