Managem accélère sa mue stratégique
Managem affiche une croissance de 20 % de son chiffre d'affaires au T1 2025, portée par la reprise à Guemassa et la hausse des cours des métaux. Le groupe investit massivement dans ses projets au Maroc et au Sénégal.
Mounia Kabiri Kettani
Managem enregistre une hausse de 20 % de son chiffre d'affaires au premier trimestre de l'année 2025.
Le groupe Managem affiche un solide premier trimestre 2025 avec un chiffre d’affaires de 2,32 milliards de dirhams, en hausse de 20 % sur un an. Une performance tirée par le rebond des cours des métaux précieux et la montée en puissance de ses projets industriels, au Maroc comme à l’international.
Porté par une embellie sur les marchés de l’or (+28 %), de l’argent (+35 %) et du cuivre (+11 %), Managem capitalise également sur la reprise de ses activités polymétalliques à Guemassa. Suspendues début 2024 pour renforcer la digue parasismique, ces opérations ont repris de plus belle, contribuant à la dynamique de croissance. À cela s’ajoute une nette progression de la production de cobalt, soutenue par la récente décision de la RDC d’en interdire l’exportation, stimulant ainsi les prix.
Mais c’est aussi du côté des investissements que le groupe creuse son sillon. Sur les 1,5 milliard de dirhams injectés ce trimestre, près des deux tiers ont été consacrés à deux projets structurants : Tizert au Maroc et Boto au Sénégal, tous deux en phase de finalisation. L’entrée en production est attendue d’ici fin 2025.
Dans une logique de repositionnement stratégique, Managem a cédé en janvier dernier son actif d’Oumejrane, tout en signant un partenariat d’envergure avec le géant Barrick pour l’exploration aurifère au Sénégal.
Parallèlement, les projets liés aux métaux critiques de la transition énergétique – cobalt, manganèse – avancent, tout comme le développement du champ gazier de Tendrara.
Par ailleurs, l’endettement net du groupe s’établit à 11,9 milliards de dirhams, en hausse de plus de 1,6 milliard par rapport à fin 2024.
Porté par une embellie sur les marchés de l’or (+28 %), de l’argent (+35 %) et du cuivre (+11 %), Managem capitalise également sur la reprise de ses activités polymétalliques à Guemassa. Suspendues début 2024 pour renforcer la digue parasismique, ces opérations ont repris de plus belle, contribuant à la dynamique de croissance. À cela s’ajoute une nette progression de la production de cobalt, soutenue par la récente décision de la RDC d’en interdire l’exportation, stimulant ainsi les prix.
Mais c’est aussi du côté des investissements que le groupe creuse son sillon. Sur les 1,5 milliard de dirhams injectés ce trimestre, près des deux tiers ont été consacrés à deux projets structurants : Tizert au Maroc et Boto au Sénégal, tous deux en phase de finalisation. L’entrée en production est attendue d’ici fin 2025.
Dans une logique de repositionnement stratégique, Managem a cédé en janvier dernier son actif d’Oumejrane, tout en signant un partenariat d’envergure avec le géant Barrick pour l’exploration aurifère au Sénégal.
Parallèlement, les projets liés aux métaux critiques de la transition énergétique – cobalt, manganèse – avancent, tout comme le développement du champ gazier de Tendrara.
Par ailleurs, l’endettement net du groupe s’établit à 11,9 milliards de dirhams, en hausse de plus de 1,6 milliard par rapport à fin 2024.