Madagascar. La croissance revue à la baisse
La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé dans son dernier rapport sur les perspectives économiques en Afrique, une croissance projetée de 3,9% et une inflation estimée à 6,9% pour Madagascar sur la période 2025-2026.
Lilia Habboul
Antananarivo, capitale de Madagascar
Ce niveau, jugé « médiocre » par l'institution, s'explique par des pressions inflationnistes persistantes, un coût élevé de la dette, la fragmentation géopolitique et les effets du changement climatique, qui affectent globalement les économies africaines.
Dans la région de l'Afrique australe, la croissance reste également timide. Estimée à 1,9% en 2024, elle est désormais révisée à 1,3% pour 2025 contre une prévision initiale de 2,2%, et à 1,9% pour 2026 contre une anticipation de 2,5%.
Face à cette situation, la BAD appelle à des réformes structurelles urgentes.
Elle insiste sur la nécessité de mettre en place des politiques nationales coordonnées, visant à combler les faiblesses structurelles, notamment dans le secteur de l'énergie, à restructurer la dette, et à renforcer la mobilisation des recettes publiques ainsi que l'efficacité des dépenses.
Par ailleurs, l'institution voit dans les tensions commerciales internationales une opportunité pour les pays africains.
Elle recommande de profiter de ce contexte pour stimuler le commerce intra-africain et diversifier les économies.
Une stratégie qui passerait par l'exploration de nouveaux marchés d'exportation, tant au sein du continent qu'à l'international, notamment en Asie, au Canada, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Europe.
Dans la région de l'Afrique australe, la croissance reste également timide. Estimée à 1,9% en 2024, elle est désormais révisée à 1,3% pour 2025 contre une prévision initiale de 2,2%, et à 1,9% pour 2026 contre une anticipation de 2,5%.
Face à cette situation, la BAD appelle à des réformes structurelles urgentes.
Elle insiste sur la nécessité de mettre en place des politiques nationales coordonnées, visant à combler les faiblesses structurelles, notamment dans le secteur de l'énergie, à restructurer la dette, et à renforcer la mobilisation des recettes publiques ainsi que l'efficacité des dépenses.
Par ailleurs, l'institution voit dans les tensions commerciales internationales une opportunité pour les pays africains.
Elle recommande de profiter de ce contexte pour stimuler le commerce intra-africain et diversifier les économies.
Une stratégie qui passerait par l'exploration de nouveaux marchés d'exportation, tant au sein du continent qu'à l'international, notamment en Asie, au Canada, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Europe.