Activites Royales
Condoléances Royales : Sa Majesté le Roi Mohammed VI salue «l’éminence intellectuelle» de feu Abdelhak Lamrini

Feu Abdelhak Lamrini est décédé, lundi à Rabat à l’âge de 91 ans. Les obsèques du défunt se sont déroulées, ce mardi, en présence notamment des membres de la famille et des proches du regretté, de conseillers de SM le Roi et de plusieurs personnalités civiles et militaires.

En cette triste ciconstance, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances aux membres de la famille de feu Abdelhak Lamrini, dans lequel le Souverain exprime Ses vives condoléances et Ses sincères sentiments de compassion aux membres de la famille du défunt, et à travers eux, à ses proches, à ses amis, à ses admirateurs et à la communauté académique et culturelle, suite à la perte de l’un des piliers de leur famille, l’une des figures intellectuelles et culturelles et l’un des fidèles serviteurs du pays.
Dans ce message, SM le Roi affirme aussi que le regretté a enrichi la bibliothèque nationale par plusieurs œuvres et publications pertinentes et singulières, qui resteront à jamais un témoignage vivant de son éminence intellectuelle, de sa passion pour le savoir, de son abnégation au service de sa patrie, ainsi que de son attachement sincère et indéfectible aux constantes et sacralités de la nation et au Glorieux Trône Alaouite.
Historiographe du Royaume et porte-parole du Palais Royal de son vivant, feu Abdelhak Lamrini était l’une des figures intellectuelles et littéraires les plus éminentes du Maroc. Il a consacré sa vie à la documentation de l’histoire du Royaume, et a contribué à la préservation de la mémoire historique et nationale à travers de nombreux ouvrages.
Né en 1934 à Rabat, Abdelhaq Marrini a débuté sa carrière comme professeur de langue arabe dans les lycées Ibn Yassine à Mohammedia et Hassan II à Rabat. Il a également enseigné l’éducation civique à l’Institut royal de la jeunesse et des sports entre 1960 et 1965, avant d’occuper le poste de chef de cabinet du secrétaire d’État à l’Enseignement technique et à la formation des cadres entre 1964 et 1965.
Il a rejoint l’Union des écrivains du Maroc en février 1973 et laisse derrière lui un riche héritage culturel. Avec sa disparition, le Maroc perd l’un de ses grands penseurs et historiens, qui a grandement contribué à documenter l’histoire contemporaine du Royaume.