Justice
Affaire Lamjarred : Accord à l'amiable ou tentative d'extorsion à 3 millions d'euros?
Prévu lundi 2 juin à Créteil, le procès en appel de Saad Lamjarred a été renvoyé à une date ultérieure. En parallèle, l’équipe du chanteur affirme avoir reçu une proposition d’accord à l’amiable d’une valeur de 3 millions d’euros en échange du retrait des accusations de viol.
Hayat Kamal Idrissi
Une affaire qui remonte à 9 ans
Le procès en appel de Saad Lamjarred, initialement prévu lundi 2 juin devant la cour d’assises de Créteil, près de Paris, n’a finalement pas eu lieu. Selon des sources judiciaires relayées par l’AFP, l’audience a été reportée sans toutefois préciser la date, en raison de nouvelles investigations à mener.
Condamné en février 2023 à six ans de prison pour viol et violences aggravées par la Cour d’assises de Paris, le chanteur marocain comparaissait en appel libre sous contrôle judiciaire. Il est accusé d’avoir violé et frappé en 2016 une jeune femme française de 20 ans, rencontrée dans une boîte de nuit parisienne, dans une chambre d’hôtel où ils avaient passé la nuit.
Lors du premier procès, Saad Lamjarred avait nié toute relation sexuelle, tout en reconnaissant avoir poussé la victime au visage, affirmant qu’elle l’aurait griffé alors qu’ils s’embrassaient. Un huis clos avait été sollicité par la partie civile avant l’ouverture de l’audience en appel, et accepté par la cour.
Un accord à l’amiable ?
Mais c’est un tout autre rebondissement qui a marqué cette affaire vieille de neuf ans. Quelques heures avant l’annonce du report, l’équipe de Lamjarred a diffusé une note dans laquelle elle affirme avoir été approchée à plusieurs reprises depuis fin décembre 2024 par des personnes se présentant comme proches de la plaignante. Selon ce document, un accord à l’amiable aurait été proposé : Le retrait des accusations de viol contre un versement de 3 millions d’euros, soit près de 3 milliards de centimes marocains.
Des faits graves, selon l’équipe de l’artiste, qui pourrait constituer une tentative d’extorsion en bande organisée. Toujours selon son entourage, une plainte officielle serait en préparation auprès des autorités compétentes. A noter que la cour a non seulement renvoyé l’audience, mais a également ordonné un complément d’enquête avec des investigations supplémentaires.
Condamné en février 2023 à six ans de prison pour viol et violences aggravées par la Cour d’assises de Paris, le chanteur marocain comparaissait en appel libre sous contrôle judiciaire. Il est accusé d’avoir violé et frappé en 2016 une jeune femme française de 20 ans, rencontrée dans une boîte de nuit parisienne, dans une chambre d’hôtel où ils avaient passé la nuit.
Lors du premier procès, Saad Lamjarred avait nié toute relation sexuelle, tout en reconnaissant avoir poussé la victime au visage, affirmant qu’elle l’aurait griffé alors qu’ils s’embrassaient. Un huis clos avait été sollicité par la partie civile avant l’ouverture de l’audience en appel, et accepté par la cour.
Un accord à l’amiable ?
Mais c’est un tout autre rebondissement qui a marqué cette affaire vieille de neuf ans. Quelques heures avant l’annonce du report, l’équipe de Lamjarred a diffusé une note dans laquelle elle affirme avoir été approchée à plusieurs reprises depuis fin décembre 2024 par des personnes se présentant comme proches de la plaignante. Selon ce document, un accord à l’amiable aurait été proposé : Le retrait des accusations de viol contre un versement de 3 millions d’euros, soit près de 3 milliards de centimes marocains.
Des faits graves, selon l’équipe de l’artiste, qui pourrait constituer une tentative d’extorsion en bande organisée. Toujours selon son entourage, une plainte officielle serait en préparation auprès des autorités compétentes. A noter que la cour a non seulement renvoyé l’audience, mais a également ordonné un complément d’enquête avec des investigations supplémentaires.