Inspection du travail. Vers un nouveau statut
Younes Sekkouri a lancé une nouvelle phase du dialogue social dans le secteur de l’emploi, centrée sur la réforme du statut de l’Inspection du travail. Trois syndicats représentatifs ont été associés à une commission paritaire chargée de finaliser un projet de décret. L’objectif : moderniser ce corps clé et renforcer les conditions d’exercice de ses agents.
Mounia Kabiri Kettani
Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences.
Mardi, le ministre de l’inclusion économique, de la petite entreprise, de l’meploi et des compétences, Younes Sekkouri a initié un nouveau cycle du dialogue social sectoriel, axé cette fois sur la modernisation du statut du corps de l’Inspection du travail.
Ce round a été marqué par trois réunions successives avec les syndicats les plus représentatifs du secteur : l’UGTM, la CDT et l’UNTM. Les discussions ont pris la forme de séances de travail concrètes, dans lesquelles chaque organisation a pu exprimer ses priorités. En ligne de mire : une réforme du statut de l’Inspection du travail, jugée aussi nécessaire qu’urgente par toutes les parties prenantes.
Le corps de l’Inspection du travail sous les projecteurs
Souvent relégué dans l’ombre, le corps de l’Inspection du travail joue pourtant un rôle central dans l’équilibre du marché de l’emploi : veille au respect du Code du travail, régulation des conflits collectifs, accompagnement des entreprises... Un rôle d’autant plus stratégique dans un contexte de réformes structurelles et d’évolution rapide du monde du travail.
C’est ce rôle que le ministère souhaite aujourd’hui revaloriser à travers une réforme statutaire. Le projet, en gestation, vise à adapter le cadre juridique aux réalités actuelles, en tenant compte des nouveaux défis liés à la digitalisation, à l’économie informelle, mais aussi aux exigences accrues de protection sociale.
Une méthode participative
Concrètement, les réunions ont abouti à la création d’une commission paritaire, composée de représentants de l’administration et des trois syndicats sectoriels. Cette instance sera chargée de rédiger le projet final de décret, en intégrant les revendications prioritaires des syndicats, notamment la revalorisation des indemnités de tournée et l’amélioration des conditions d’exercice.
Un délai maximal de quatre semaines a été fixé pour parvenir à un consensus. Ce nouveau cycle de dialogue s’inscrit dans la continuité des consultations d’avril dernier et fait écho à la circulaire 07/2025 du Chef du gouvernement, qui exhorte les départements ministériels à renforcer le dialogue social sectoriel. Mais il marque aussi, de manière plus large, un test de la capacité de l’exécutif à traduire ses engagements sociaux en actions concrètes.
Côté syndicats, l’approche est plutôt prudente mais ouverte. Tous saluent « une volonté réelle de concertation », mais attendent des résultats tangibles. Pour eux, l’enjeu n’est pas seulement statutaire : il s’agit aussi de redonner du souffle à une fonction souvent oubliée dans les plans de réforme.
Ce round a été marqué par trois réunions successives avec les syndicats les plus représentatifs du secteur : l’UGTM, la CDT et l’UNTM. Les discussions ont pris la forme de séances de travail concrètes, dans lesquelles chaque organisation a pu exprimer ses priorités. En ligne de mire : une réforme du statut de l’Inspection du travail, jugée aussi nécessaire qu’urgente par toutes les parties prenantes.
Le corps de l’Inspection du travail sous les projecteurs
Souvent relégué dans l’ombre, le corps de l’Inspection du travail joue pourtant un rôle central dans l’équilibre du marché de l’emploi : veille au respect du Code du travail, régulation des conflits collectifs, accompagnement des entreprises... Un rôle d’autant plus stratégique dans un contexte de réformes structurelles et d’évolution rapide du monde du travail.
C’est ce rôle que le ministère souhaite aujourd’hui revaloriser à travers une réforme statutaire. Le projet, en gestation, vise à adapter le cadre juridique aux réalités actuelles, en tenant compte des nouveaux défis liés à la digitalisation, à l’économie informelle, mais aussi aux exigences accrues de protection sociale.
Une méthode participative
Concrètement, les réunions ont abouti à la création d’une commission paritaire, composée de représentants de l’administration et des trois syndicats sectoriels. Cette instance sera chargée de rédiger le projet final de décret, en intégrant les revendications prioritaires des syndicats, notamment la revalorisation des indemnités de tournée et l’amélioration des conditions d’exercice.
Un délai maximal de quatre semaines a été fixé pour parvenir à un consensus. Ce nouveau cycle de dialogue s’inscrit dans la continuité des consultations d’avril dernier et fait écho à la circulaire 07/2025 du Chef du gouvernement, qui exhorte les départements ministériels à renforcer le dialogue social sectoriel. Mais il marque aussi, de manière plus large, un test de la capacité de l’exécutif à traduire ses engagements sociaux en actions concrètes.
Côté syndicats, l’approche est plutôt prudente mais ouverte. Tous saluent « une volonté réelle de concertation », mais attendent des résultats tangibles. Pour eux, l’enjeu n’est pas seulement statutaire : il s’agit aussi de redonner du souffle à une fonction souvent oubliée dans les plans de réforme.