Oncorad. Bilan d’un an de chirurgie robotique.
En un an, Oncorad Group a mené 178 opérations avec son robot chirurgical, couvrant plusieurs spécialités. Le groupe a également réalisé deux téléchirurgies, dont une à distance entre Casablanca et Shanghai. Il prévoit d’élargir l’accès à la chirurgie robotique et de renforcer la formation.
Mounia Kabiri Kettani
Redouane Samlali, Président-Directeur Général (PDG) du groupe Oncorad.
Il y a un an, Oncorad Group lançait un pari audacieux : intégrer la robotique chirurgicale dans son arsenal médical. Douze mois plus tard, le bilan est sans appel : le groupe privé a propulsé le Maroc dans le cercle restreint des pays pionniers en chirurgie assistée par robot, en réalisant non seulement des centaines d’opérations de pointe, mais aussi deux téléchirurgies, dont une record, entre Casablanca et Shanghai.
Le 27 mai 2024, une première intervention robotique marquait le coup d’envoi d’un virage technologique inédit dans le pays. Depuis, 178 opérations ont été réalisées grâce à cette plateforme de chirurgie mini-invasive, dans plusieurs disciplines médicales. L’urologie domine, avec plus de 160 interventions, principalement des prostatectomies. Mais la polyvalence de la technologie s’est également exprimée dans des opérations digestives, gynécologiques et thoraciques.
Un record mondial et une ambition nationale
Le 27 novembre 2024, Oncorad Group entrait dans l’histoire médicale avec la première téléchirurgie Maroc-Chine. À 12 000 kilomètres de distance, entre Casablanca et Shanghai, l’intervention réalisée par le Dr Youness Ahallal a placé le Maroc sur la carte mondiale de la chirurgie à distance. Une deuxième téléchirurgie, 100% nationale cette fois, a suivi en 2025 entre deux établissements du groupe à Casablanca et Tanger.
La vision du groupe est de faire de l’innovation un levier d’équité sanitaire. « Nous voulons que la médecine de précision ne soit pas un luxe, mais une norme accessible à tous les Marocains », affirme le Dr Ahallal. Cette stratégie s’appuie sur une triple dynamique : excellence médicale, diffusion des savoirs et connectivité interrégionale.
Une dynamique de formation
Oncorad ne s’est pas contenté d’opérer. Le groupe a organisé plusieurs workshops de formation en chirurgie robotique, tous spécialisés par domaine, avec une participation de médecins marocains et étrangers. Un événement inédit a même été organisé dans un Metaverse hospitalier, preuve de l’orientation résolument futuriste du projet.
Sur la scène internationale, l’expertise marocaine a été mise à l’honneur lors de congrès tenus à Marrakech, Bordeaux, en Thaïlande et dans d’autres capitales de la médecine robotique. En une année, Oncorad est devenu une vitrine de l’innovation médicale marocaine, à la fois acteur de soins, centre de formation et moteur d’influence régionale.
Vers une démocratisation de la médecine robotisée
À l’heure du bilan, le groupe ne cache pas ses ambitions : étendre la robotique chirurgicale à d’autres régions du pays, former davantage de praticiens et créer un écosystème marocain de la médecine de précision. Ce projet, bien ancré dans le réel, épouse aussi les priorités nationales en matière de santé : réduire les inégalités d’accès, améliorer la qualité des soins et renforcer la souveraineté médicale.
Le 27 mai 2024, une première intervention robotique marquait le coup d’envoi d’un virage technologique inédit dans le pays. Depuis, 178 opérations ont été réalisées grâce à cette plateforme de chirurgie mini-invasive, dans plusieurs disciplines médicales. L’urologie domine, avec plus de 160 interventions, principalement des prostatectomies. Mais la polyvalence de la technologie s’est également exprimée dans des opérations digestives, gynécologiques et thoraciques.
Un record mondial et une ambition nationale
Le 27 novembre 2024, Oncorad Group entrait dans l’histoire médicale avec la première téléchirurgie Maroc-Chine. À 12 000 kilomètres de distance, entre Casablanca et Shanghai, l’intervention réalisée par le Dr Youness Ahallal a placé le Maroc sur la carte mondiale de la chirurgie à distance. Une deuxième téléchirurgie, 100% nationale cette fois, a suivi en 2025 entre deux établissements du groupe à Casablanca et Tanger.
La vision du groupe est de faire de l’innovation un levier d’équité sanitaire. « Nous voulons que la médecine de précision ne soit pas un luxe, mais une norme accessible à tous les Marocains », affirme le Dr Ahallal. Cette stratégie s’appuie sur une triple dynamique : excellence médicale, diffusion des savoirs et connectivité interrégionale.
Une dynamique de formation
Oncorad ne s’est pas contenté d’opérer. Le groupe a organisé plusieurs workshops de formation en chirurgie robotique, tous spécialisés par domaine, avec une participation de médecins marocains et étrangers. Un événement inédit a même été organisé dans un Metaverse hospitalier, preuve de l’orientation résolument futuriste du projet.
Sur la scène internationale, l’expertise marocaine a été mise à l’honneur lors de congrès tenus à Marrakech, Bordeaux, en Thaïlande et dans d’autres capitales de la médecine robotique. En une année, Oncorad est devenu une vitrine de l’innovation médicale marocaine, à la fois acteur de soins, centre de formation et moteur d’influence régionale.
Vers une démocratisation de la médecine robotisée
À l’heure du bilan, le groupe ne cache pas ses ambitions : étendre la robotique chirurgicale à d’autres régions du pays, former davantage de praticiens et créer un écosystème marocain de la médecine de précision. Ce projet, bien ancré dans le réel, épouse aussi les priorités nationales en matière de santé : réduire les inégalités d’accès, améliorer la qualité des soins et renforcer la souveraineté médicale.