Bourse de Casablanca. Les revenus s’envolent
Au premier trimestre 2025, les sociétés cotées à la Bourse de Casablanca ont vu leurs revenus croître de 7,2 %, tirés par les banques, le BTP et les assurances. Les investissements ont progressé de 17,3 %, dominés par le secteur minier et Marsa Maroc.
Mounia Kabiri Kettani
Au premier trimestre, sur les 64 entreprises cotées, 51 ont vu leurs revenus progresser, contre 13 en baisse.
Au premier trimestre 2025, les sociétés cotées à la Bourse de Casablanca affichent un chiffre d’affaires global en hausse de 7,2 % par rapport à la même période l’an dernier, atteignant plus de 81 milliards de dirhams selon BMCE Capital Global Research. Cette progression concerne presque tous les secteurs, à l’exception des télécommunications et des holdings, qui ont vu leurs revenus reculer.
Le secteur industriel, porté par le bâtiment et les travaux publics, profite notamment des préparatifs pour la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du Monde, avec une croissance de 5,7 %. Cependant, l’immobilier est en recul, affecté par une nouvelle méthode comptable limitant la progression des revenus à moins de 8 %.
Banques et assurances en grande forme
Les banques et assurances tirent également leur épingle du jeu : les premières enregistrent un produit net bancaire en hausse de près de 11 %, tandis que les assurances progressent de presque 6 %, avec notamment Atlanta Sanad dont les primes Vie ont augmenté de 209 millions de dirhams.
Hors Maroc Telecom, qui accuse un recul de 2 % de son chiffre d’affaires, la croissance des revenus des sociétés cotées aurait atteint 8,5 %. Sur les 64 entreprises cotées, 51 ont vu leurs revenus progresser, contre 13 en baisse.
Banques, BTP et mines, moteurs de croissance
Sur le plan séquentiel, un léger recul de 0,5 % du chiffre d’affaires global traduit la saisonnalité du secteur industriel, dont les revenus baissent de plus de 7 %. Cette baisse est quasiment compensée par la bonne tenue des secteurs financiers et des assurances, ce dernier affichant un bond spectaculaire de près de 42 % grâce au renouvellement des primes.
En termes de contribution à la croissance, les banques dominent avec 43 %, suivies du BTP (16,3 %), des mines (8,6 %), des assurances (8,2 %) et de la distribution alimentaire (6,1 %). Maroc Telecom et les holdings enregistrent les plus fortes contributions négatives, avec respectivement -182 millions et -110 millions de dirhams.
Investissements en forte hausse
En matière d’investissements, les sociétés cotées renforcent leur engagement avec une enveloppe totale de 4,5 MMDH en hausse de plus de 17 %, portée par le secteur minier à hauteur de 34,5 % des CAPEX, notamment Managem investissant 1,5 MMDH (+12,9 %). Maroc Telecom suit avec 25 % des investissements, malgré un recul de 11,4 % à 1,13 MMDH. Le transport, avec Marsa Maroc, est également très actif, multipliant par 13 ses investissements pour moderniser ses infrastructures portuaires atteignant 890 millions de dirhams.
La dette nette des sociétés cotées (hors financières) reste stable, reculant de 0,4 % à 63,5 MMDH. Les télécoms concentrent 33 % de cette dette, suivis des mines (19 %) et de l’immobilier (10 %).
Le secteur industriel, porté par le bâtiment et les travaux publics, profite notamment des préparatifs pour la Coupe d’Afrique des Nations et la Coupe du Monde, avec une croissance de 5,7 %. Cependant, l’immobilier est en recul, affecté par une nouvelle méthode comptable limitant la progression des revenus à moins de 8 %.
Banques et assurances en grande forme
Les banques et assurances tirent également leur épingle du jeu : les premières enregistrent un produit net bancaire en hausse de près de 11 %, tandis que les assurances progressent de presque 6 %, avec notamment Atlanta Sanad dont les primes Vie ont augmenté de 209 millions de dirhams.
Hors Maroc Telecom, qui accuse un recul de 2 % de son chiffre d’affaires, la croissance des revenus des sociétés cotées aurait atteint 8,5 %. Sur les 64 entreprises cotées, 51 ont vu leurs revenus progresser, contre 13 en baisse.
Banques, BTP et mines, moteurs de croissance
Sur le plan séquentiel, un léger recul de 0,5 % du chiffre d’affaires global traduit la saisonnalité du secteur industriel, dont les revenus baissent de plus de 7 %. Cette baisse est quasiment compensée par la bonne tenue des secteurs financiers et des assurances, ce dernier affichant un bond spectaculaire de près de 42 % grâce au renouvellement des primes.
En termes de contribution à la croissance, les banques dominent avec 43 %, suivies du BTP (16,3 %), des mines (8,6 %), des assurances (8,2 %) et de la distribution alimentaire (6,1 %). Maroc Telecom et les holdings enregistrent les plus fortes contributions négatives, avec respectivement -182 millions et -110 millions de dirhams.
Investissements en forte hausse
En matière d’investissements, les sociétés cotées renforcent leur engagement avec une enveloppe totale de 4,5 MMDH en hausse de plus de 17 %, portée par le secteur minier à hauteur de 34,5 % des CAPEX, notamment Managem investissant 1,5 MMDH (+12,9 %). Maroc Telecom suit avec 25 % des investissements, malgré un recul de 11,4 % à 1,13 MMDH. Le transport, avec Marsa Maroc, est également très actif, multipliant par 13 ses investissements pour moderniser ses infrastructures portuaires atteignant 890 millions de dirhams.
La dette nette des sociétés cotées (hors financières) reste stable, reculant de 0,4 % à 63,5 MMDH. Les télécoms concentrent 33 % de cette dette, suivis des mines (19 %) et de l’immobilier (10 %).